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Les nouvelles du reste du monde...
Info de la plus récente à la plus ancienne




Mercredi 24 mars 2004

UN HOAX décrit une procédure toute simple pour éviter d'envoyer un virus à vos contacts.

"Pour tous ceux qui l'ignorent, plusieurs virus s'étendent seuls, ils s'acheminent eux-mêmes à tous les contacts de votre carnet d'adresses. Si vous voulez éviter cette situation, voici un truc efficace qui ne vous protégera pas contre l'arrivée de nouveaux virus, mais qui empêchera les virus, si vous en recevez, de se répandre par l'intermédiaire de votre carnet d'adresses vers vos contacts. Créez un nouveau contact dans votre carnet d'adresses au nom de : 0000 sans y inscrire d'adresse e-mail et sans autre détail.
Ce nouveau contact s'installera en premier, sur votre liste. Si un virus tente de faire parvenir un message à tous les contacts de votre liste, il commencera par essayer de l'envoyer à votre premier contact (OOOO) mais puisque ce dernier ne contient pas d'adresse, votre ordinateur réagira automatiquement (en faisant une « erreur ») et le virus s'arrêtera, sans avoir contaminé qui que ce soit d'autre.
C'est simple, ça marche et c'est une preuve de savoir-vivre, de responsabilisation et de civisme envers vos contacts dont nous faisons peut être partie.
Diffusez ce truc à vos amis.
Salut à tous et toutes."

Voilà. Ce message est faux, c'est un hoax. Bien imité non ? on s'y laisserait prendre...
Plus d'info : site répertoriant les Hax


Mardi 9 décembre 2003

Le journal satirique L'EXAMINEUR est suspendu depuis le 1er décembre... Bien dommage ! Pour une fois qu'un journal faisait rire...
Archives disponibles et à consulter si on aime l'humour 12ème degré
.
Comme par exemple, la Une de leur n° 63
Ou un extrait de leur vision du Mc Do


Lundi 24 Novembre 2003

Quand un journal américain influent réhabilite Chirac


Lundi 24 Novembre 2003

Francis Mer touchera 30 millions d’euros en quittant le Gouvernement
Le parachute doré du ministre de l’Economie


Vendredi 21 Novembre 2003

Un communiqué faisant appel à la solidarité : méga concerts à Cape Town (Afrique du Sud) organisés par la Fondation Nelson Mandela - une foule d'artistes connus - Une pétition contre le Sida


Mercredi 12 Novembre 2003



Le Forum Social Européen prend son envol
www.fse-esf.org

Sélection de débats du FSE
FSE, résistance à l'économisme
Qui sont les altermondialistes ?


Editorial de Jean-Michel THENARD
Qu'est-ce que l'altermondialisme sinon l'instrument pour mesurer le degré d'inopérance des partis politiques? Leur incapacité à embrasser les interrogations sur la marche du monde que nourrit une frange citoyenne, plus classe moyenne que populaire. Laquelle a compris depuis un moment que la globalisation oblige à bousculer de façon radicale le prêt-à-penser en vigueur. Ce n'est pas un hasard si l'altermondialisme est né en France et y a pris cette ampleur. Ce n'est pas tant la vocation universaliste de l'Hexagone qui l'explique que l'illusion nationale plus longtemps entretenue ici qu'ailleurs: ce mythe gaullien d'un chef d'Etat qui peut seul infléchir la marche du monde, fût-ce celle de la mondialisation libérale. L'homme politique français ne feint-il pas à chaque présidentielle d'être seul maître à bord, capable de tout régenter dans le cadre de la nation, de l'immigration au chômage. Et puis, au final, même un Chirac qui a promis aux restaurateurs de diminuer leur TVA doit admettre que c'est l'UE qui décide... La société civile, elle, a compris que le cadre national n'est plus le seul opérant. D'où son impression diffuse que gauche et droite, cela se ressemble fort puisque les deux sont en partie hors du champ où les choses se décident. «Face à la mondialisation, nous sommes dépourvus de pensée», a admis lundi Raffarin. Bel aveu de son désaveu qui est aussi celui de ses pairs. L'altermondialisme est aujourd'hui la chance des politiques. Il les ramène dans le réel: là où doivent être désormais appréhendés les problèmes. Et comme leurs modes de résolution restent à inventer, à la gauche, en particulier, de s'y atteler pour retrouver ainsi un vrai rôle à jouer. Rôle qu'attend d'elle, d'ailleurs, une planète alter qui invite les socialistes à se régénérer en offrant un débouché politique à ses cogitations.

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Le FSE en ligne direct sur Libération.fr
Mercredi, suite de leurs discussions avec des personnalités du Forum social: Riccardo Petrella (FSE Belgique), Yannick Jadot (Greenpeace), Miguel Benasayag (philosophe).
Par N.A. mercredi 12 novembre 2003 (Liberation.fr - 07:38)

Participants du 3e Forum social mondial à Porto Alegre en janvier dernier.
© REUTERS

Toute la semaine, liberation.fr propose une série de chats avec des personnalités présentes au FSE.
Mercredi, Riccardo Petrella, responsable du FSE en Belgique, professeur à l'université de Louvain et l'un des promoteurs de l'idée de biens publics mondiaux, Yannick Jadot, «directeur des campagnes» de Greenpeace, Henri Rouillé d'Orfeuil, responsable de la coordination Sud, Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste, ancien combattant révolutionnaire en Argentine, auteur d'un essai sur Che Guevara «Du mythe à l'homme, aller-retour», répondront à vos questions en direct...

www.fse-esf.org
: Le site Internet sur lequel tout citoyen peut s'inscrire pour participer aux débats du Forum social européen. Le secrétariat à l'organisation est toujours à la recherche de bénévoles.
Pour proposer ses services, envoyer un mail à : benevoles@fse-esf.org

Laurent Jésover était leur premier invité, lundi à 16 heures. Ancien webmestre du site d'Attac, il est aujourd'hui responsable de Babels, un réseau qui regroupe toutes les coordinations du FSE. A ce titre, il est chargé de la coordination des 980 traducteurs bénévoles - 21 langues - du Forum. Au menu: cyberactions et réseaux d'informations alternatifs.


L'altermondialisme, ça sert à quoi ?
Forum social européen J-1

* Des médicaments aux OGM, cinq dossiers sur lesquels le lobbying des ONG a poussé différentes capitales à agir.
Par Vittorio DE FILIPPIS, Florent LATRIVE et Christian LOSSON
mardi 11 novembre 2003


Les altermondialistes sont-ils efficaces ?
D'actions en apparence mineures (commerce équitable, épargne solidaire, médias alternatifs) aux débats planétaires (biodiversité, biens publics mondiaux, aide publique au développement), en passant par des leviers plus locaux (démocratie participative, gratuité de services publics), la mouvance pèse sur les enjeux et les débats de la gouvernance planétaire. Le FSE traduit cette volonté de jouer les incubateurs d'utopies et de propositions «réalisables». Mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg. Car certaines propositions des alters commencent à être entendues, et parfois reprises, par des gouvernements. Tour d'horizon non-exhaustif de ces avancées.

