Les jours du monde tel que nous
le connaissons sont comptés. Comme les passagers du Titanic, nous
fonçons dans la nuit noire en dansant et en riant, avec l’égoïsme
et l’arrogance d’êtres supérieurs convaincus d’être « maîtres
d’eux-mêmes comme de l’univers ». Et pourtant, les signes
annonciateurs du naufrage s’accumulent : dérèglements climatiques
en série, pollution omniprésente, extinction exponentielle d’espèces
animales et végétales, pillage anarchique des ressources. Nous
nous comportons comme si nous étions seuls au monde et la dernière
génération d’hommes à occuper cette Terre : après nous, le
déluge…
Cet essai de Nicolas Hulot est un cri d’alerte avant de céder
au désespoir : si nous tous, riches comme pauvres, ne modifions
pas immédiatement notre comportement pour faire « mieux avec
moins » et mettre l’écologie au centre de nos décisions individuelles
et collectives, nous sombrerons ensemble, car nous sommes sur
le même bateau.
• Le syndrome du Titanic, Nicolas Hulot. 300 pages, 18 €.
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