L'accès aux médicaments passe par le Canada
Le Canada est le premier pays à se doter d'une loi permettant la production et l'exportation de copies de médicaments antisida à destination des pays ravagés par l'épidémie (Libération du 8 novembre). Des copies autorisées à des fins «humanitaires», en amendant le droit des brevets. Résultat inconcevable il y a deux ans. Arc-boutés sur les brevets couvrant leurs molécules, 39 labos portaient plainte en avril 2001 contre l'Afrique du Sud, accusée de violer les accords internationaux sur la propriété intellectuelle en voulant importer ou produire des médicaments copiés à des prix raisonnables. Un groupe d'associations - Oxfam, Médecins sans Frontières (MSF) et TAC (Campagne d'action pour les traitements) - transforme ce «Procès de Pretoria» en Vietnam moral des multinationales de la pharmacie. Couverture médiatique mondiale : le sujet devient prioritaire sur l'agenda des négociations internationales. En novembre 2001, à Doha, l'OMC affirme la prééminence du droit à la vie sur le droit des brevets. Suivent deux ans d'enlisement pour régler le sort des pays ne disposant pas de capacités de production. Un accord tombe en août 2003 : les pays riches pourront produire les molécules dont les pays du Sud ont besoin. Il ne «reste» plus qu'à décider un pays à montrer l'exemple. En octobre, l'envoyé spécial des Nations unies pour le sida en Afrique, Stephen Lewis, tient une conférence de presse commune avec MSF à Montréal pour encourager le Canada à ouvrir la voie. Le Premier ministre Jean Chrétien, qui soutient le projet, a déposé la nouvelle loi devant la Chambre des communes la semaine dernière. Le texte devrait entrer en application dans les prochains mois.

L'impôt mondial, fer de lance de la France
A l'heure où Matignon fait la chasse à l'impôt national, l'Elysée joue les VRP pour un impôt mondial. Depuis le sommet sur le financement du développement à Monterrey (Mexique), en mars 2002, Jacques Chirac a, dans son kit sur la fracture mondiale, cette idée-force. Martelée à nouveau, hier, lors du premier Forum pour le partenariat avec l'Afrique, elle tient à cela : un «prélèvement» jugé «inévitable, indispensable», sur les richesses engendrées par la mondialisation. Attac, la première, a milité pour la taxe Tobin, du nom du prix Nobel d'économie qui proposa en 1978 une ponction sur la valse des capitaux. Des économistes dits «sérieux» épinglent, au mieux, une bonne idée mais infaisable, au pire, un gadget vénéneux. Pourtant le concept avance. Soucieux de se démarquer d'Attac, Chirac, lui, réfute la piste taxe Tobin («polluée par des inconscients qui défilent pour un mythe inapplicable») fait mouliner sa cellule diplomatique sur une autre taxe (trafic aérien, carbone...). Mais il endosse, de facto, l'idée d'une fiscalité globale qu'une foultitude de réseaux alters prône désormais. Aujourd'hui, sa faisabilité est dans les tuyaux. L'ONU a même pris le risque d'avancer des chiffres. Un impôt sur les transactions financières pourrait rapporter 53 milliards de dollars par an, contre 125 pour une taxe sur les émissions de carbone.

La réduction de la dette, «made in England»
Il s'agit, selon l'aveu contrit d'un diplomate anglais, du «plus grand déclic citoyen de tous les temps». Problème : la photo sur le terrain n'a pas changé. Pourtant, pas moins de 24 millions de pétitionnaires dans le monde, au nom du réseau Jubilee 2000, avaient apposé en 2000 leur signature pour annuler une dette qui étrangle les pays en développement : 2 400 milliards de dollars. 1996 : une floraison de réseaux, du comité d'annulation pour la dette du tiers-monde au Debt Crisis Network, poussent Banque mondiale et FMI à initier un processus de réduction de la dette. Trop lent. En 1997, année de création de Jubilee, 60 000 personnes font une chaîne humaine autour du G8 de Birmingham. Aujourd'hui, le sujet est un «incontournable» dans les sommets internationaux. Car l'ardoise effectivement rayée tient de l'aumône (34 milliards de dollars sur 100 milliards prévus) et les intérêts à rembourser dépassent toujours le montant annulé ! Enfin, seuls 8 pays sur les 42 prévus pour intégrer le processus de réduction de la dette ont reçu l'allégement promis au terme d'un gymkhana administratif. Ce qui n'empêche pas la Grande-Bretagne et son Premier ministre Tony Blair de dire cette année que «le gouvernement travailliste de Grande-Bretagne a ouvert la voie à l'annulation de la dette du tiers-monde». Aujourd'hui, le FMI parle enfin d'une procédure de faillite pour les Etats à l'instar des entreprises. Mais les Etats-actionnaires du Fonds ne veulent pas en entendre parler... «Institutions et Etats se sont approprié nos thèmes pour les dévoyer, dit un militant. Mais si on n'avait pas tant pesé, ce serait bien pire.»

La transparence des institutions, via le Mexique
L'échec du sommet de l'OMC, à Cancun (Mexique) en septembre, marque un double virage. Une redistribution des cartes plus équitables entre les différents acteurs du nord au sud. Une prise de conscience que les ONG ont «désormais une influence énorme, décisive». Accusées de manque de transparence par la foultitude de réseaux de «veille» qui traquent leurs politiques et leurs pratiques (de 50 Years is Enough aux Etats-Unis, en passant par Agir ici en France ou Focus on the Global South en Thaïlande) les institutions ont donné des gages d'«ouverture». BM (Banque mondiale), FMI, OMC ou OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) ont toutes leur comité consultatif d'ONG, leurs «officiers ONG», des sites web où l'on se perd tant «l'information» s'affiche. Maquillage ? Peut-être. En crise de légitimité, les institutions ont un peu infléchi leur religion. Les voilà contraintes de rendre des comptes. «La contestation a été un accélérateur qui nous a obligés à revoir notre mode de fonctionnement, reconnaît le directeur adjoint du bureau européen du FMI. Il y a dix ans, nous étions presque seuls face aux dirigeants des pays en développement, aujourd'hui, le nombre des interlocuteurs s'est élargi... au profit des représentants de la société civile.» Dont les «alters» sont la pointe la plus aiguisée.

Les OGM bloqués en Belgique
Hier, Bruxelles : l'Union européenne reporte à décembre son vote sur la première demande de mise sur le marché d'un aliment transgénique, exigée par la Commission. Fin 1996, Bruxelles, Commission européenne. Ils sont tous là. Ministres de l'Environnement, de l'Agriculture, de la Santé. Ils n'imaginent pas encore le tollé que va susciter leur feu vert. «Oui», lâchent-ils, les pays de l'UE pourront importer du soja et du maïs transgéniques. Et les pays européens, sous réserve d'autorisation estampillée «Commission européenne», pourront même produire du maïs génétiquement modifié. La colère monte, sur fond d'insécurité alimentaire, du poulet à la dioxine au boeuf aux hormones. Les Greenpeace, Amis de la terre, Info-OGM dénoncent le déni du principe de précaution. «C'est vrai, note-t-on à la Commission, si les réseaux environnementalistes n'avaient pas tant rué dans les brancards et pas tant forcé le débat, on n'aurait pas reculé. On a écouté nos citoyens.» Les gouvernements européens se plient au «principe de réalité» : début 1999, Bruxelles, sous la pression de Cinq pays (France, Italie, Grèce, Danemark, Luxembourg, rejoints par la Belgique et l'Autriche), décrète un moratoire de facto sur l'importation de produit OGM. Au prix d'une guerre commerciale contre les Etats-Unis. «Les OGM sont à l'image des conventions sur l'environnement, estime un responsable de Greenpeace. Sans les réseaux des ONG, le protocole de Carthagène sur la biosécurité n'aurait jamais vu le jour.» Mais malgré une «masse critique» grandissante, le Protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre n'est toujours pas signé par la Russie ou les Etats-Unis.
© Libération

Bruno

Charrassin, Bruno [bruno.charrassin@atari.com]


La chronique quotidienne sur France Inter, Question Directe de Stéphane Paoli © Radio France



Si vous ne parvenez pas à écouter, télécharger RealPlayer ici (5 Mo quand même...mais gratuit)

Le producteur d'"Etre et avoir" détaille les recettes du film
LE MONDE | 15.10.03 | 15h35 . MIS A JOUR LE 15.10.03 | 15h30


Gilles Sandoz, producteur exécutif du film Etre et avoir, a détaillé les recettes de ce documentaire, le 13 octobre à Paris.
Assigné ainsi que le réalisateur, Nicolas Philibert, par Georges Lopez, l'instituteur dont la classe de village est le sujet même d'Etre et avoir, il a indiqué que les recettes nettes du documentaire s'élevaient en France (ventes vidéo inclues) à près de 2 millions d'euros, répartis entre cinq coproducteurs.
M. Sandoz précise que sa société Maïa Films a ainsi bénéficié de près de 1 million d'euros, qui ont fait vivre sa société pendant une année.
Nicolas Philibert a reçu 120 000 euros pour trois années d'écriture, de réalisation, de montage, puis son travail de promotion. Il a bénéficié en outre de 100 000 euros au titre d'un intéressement aux résultats du film.
Georges Lopez s'était vu proposer 37 000 euros fin septembre. Mécontent de cette offre, il a demandé, devant le tribunal de grande instance de Paris, 250 000 euros à titre provisionnel et, aux prud'hommes, 60 000 euros.


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-338179,0.html



Le documentaire ébranlé par le cas "Etre et avoir"
LE MONDE | 11.10.03 | 17h49 • MIS A JOUR LE 11.10.03 | 17h14


L'instituteur poursuit en justice réalisateur, producteurs et distributeur du film pour utilisation de son image et contrefaçon de son cours.

C'est une énorme brèche qui s'ouvre dans le cinéma documentaire. Georges Lopez, figure centrale d'Etre et Avoir, de Nicolas Philibert, revendique des droits sur le film. Devant le tribunal de grande instance de Paris, il a assigné en janvier le réalisateur, les coproducteurs, le distributeur, le compositeur de la musique, en invoquant deux motifs : l'utilisation de son image sans son consentement et la contrefaçon d'une œuvre originale.

L'assignation, pour laquelle il a sollicité 250 000 euros à titre provisionnel (et non 25 000 euros comme il était écrit dans Le Monde du 10 octobre), stipule que "le cours de M. Lopez constitue (...) une œuvre orale sur laquelle il dispose d'un droit exclusif", que le documentaire en "est essentiellement constitué d'extraits (...) reproduits de manière audiovisuelle par l'auteur du documentaire". En ce qui concerne l'exploitation commerciale "de l'image, du nom et de la voix de M. Lopez", l'intéressé n'y aurait "pas expressément consenti".

L'instituteur a assigné en septembre les diffuseurs d'Etre et avoir(Canal+, France Télévision Distribution, France 2, Télérama). Enfin, aux prud'hommes, il a attaqué le distributeur (Les Films du Losange), estimant que son travail de promotion méritait un salaire.
Cette procédure est sans doute liée au succès phénoménal du film. 1,8 million d'entrées qui ont généré approximativement 10 millions d'euros de recettes, dont près de 4,5 millions à répartir entre le distributeur et les ayants droit. A cela, il faut ajouter les recettes vidéo (200 000 DVD et cassettes vendus).

Pour le documentaire en général, espace de création le plus libre et le moins argenté du cinéma contemporain, l'enjeu est de taille.

LE DROIT À L'IMAGE

Cette affaire, inédite dans le cinéma, relance le débat sur le droit à l'image, qui jusqu'à présent touchait surtout la photographie. Roland Rappaport, l'avocat des parties attaquées, estime que "dans le documentaire la question se pose dans des termes très différents : la personne filmée est consentante". Selon l'avocat, M. Lopez n'a pas signé de décharge mais il a accepté d'être filmé pendant des mois, ce qui présume un accord tacite, et ce d'autant plus qu'il a ensuite participé librement à la promotion du film. Pour exiger des dommages et intérêts, ajoute Me Rappaport, il faut prouver qu'"il y a faute, préjudice, et une relation causale entre les deux".

Gérard Ducrey, avocat à la cour d'appel de Paris spécialisé dans le droit à l'image, juge que l'affaire s'inscrit dans le cadre d'une "influence de plus en plus forte des comportements judiciaires américains. Tout devient source de contentieux. On multiplie les procès à la seule fin de battre monnaie". Sur la question de l'œuvre, estime-t-il, Georges Lopez a peut-être plus de chances de gagner. "Il peut soutenir que son cours a été utilisé. Toutefois, il ne l'a pas été à son insu." Encore lui faudra-t-il prouver que ce cours dans lequel les élèves interagissent est une œuvre, "ce qui n'est pas évident".

Me Rappaport soutient, quant à lui, que "le documentaire de Nicolas Philibert n'a pas pour objet de reproduire le cours. Il porte sur la vie d'une classe dans un village d'Auvergne". Quand bien même il porterait sur le cours, poursuit-il, celui-ci "relève de l'éducation nationale". Or, une fois que M. Lopez a recueilli auprès des parents d'élèves les autorisations requises, l'éducation nationale a donné son accord pour le tournage. D'ailleurs, le Centre national de documentation pédagogique, institution sous tutelle de l'éducation nationale, coproductrice d'Etre et Avoir, est le seul ayant droit à n'avoir pas été assigné en justice. Le Centre, qui juge la demande de M. Lopez "particulièrement choquante", a demandé à intervenir dans la procédure aux côtés des autres défendants.

Le documentariste Daniel Karlin prend, quant à lui, la défense de Georges Lopez. Lorsqu'il a filmé le psychiatre Bruno Bettelheim, il lui avait proposé de partager les droits d'auteur : "Il a refusé. Mais cela me semblait normal ; je me considérais comme son hagiographe. C'est chaque fois un cas d'espèce." Sans que cela relève du droit d'auteur, il a souvent payé les protagonistes de ses films. Il considère que le réalisateur "utilise l'image à son profit" et que, particulièrement lorsque le profit est énorme, une rétribution conséquente est "la moindre des choses". Reste à savoir à quel titre.

PERSONNE ET PERSONNAGE

Aux prud'hommes (le jugement sera rendu le 5 novembre), M. Lopez prétend qu'il était dans le cadre d'un contrat de travail, ce que réfute le distributeur dans la mesure où il n'y avait pas de lien de subordination. L'usage veut que la promotion soit considérée comme faisant partie du travail rémunéré sur le film. Mais qu'en est-il de ceux qui n'ont pas été rémunérés ?

Le procès ouvre aussi un débat sur la nature de l'image cinématographique. Dans la revue Images documentaires, le critique et documentariste Jean-Louis Comolli affirme, contrairement à Daniel Karlin, que la "supposition d'un droit -à l'image- repose sur une illusion : que les images porteraient tout à la fois ressemblance, identité et sens". Il établit une distinction dans le documentaire entre la personne et le personnage : "Le rapport du dit et du non-dit n'est pas directement mesurable par le sujet parlant. (...) Corps et travail sont dans un perpétuel travail de décalage, d'impossible ajustement, de vaine mise en scène mutuelle : (...) dès ce moment-là, du personnage apparaît. (...) Me prévaloir d'un "droit à l'image", à "mon image", revient à m'octroyer un droit de mainmise sur "mon" personnage." Jean-Louis Comolli reconnaît aujourd'hui que le personnage de M. Lopez participe à la création de l'œuvre, mais il ajoute que "le personnage appartient à l'œuvre : il ne la possède pas".


Isabelle Regnier

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.10.03



mardi 7 octobre 2003, sur Yahoo! Actualités
Un bar allemand propose la première "crèche pour hommes"
HAMBOURG (AP)


Envie de faire les boutiques tranquille? Déposez votre mari à la crèche. Pour dix euros, un bar de Hambourg garde les hommes le samedi après-midi...

Grâce à cette formule, que le Nox Bar présente comme la première "crèche pour hommes", votre homme est occupé, jeux et cours de bricolage, et nourri, un repas et deux bières.

Et ce "jardin d'hommes" marche plutôt bien. Ils étaient 20 la première semaine et 27 samedi dernier, selon le patron du bar Alexander Stein. "Nombre d'entre eux pensaient que c'était juste un gag, mais ils ont été surpris de voir qu'ils se sont très bien entendus les uns avec les autres".

Et, assure-t-il, les clientes sont ravies de pouvoir se débarrasser ainsi de la présence encombrante de leur compagnon jusqu'à 18h, l'heure de la fermeture des magasins. Fort de ce succès, le bar envisage de nouvelles attractions, course de voitures miniatures ou cours de cocktails, sans toutefois savoir si l'expérience se poursuivra encore longtemps.

"On verra si l'on continue suivant ceux qui viendront une fois que le tapage sera retombé", reconnaît Alexander Stein. "Certains de nos clients réguliers ont passé la porte et sont repartis horrifiés". AP



Samedi 27 septembre 2003

Pour celles et ceux qui se demandent si notre modèle de développement est tôt ou tard voué à l'échec... Think of the future generations...

GRANDE MANIFESTIVE A LYON pour la Journée Mondiale Sans Achat
29 novembre 2003 - 14h00 aux Cordeliers
Soit je dé-pense, Soit je pense !

Le collectif informel manifestive invite tout un chacun, chacune à venir participer au Charivari, à la Manifestive le Samedi 29 Novembre à partir de 14h à LYON, place des Cordeliers (> vers 17h à la Partdieu), lors de la Journée Mondiale sans Achat. Cela risque d'être un grand évènement contre la société de consommation. Déjà de nombreuses personnes s'y préparent : artistes, musiciens de tous styles, jongleurs, saltimbanques, échassiers, intermittents, chômeurs, lycéens, étudiants, salariés, militants, non militants, le petit train, plein de gones et plein de fenottes qui ont envie de faire la fête gratuitement contre le fric et contre la consommation. ...Et vous.
plus d'infos http://www.monde-solidaire.org/article.php3?id_article=708


Alexis


Samedi 27 septembre 2003

Test : êtes-vous un gros pollueur ?

Le WWF a mis en ligne un test qui consiste à calculer votre "empreinte écologique", un ratio qui mesure la surface de Terre nécessaire pour répondre à vos besoins en ressources naturelles. Un peu "flippant" mais très instructif.

http://www.linternaute.com/0redac_actu/0309_sept/20_ecologie.shtml



Mercredi 24 septembre 2003

Je vous invite à vous rendre sur le site internet ci dessous pour mieux comprendre...
http://www.paxhumana.info/article.php3?id_article=281 (traduction fr)
Dominique

"Chaque arme à feu qui est faite, chaque vaisseau de guerre lancé, chaque fusée tirée, signifie au final un vol de ce qui devrait aller à ceux qui ont faim et ne sont pas nourris, à ceux qui ont froid et ne sont pas habillés."
President Dwight D. Eisenhower 16 avril 1953
Coût de la guerre en Irak
76000000000

La guerre touche tout le monde, pas seulement ceux qui sont impliqués dans les combats. Cette page Web est un simple essai pour démontrer un des effets les plus quantifiables de la guerre : son fardeau financier sur nos impôts. Voici un compteur avec le montant total d'argent dépensé par le gouvernement des États-Unis pour financer la guerre d'Irak. Ce montant est basé sur une estimation du Bureau du budget du Congrès US.
Au dessous de ce montant figurent différentes façon dont on pourrait utiliser cet argent.
Essayez de cliquer dessus; vous pourriez être surpris d'apprendre la différence que nous aurions pu faire.

Qui sont les auteurs du projet - Le "coût de Guerre" / costofwar.com ?
Le "coût de Guerre"

vous est proposé grâce à la coopération intergénérationnelle de Niko Matsakis, à Boston et Elias Vlanton, au Takoma Park, MD. Nous sommes deux activistes-citoyens États-Uniens qui croient que chacun devrait connaître et comprendre le coût financier total de l'attaque et de l'occupation de l'Irak. Niko Matsakis, est programmeur, et travaille dans une startup à Cambridge et essaie de trouver comme il peut du temps pour vivre et faire de la politique. Elias Vlanton a passé plus de deux décennies à pubier des travaux basé sur la recherche dans les documents et les archives du gouvernement.

A lire cet article du Washigton Post : washingtonpost.com

costofwar.com


Adaptation française Les Humains Associés (Sacha Quester-Séméon et Jean-Rémi Deléage)
http://www.paxhumana
.info


COMMENT ARNAQUER LE PETIT PEUPLE ET LE CONVAINCRE QUE C'EST DANS SON INTÉRET par Pierre Cassen, Président d'Attac /France

1°) D'ABORD FAIRE TRÈS PEUR
Ne dites pas : « Les Français n'ont jamais autant produit de richesses ». Dites : « Nous faisons face à une crise sans précédent ».
Ne dites pas : « Le départ à la retraite des baby-boomers va rapidement résorber le chômage et conduire au plein emploi ». Dites : « Le papy-boom sera tellement massif que les actifs ne pourront financer leurs retraites ».
Ne dites pas : « La France a les lois sociales parmi les plus avancées du monde ». Dites : « Il est temps que la France comble son retard en matière de réformes ».
Ne dites pas : « Les patrons n'ont jamais pris autant dans la caisse ». Dites : « Ils ont du courage de ne pas délocaliser ».
Parler enfin du problème d'un ton grave mais responsable. Dites qu'on ne peut pas faire autrement, que l'on est au pied du mur, etc.…
A la fin de cette première étape, vérifiez que vous avez bien terrorisé, en sondant le moral des ménages.

2°) LORSQUE, ENFIN, LA PANIQUE S'INSTALLE, INTERVENEZ
Ne dites pas : « Il faut dégager de nouveaux marchés dans les fonds de pension, l'éducation, la culture, la santé, les transports et l'énergie». Dites : « L'Europe nous impose de nous ouvrir à la concurrence, on y gagnera tous en compétitivité ».
Ne dites pas : « Comme Thatcher, on va ruiner les services publics générer une importante baisse de leur qualité et créer de terribles inégalités ». Dites : « La Grande-Bretagne a eu le courage de faire des réformes qui s'imposent, c'est un modèle qu'il nous faut suivre ». (Lire à ce propos Libération du 27/01/01 où Xavier Darcos y prend le système scolaire anglais pour modèle !).
Ne dites pas : « Les inégalités se creusent de plus en plus à l'intérieur de nos frontières mais aussi entre pays riches et pays pauvres ». Dites : « L'évolution est nécessaire, elle garantit l'avenir et le confort des générations futures ». (Lire à ce propos le rapport public du Conseil d'État de mars 2003 sur la privatisation des services publics intitulé « Perspectives pour la fonction publique »).
Ne dites pas : « Pour continuer à dégrader les acquis du privé, il faut tout d'abord appliquer les mêmes dégradations au service public, sinon ça va se voir ». Dites : « Par souci d'équité, le public doit être aligné sur le privé ». (Justification par Messieurs Fillon et Raffarin de leur projet de réforme des retraites).
A la fin de cette deuxième étape, si vous avez bien travaillé, faites des micro-trottoirs et constatez que la France d'en bas refait elle-même votre démonstration : « On ne peut pas faire autrement », « On est obligé », « Il était temps de le faire », etc.
Si tout cela ne suffit pas, passez à la troisième étape.

3°) MARGINALISEZ LES GÊNEURS DE TOUS POILS
Les défenseurs des services publics et des acquis sociaux, les soucieux de plus d'égalité, les humanistes, pourquoi pas, doivent être qualifiés de rétrogrades, de dinosaures : ils freinent l'évolution, ils empêchent le progrès, ils sont d'un autre temps.
Par exemple, qualifiez les instits de « hussards noirs », parlez de leurs privilèges et non de leurs avantages. Dites que le militant ou le syndicaliste sont des personnages du siècle passé qui en sont restés au manifeste du Parti communiste, à la lutte des classes. Par contraste, présentez le nouveau salarié modèle et moderne comme dynamique, flexible, mobile, adaptable et entreprenant, bref, tourné vers l'avenir.
Enfin, à tous ceux qui vous ont vu venir, dites-leur qu'ils sont aveugles et font preuve de simplisme.
Ne dites pas : « Deux millions de Français dans la rue et dix millions de grévistes, je commence à me sentir seul ». Dites : « Attention qu'une minorité ne se mette pas en faute en privant les Français de leurs droits ». (dixit Raffarin le 16/05/2003).

A la fin de cette troisième étape, si vous avez bien travaillé, constatez que vous avez divisé les syndicats et qu'ils s'entretuent pour se distribuer des parts de marché !

Pour conclure, souriez, positivez ! Vous voulez tout casser, dites que vous construisez l'avenir. Vous donnez le pouvoir aux patrons dans les derniers secteurs où ils ne l'avaient pas encore (fonds de pension, éducation, culture, santé, transport, énergie), dites que vous sauvez les services publics en décentralisant ! En cette année 2003 qui célèbre le centenaire de la naissance de George Orwell, comme vous le voyez, le novlangue de 1984 se porte bien ! (Catherine D.)


"French Paradox" : pour vivre vieux, buvons du vin - BORDEAUX (AFP) -

Le "French paradox", selon lequel une consommation quotidienne de vin est excellente pour la santé, est plus que jamais d'actualité, le salon Vinexpo à Bordeaux consacrant un colloque scientifique à ce concept lancé il y a dix ans, qui peut se résumer par la formule: pour vivre vieux, buvons du vin, mais modérément.

Les participants à ce colloque, organisé par l'Office international de la vigne et du vin (OIV), ont mis l'accent sur les récentes études menées dans divers pays (Etats-Unis, France, Danemark, Italie, Pays-Bas). Elles concluent toutes aux effets protecteurs du vin, non seulement contre les maladies cardio-vasculaires, mais aussi contre le cancer, le diabète ou l'arthrite.
Pour le Pr Jean-Marc Orgogozo, chef de service de neurologie au CHU de Bordeaux, le vin protègerait aussi des maladies de dégénérescence du cerveau, comme l'Alzheimer, à condition de ne pas se mettre à l'alcool à un âge trop avancé.

Selon ces études, la consommation modérée de vin rouge -deux ou trois verres par jour, soit environ 50 cl à prendre de préférence au moment des repas- a un effet bénéfique sur les différents métabolismes de l'organisme, grâce à diverses substances qu'il contient.

Schématiquement, l'éthanol fait ainsi "monter" le bon cholestérol, le HDL, réduisant les risques de maladies cardio-vasculaires. Les polyphénols, composés d'anti-oxydants, favorisent la circulation sanguine et diminuent les risques de thrombose, de même que le monoxyde d'azote contenu dans le vin.

Le "French paradox" est né de la constatation qu'en France, pour une consommation de graisse comparable à celle de pays comme le Danemark, le taux de mortalité cardio-vasculaire était trois fois inférieure, cette différence s'expliquant en partie par la consommation de vin.

Les recherches se sont alors multipliées un peu partout dans le monde pour trouver des explications moléculaires et cellulaires à ce phénomène, qui intéresse non seulement les consommateurs mais aussi les producteurs de vin. Elles ont débouché sur d'autres pistes, au coeur du débat, concernant notamment les démences, le cancer et le diabète.

Dès lors, le vin pourrait-il être considéré comme un médicament? "Non, tranche Jean-Claude Ruf, chef de l'unité Oenologie, Vin et Santé à l'OIV. C'est un produit de plaisir qui, consommé modérément, est bon pour la santé". "Les consommateurs doivent être responsables, notamment ceux qui prennent le volant", souligne-t-il. Quant aux jeunes, même s'ils ne sont pas attirés par le goût du vin, "mieux vaut qu'ils se tournent vers ce produit plutôt que vers des alcools forts qui n'ont pas les mêmes vertus".

En France, premier producteur et consommateur au monde, la consommation de vin croît avec l'âge, selon une étude de l'ONIVINS: 22 litres par an pour les moins de 24 ans contre 93 pour les 50-64 ans, pour une moyenne nationale de 61 litres. S'il reste majoritaire dans la consommation d'alcool, le vin a cependant été détrôné ces dernières années par les eaux en bouteill
e.

Patrick Bernard (AFP - jeudi 26 juin 2003, 11h58)

Dans la rubrique d'Alexandre Adler, ce matin 26 juin 2003 sur France Culture, ont été abordées les 2 grandes puissances montantes en Asie, le combat de Sumo entre Chine et Inde. Au coude à coude, mais se perfectionnant sur différents secteurs (Inde = premier fabriquant de software au monde), a été évoqué le rôle d'un dirigeant chinois montant : Wu Shin Tao, qui a été gouverneur au Tibet, qui "aime" le peuple tibétain, et qui va sûrement faire évoluer grandement les conditions humaines du peuple chinois.
Prions !

Qques chiffres ... que les syndicats ne veulent pas entendre!!!
Alexis
alexis.monjauze@laposte.net


Les riches peuvent-ils payer les retraites ?
par Thomas Piketty Mardi 10 juin 2003 (LE MONDE)

Avant tout, le conflit sur les retraites est un conflit sur la répartition des richesses, et il se nourrit des incertitudes qui y sont liées.

Pour les opposants les plus déterminés à la réforme Fillon, la question ne fait guère de doute : il est inacceptable de demander des efforts aux salariés moyens, puisqu'il suffirait pour résoudre le problème du financement de ponctionner les nantis, les spéculateurs, les revenus financiers, les stock-options, etc. D'où la question : les riches sont-ils effectivement assez riches pour payer les retraites ? La réponse à cette question est malheureusement négative. Les riches sont (trop) riches, mais la masse des retraites à financer, compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie, est encore plus gigantesque. Les ordres de grandeur ne sont tout simplement pas les mêmes.

Actuellement, le taux le plus élevé de l'impôt sur le revenu est de 50 %. Il s'applique à la fraction des revenus (avant toute déduction) supérieure à 130 000 euros par an pour un couple et 65 000 euros pour une personne seule, soit environ 250 000 foyers.

Supposons que l'on porte ce taux à 100 %, ce qui reviendrait à instituer un revenu légal maximal de 65 000 euros par personne, et que les personnes concernées continuent de déclarer les mêmes revenus (hypothèse optimiste s'il en est). Sur la base des revenus déclarés en 2002, une telle mesure rapporterait à peine 7 milliards d'euros, soit guère plus de 0,4 point de PIB (produit intérieur brut, c'est-à-dire le total des richesses produites en France chaque année).

Si l'on se contentait de relever le taux supérieur à 75 %, mesure déjà audacieuse dans le contexte fiscalo-européen actuel, les recettes seraient de 0,2 point de PIB. Il s'agit là de sommes non négligeables (le budget de l'enseignement supérieur représente par exemple moins de 0,6 point de PIB), mais très insuffisantes pour payer les retraites.

D'après le Conseil d'orientation des retraites, dont personne ne semble contester les simulations, le déficit de notre système de pensions atteindra 4 points de PIB par an en 2040 si l'on ne prend aucune mesure et plus de 6 points de PIB si l'on annule les mesures Balladur et que l'on revienne à 37,5 années pour tous. Autrement dit, en instituant un revenu maximal légal à 65 000 euros par an et par personne, on ne couvrirait qu'à peine 10 % des besoins de financement (légèrement plus si l'on prenait en compte les revenus exonérés). Les riches sont riches, mais il ne sont pas assez nombreux.

Et le fait d'avoir recours à d'autres prélèvements que l'impôt sur le revenu, comme une taxe sur les revenus boursiers, les profits, la valeur ajoutée, les transactions financières, etc., ne changerait rien à l'affaire.

Par définition, quels que soient l'intitulé et le mode de perception utilisés, tout prélèvement finit toujours par être payé intégralement par les ménages. En particulier, il n'existe pas de prélèvement payé par les entreprises, ces dernières se contentant de répercuter leurs charges sur les ménages salariés qui travaillent pour elles, les ménages actionnaires qui les possèdent ou les ménages consommateurs qui achètent leurs produits. Et quel que soit le prélèvement utilisé, le fait est que les ménages disposant de revenus supérieurs à 65 000 euros par an et par personne ne paieront jamais plus de 0,4 point de PIB.

On pourrait bien sûr lever des sommes plus substantielles en abaissant le seuil de 65 000 euros. Mais il faudrait l'abaisser très fortement, et les forces politiques et sociales susceptibles de soutenir une telle politique de redistribution risquent fort d'être maigrichonnes. Par exemple, il n'est pas certain que les enseignants, dont beaucoup terminent leur carrière aux alentours de 30 000-40 000 euros (voire davantage), en fassent partie.

Le fait que les riches ne soient pas assez nombreux pour tout financer n'implique certes pas qu'il faille les dispenser de tout effort, bien au contraire. Comment justifier des sacrifices demandés aux ménages moins favorisés si l'on ne commence pas par exiger des mieux lotis qu'ils montrent l'exemple ? Par ailleurs, l'histoire a montré qu'une fiscalité fortement progressive sur les hauts revenus, bien qu'insuffisante pour dégager des marges de manœuvre substantielles d'un point de vue macroéconomique, était un instrument indispensable pour éviter que ne se reconstitue une société de rentiers.

En accordant des largesses aux contribuables aisés à son arrivée au pouvoir (baisse de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur la fortune), le gouvernement Raffarin n'a guère contribué à crédibiliser les sacrifices qu'il demande aujourd'hui à la masse de la population.

L'honnêteté oblige néanmoins à reconnaître que l'essentiel de l'effort concernant la réforme des retraites devra dans tous les cas de figure reposer sur des couches de la population nettement plus larges que les seuls "riches". Il n'existe pas de prélèvement miracle ou de trésor caché.

Ce préalable établi, on peut passer à la seule question importante. Compte tenu du fait que l'effort devra être largement réparti dans la population, quelle partie de l'effort doit prendre la forme d'une hausse de prélèvements, et quelle partie doit correspondre à un allongement de la durée de cotisation ? Tout le monde sait que les prélèvements augmenteront : personne ne veut de l'allongement de neuf ans de la durée de cotisation qui serait nécessaire pour financer l'intégralité du déficit de 4 points de PIB prévu à l'horizon 2040.

La question est : les hausses de prélèvements doivent-elles couvrir 100 % du déficit, ou bien doit-on jouer également sur la durée ? Dans la réforme proposée (passage du public de 37,5 à 40 ans d'ici à 2008, puis passage du public et du privé à 41 ans en 2012 et 42 ans en 2020), l'allongement de la durée de cotisation couvre à peine 35 % du déficit à l'horizon 2020, ce qui signifie qu'au moins 65 % de l'effort sera nécessairement pris en charge par une hausse de prélèvements, que ce soit au moyen de cotisations nouvelles ou de transferts du budget général au fonds de réserve.

On peut reprocher au gouvernement d'être insuffisamment précis et imaginatif sur les prélèvements qui augmenteront, et faire des propositions détaillées en ce sens.

On peut également défendre l'idée selon laquelle cet équilibre 35 %-65 % devrait être ramené à 30 %-70 %, ou même 25 %-75 %, en indiquant précisément les catégories de métiers particulièrement pénibles pour lesquelles la durée devrait être réduite. Mais il est malhonnête de laisser croire que la réforme proposée fait tout peser sur l'allongement de la durée de cotisation et qu'un gouvernement de gauche parviendrait à un équilibre radicalement différent.


Thomas Piketty est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).
*Droits de reproduction et de diffusion réservés; © Le Monde 2002 Usage strictement personnel. L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la licence de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions. Politique de confidentialité du site.


Suite à une déclaration de Bill Gates mettant en parrallèle, de manière plutôt indélicate, l'industrie de l'automobile avec celle de la micro et en tenant en substance ce propos :

"Si Général Motors avait eu la même progression technologique que l'industrie informatique, nous conduirions aujourd'hui des autos coûtants 25 dollars et qui parcouraient 1000 miles avec un galon d'essence ".

La réponse de Général Motors ne s'est pas faite attendre. En voivi le contenu quasi exhaustif :

"Si Général Motors avait développé sa technologie comme Microsoft, les voitures que nous conduirions aujourd'hui auraient les propriétés suivantes :

- Votre voiture aurait un accident sans raison compréhensible deux fois par jour.
- Chaque fois que les lignes blanches seraient repeintes, il faudrait racheter une nouvelle voiture.
- Occasionnellement, une auto quitterait l'autoroute sans raison connue, il faudrait simplement l'accepter , redémarrer l'auto et reprendre la route.
- Parfois, lors de manoeuvres particulières comme, par exemple, prendre une courbe à gauche, l'auto ferait un simple tout droit puis refuserait de repartir. Pour cela, il faudrait procéder à un échange standard du moteur.
- Les Autos ne seraient livrées qu'avec un seul siège, car il faudrait choisir entre"car 95" et "car NT". Chaque siège suppléméntaire devrait être commandé à l'unité.
- Macintosh développerait des voitures fonctionnant à l'énérgie solaire, fiables, cinq fois plus rapide et deux fois plus légères. Mais elles ne pourraient emprunter que 5 % des routes.
- L'airbag demanderait : "Etes-vous sûr ?"
- Occasionnellement, la condamnation centralisée de la voiture se bloquerait. Vous ne pourriez la rouvrir qu'au moyen d'une astuce, comme par exemple : silmultanément tirer la poignée de porte, tourner la clé dans la serrure et, d'une autre main, attraper l'antenne radio.
- A chaque fois que Général Motors srtirait un nouveau modèle, chaque conducteur devrait réapprendre à conduire, car aucune des commandes ne fonctionneraient exactement comme dans les modèles précédents.
- Enfin, il faudrait appuyer sur le bouton "démarrer" pour stopper le moteur".



. De Vincent Hopital - Objet: A diffuser largement!! Date : jeudi 12 juin 2003 12:59
Depuis peu, le nouveau truc pour faire rentrer de l'argent dans les poches à Sarkozy..............
VOTRE CARTE VERTE D'ASSURANCE AUTOMOBILE DOIT ETRE SIGNEE
Il est vrai que c'est stipulé dessus, mais c'est écrit en si petit que personne ne doit l'avoir fait (je l'ai fait hier ....).
Pour l'instant la police sévit en Haute-Savoie mais on peut leur faire confiance pour étendre leur terrain de chasse.
Pas de signature, il vous en coutera 60 euros....



Manifestation anti-grève du 15 juin 2003 (tract)


23 juin 2003
le texte sur l'agent SNCF est en fait un texte écrit par le MEDEF, la vie du rail vient de porter plainte (les chiffres sont faux !)
Fred Hopital


Restez calme en lisant ce qui suit en respirant profondément !!!
SNCF : Recettes annuelles : 57 milliards de F
Budget annuel : 118,5 milliards de F.
Subvention annuelle de l'état : 75 milliards de F soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans avec nos impôts !
Financement des retraites : 14 milliards toujours avec nos impôts
Dette à financer : 232 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)

Situation d'un conducteur de TGV:
Salaire : de 14.000 F net en début de carrière (2 smics) à 21.000 F (32.000 FF net conducteur TGV) en fin de carrière.
Plus : prime de fin d'année, prime de travail (restons calme), prime de parcours, prime de TGV, prime de charbon (vous lisez bien), gratification de vacances (restons calme), gratification annuelle d'exploitation, indemnités pour heures supplémentaires, allocation de déplacements (non imposable) etc.
Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et avantages confondus s'élève à 490.000 FF (source vie du rail 2002) (là vous pleurez)
Retraite : à 50 ans
Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées où ils sont couverts à ... 100%
Autres privilèges : gratuité des transports pour les agents et leur famille, C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE...
ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas à la SNCF) EN OTAGE ET ON LAISSE FAIRE...
Transmettez ces chiffres au maximum de personnes que vous connaissez et qui empruntent la SNCF régulièrement pour que l'on n'entende plus à chaque grève un "usager " à la radio dire : "Ils ont sûrement ra
ison de faire grève...."
Source d'information: La vie du rail
Bon voyage !

. SNCF
Recettes annuelles : 57 milliards de F
Budget annuel : 118,5 milliards de F.
Subvention annuelle de l'état : 75 milliards de F, soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans avec nos impôts !
Financement des retraites : 14 milliards, toujours avec nos impôts
Dette à financer : 232 milliards (SNCF +RFF = l'équivalent du CDR au Lyonnais)
Situation d'un conducteur de TGV : => Salaire (de base, hors primes) : de 14.000 F net en début de carrière (2 smics) 32.000 FF net
conducteur TGV en fin de carrière. => Plus (une vraie liste à la Prévert) :
- prime de fin d'année,
- prime de travail (restons calme !!!),
- prime de parcours, - prime de TGV,
- prime de charbon (vous lisez bien !!!),
- gratification de vacances (restons calme),
- gratification annuelle d'exploitation,
- indemnités pour heures supplémentaires,
- allocation de déplacements (non imposable), etc.
Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net annuel toutes primes et avantages confondus s'élève à 490.000 FF - soit 40 834 FF/mois - (source " La Vie du rail " 2002)
Retraite : à 50 ans (je ne sais pas pour vous, mais moi j'en ai au moins jusqu'a 65 ans)
Soins : gratuits (sur leur temps de travail !!!) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées où ils sont couverts à ... 100%
Autres privilèges : gratuité des transports pour les agents et leur famille, C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE... ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas à la SNCF) EN OTAGE ET ON LAISSE FAIRE...
Transmettez ces chiffres au maximum de personnes que vous connaissez et qui empruntent la SNCF régulièrement pour que l'on entende plus à chaque grève un " usager " à la radio dire : " Ils ont sûrement raison de faire grève ... "



. APPEL À LA MANIF DU 18 JUIN 2003 CONTRE LES SYNDICATS MENTEURS
Liberté Egalité Fraternité... quand ça m'arrange :
De Jacques & Liliane Thimon (Tél : + 33 4 79 34 07 67 ou + 33 6 08 33 61 98) j.thimon@wanadoo.fr

Chapitre I
- Savez vous quelle entreprise coûte chaque année à l'état 68,5 milliards de Francs, soit plus que, réunis:
*le budget de la Justice (27 milliards)
*le budget des affaires étrangères (20 milliards)
*le budget de la culture (16 milliards)
*le budget de l'environnement (2 milliards)
- Quelle entreprise cumule à elle seule 170 000 journées de grèves sur l'année 2000 ?
- Quelle entreprise envoie une partie de ses salariés en retraite à 50 ans les autres à 55 quand on demande aux salariés du privé d'aller jusqu' à 60 ans avec 40 ans de cotisations ? (Et le plus forts, c'est que ce sont les dits salariés du privé qui payent des deux tiers du coût de ces retraites anticipées)

Réponse : la SNCF ! Et quand on sait que partout ou presque les transports ferrés sont privés, que ce sont les compagnies privées qui ont développé les chemins de fer en France (et sur un réseau bien plus important que la peau de chagrin actuelle), on peut se poser des questions...

Chapitre II
- Savez vous qu'en France, la Poste avec 285000 salariés distribue chaque année 24 milliards de lettres et d'objets à 60 millions de gens sur 550.000 km 2 : Bravo !
Aux états Unis, il y a 3 fois plus de postiers, qui distribuent 9 fois plus d'objets à 5 fois plus de gens sur une superficie 20 fois plus importante. Ce qui fait qu'un postier américain est 3,75 fois plus efficace qu'un postier français. Vous trouvez ça normal vous ?

Chapitre III
- Savez vous qu'EDF emploie la bagatelle de 4200 personnes pour gérer le pactole d'1,94 milliards que le comité d'entreprise ponctionne chaque année sur les recettes (1%), Alors que les bénéfices de l'entreprise ne sont que de 2,5 milliards (pour donner un ordre d'idée, le ministère de l'aménagement du territoire dispose d'un budget d'1,85 milliards de F).
Et qui gère (seule) ce pactole et ces 4200 "permanents" ? La CGT. C'est beau le socialisme. On comprend que ce syndicat n'ait pas encore déposé le bilan bien qu'il ne représente plus que 1% des salariés.

Chapitre IV
- Savez vous qu'à la RATP, on travail 20% de moins que dans le secteur privé, on est deux fois plus absent, on part en retraite 25 % plus tôt, on bénéficie de salaires 20 % plus élevés et de retraites 60 % plus élevées.
Vous trouvez ça acceptable ?

Chapitre V
- Savez vous quelle est la plus grande des administrations au monde après l'armée chinoise ?
L'éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l'Armée Russe, ex Armée Rouge). Et sur ce chiffre, il y a moins d'1 million d'enseignants ! C'est à dire qu'il y a 512 087 "administratifs" (hors restauration et services annexes bien sur). Savez vous que sur ces 512 000 personnes, une commission d'enquête de l'assemblée a trouvé 37 664 salariés qui n'apparaissent que dans la colonne "dépense de personnel" et dont personne ne sait ce qu'ils font. Ca vous en bouche un coin, non ? Le coût de cette gigantesque plaisanterie ? 650 milliards de Francs par an, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec hélice en état de marche).
Le manque de professeurs dont on nous rabat les oreilles ? Il y a aujourd'hui 459 600 élèves de moins qu'en 1991, mais 247 000 enseignants de plus. Les résultats : sur 726.000 jeunes qui quittent chaque année le système, le ministère reconnaît lui même que 439 000 n'ont "aucune réelle formation".
Il y a aujourd'hui 236 583 étudiants en "Sciences humaines et sociales" dans les Facs : chacun coûte 48000 F par an à la collectivité. Et tout le monde sait qu'il n'y a qu'une poignée de postes à pourvoir dans ce Secteur (5.000 par an ? peut être 10 000 ?). Au moins peuvent ils servir à manifester contre Le Pen...
Rappelons que l'OCDE a classé la France très loin des autres nations Occidentales en comptant 40 % d'illettrés en France (capacité à lire, comprendre et résumer en cinq lignes un texte simple de 20 lignes)
Enfin, sur les 13 meilleurs lycées parisiens sur le résultat au bac, 11 sont .... privés.

PS : 6 157 117 salariés du public, plus 5 millions de retraités du public (!), plus les conjoints = 18 millions de bulletins de vote. On comprend tout.
A quand l'abolition des privilèges ?
Un chiffre à retenir : les fonctionnaires représentent 27 % de la population active ayant un emploi, alors que chez les autres pays du G7, on ne dépasse jamais 13 %.
Dégraissons le Mammouth et le reste !



.Quand le public manipule le privé...
Les cortèges de grévistes du secteur public battent le pavé pour la parité des retraites "public-privé". S'il n'y a qu'eux dans la rue, c'est évidemment parce qu'ils défendent becs et ongles leurs énormes avantages. Et s'ils comptent tant sur le privé, ce n'est pas pour les défendre, mais pour qu'il paye, en majeure partie, la facture.
En 2002, les retraites de la fonction publique ont représenté 45 milliards d'euros, payés à 85 % par l'impôt. En 2030, elles représenteront plus de 100 milliards d'euros. Déjà l'année dernière, il a fallu ponctionner... 830 millions d'euros au régime privé vers le régime public. Rien d'étonnant quand on sait que :
- Dans le public, on cotise 37,5 années, dans le privé 40 années.
- Dans le public, on est embauché une fois pour toute. Pas de chômage. Quand on commence, on sait à quel âge on devra s'arrêter.
- Dans le public, le cumul emploi/retraite est permis.
- Dans le public, les hommes partent à la retraite à 58,5 ans et les femmes à 57,7 ans. Dans le privé, les hommes partent en moyenne à la retraite à 61,2 ans et les femmes à 62,1 ans.
- Dans le public, 42 % des hommes et 50 % des femmes liquident volontairement leur retraite avant 60 ans. Dans le privé, pas de retraite possible avant 60 ans.
- Dans le public, les hommes profitent en moyenne de 23 ans de retraite et 24 ans pour les femmes. Dans le privé, les hommes profitent en moyenne pendant 13, 6 années de leur retraite et les femmes pendant 14,7 ans.
- Dans le public, le taux de cotisation est de 7,85 %, dans le privé de 9,55 à 11,35 %.
- Dans le public chaque année manquante ampute la pension de 2%, dans le privé, de 10%.
- Dans le public, la pension est calculée sur les 6 derniers mois, dans le privé sur les 25 meilleures années.
- Dans le public, 20 % des agents sont augmentés moins d'un an avant leur départ pour augmenter leur retraite.
- Dans le public, les fonctionnaires touchent en moyenne 75 % de leur dernier salaire. Dans le privé, 60 %.
- Dans le public, la pension de réversion n'est pas plafonnée. Dans le privé, elle l'est.
- Dans le public, la revalorisation de la pension suit la revalorisation des traitements. Dans le privé, elle varie en fonction de l'indice des prix. En dix ans, la revalorisation des pensions des fonctionnaires a été le double de celle des pensions du privé.
- Dans le public existe un système de retraite par capitalisation : la Préfon. Pas dans le privé.
- Dans le public, la pension moyenne d'un fonctionnaire est de 1 458 euros, celle d'un salarié du privé est de 899 euros.
- Dans le public, le minimum vieillesse est de 944,87 euros, dans le privé 577,91 euros.
- Dans le public, 7 700 fonctionnaires touchent le minimum vieillesse, Dans le privé, ils sont 375 000 à percevoir ce minimum. C'est-à-dire que 98 % des retraités pauvres sont issus du privé.

N'hésitez pas à faire circuler ce billet à votre carnet d'adresses. La réforme des retraites passent par l'information du plus grand nombre !
Sauvegarde Retraites, association Loi 1901 indépendante de toute formation politique, syndicale ou professionnelle, rassemble tous les citoyens qui veulent obtenir un système de retraites plus efficace et plus juste.