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ARCHIVES LIBRACTU (site web disparu)
Base de donnée libre actu 01 Table story_element Programme Lou Portail Généré le : Lundi 14 Octobre 2002 à 17:36

 






- 2 - '2001-02-27 23:03:11', '"A qui appartiennent les connaissances ?"', 'Article de Philippe Quéau, Directeur de la division de l'information et de l'informatique de l'Unesco, dans le Monde diplomatique de Janvier 2000 : " LOIN d'être une simple adaptation technique à la « société de l'information », l'évolution du droit de la propriété intellectuelle est un enjeu politique... "

Lire', '', NULL, 0);




- 3 - '2001-02-27 23:08:51', '"Confessions d'un voleur"', 'Laurent Chemla, avril 2000 : << Je suis un voleur. Je vends des noms de domaines. Je gagne beaucoup d'argent en vendant à un public qui n'y comprend rien un simple acte informatique qui consiste à ajouter une ligne dans une base de données. Et je vais gagner bien davantage encore quand, la pénurie artificielle ayant atteint son but, le commerce mondial décidera d'ouvrir quelques nouveaux TLD qui attireront tous ceux qui ont raté le virage du « .COM » et qui ne voudront pas rater le virage suivant. >> Lire', '', NULL, 0);




- 1 - '2001-02-27 22:43:48', '"Comment manipuler les médias : 101 recettes subversives"', 'Patrick Farbiaz, 1999, Édition Denoël. Assez de théorie, passons à la pratique : plus d'excuses, il y a dans ce bouquin de quoi se ré-approprier une bonne part de parole confisquée. L'auteur éprouve une jubilation communicative pour l'imagination déployée face à l'oppressions médiatique. Il s'essaie, en introduction, à une typologie de ces nouvelles résistances.', 'Passionnant, mais je regrette qu'il n'ait pas réellement perçu toute la portée efficacement subversive des logiciels libres, du copyleft, et plus généralement de l'irrésistible progression vers la libération des savoirs humains (voir à ce sujet son introduction, et son chapitre no copyright). Je resterai cependant longtemps reconnaissant à Patrick Farbiaz de m'avoir fait découvrir 100 autres mouvements passionnant, alors que je n'en connaissais qu'un (ou presque)... Et, du coup je me dis qu'il m'en reste peut-être encore 1000 autres à découvrir... Les illustrations de Martin Veyron sont tellement drôles que l'on a une envie irrépressible de les scanner et de les photocopier pour les partager avec la terre entière :-) D'autre part, ce bouquin, de type dictionnaire, aurait pu faire un chouette site web, interactif, populaire, et en constante amélioration. Dommage d'en avoir concédé les droits exclusif de publication pour je ne sais combien d'année :-(

Si vous me permettez une petite digression, le fonctionnement actuel du livre représente un immense gâchis pour la progression du savoir humain... ne pas tenter de rémunérer autrement les créateurs que l'en imposant artificiellement de la rareté là où il y a abondance pour tous, c'est véritablement un crime contre l'intelligence. Et pourtant une bande d'irresponsables (la plupart des éditeurs, producteurs et diffuseurs de savoir), de peur de perdre une partie de leur pouvoir et par incapacité d'imaginer des alternatives, tentent de culpabiliser ceux des citoyens qui échangent, archivent, remixent et dupliquent à l'infini la culture, l'intelligence et le savoir. N'employez pas SVP l'expression "piratage", c'est un terme de propagande ! Mais soyez conscient que pour débloquer cette situation immorale (le développement de la culture est bridé au détriment de l'intérêt général, l'éclosion spontanée d'une bibliothèque universelle à même de réduire les inégalités Nord-Sud est réprimée), il est plus efficace de créer et diffuser en toute légalité des œuvres libres, protégés par des licences de type copyleft, que de promouvoir gratuitement -et clandestinement - des œuvres propriétaires pour le compte de vos ennemis. Fin de la digression :-)

"[Page 11...] Les sept familles de la résistance médiatique [...]
1. Les pirates et les détourneurs [...]
2. Les abolitionnistes et boycotteurs [...]
3. Les militants [...]
4. Les médias libres [...]
5. Les consuméristes et défenseurs des droits [...]
6. Les éducateurs et démystificateurs [...]
7. Les réappropriateurs et braconniers [...]

Quatre sources d'inspiration [...]
1. Les courants utopistes du dadaïsme au cyberpunk [...]
2. La désobéissance civile et la non-violence [...]
3. La libre circulation des idées et des hommes : retour à Voltaire[...]
4. Critique des médias et médias alternatifs [...]"


Au dos du bouquin :
"Les médias vous manipulent ! vous subissez, les bras croisés, la dictature du journal de 20 heures, les commentaires 'éclairés' des faiseurs d'opinion et les assauts permanents de la publicité. La communication informatique vous envahit. Internet vous affole. Le politically correct vous déprime. Que faire ?
Guide de bord plus que leçon théorique, ce livre est indispensable à qui veut résister à l'intoxication médiatique. Du boycott total au canular féroce, du piratage de satellite au hacking hight tech, du rapt symbolique à l'outing salutaire, du pastiche malin au zapping final : 101 recettes subversives illustrées par le très incorrect Martin Veyron.
Pour tous ceux qui veulent dépasser les éternels discours désabusés sur la domination des médias, voici le manuel de guérilla du XXIème siècle.
Patrick Farbiaz est un activiste antimédias de la première heure. Il est notamment l'un des créateurs de l'association Les Pieds dans le PAF. "


Fiche de lecture Fréquence Libre', '', 0);







- 4 - '2001-02-27 23:26:26', '"Prêter (un livre) n'est pas voler (son auteur)"', 'Les Petits Libres n°35, 10F, aux éditions mille et une nuits (Arthème Fayard), Mai 2000. Au dos du bouquin : "Tout emprunt de livre en bibliothèque tue-t-il les ventes en librairie ? Chaque lecteur doit-il, de sa poche, acquitter un droit à l'auteur du livre ? Depuis un an, la polémique est vive et divise un secteur jusqu'alors solidaire dans la défense du livre. Face à Droit d'auteur (Stock, 2000) de Michel del Castillo, cinq auteurs prennent position contre la logique du prêt payant : réclamer l'instauration de ce système, n'est-ce pas entrer dans une logique contre la lecture ?"', '"Sommaire :
Michel Onfray : Contre l'incendie des bibliothèques
Baptiste-Marrey : Le petit Castillo portatif
Jean-Marie Laclavetine : Picrochole et le prêt payant
Question de Henriette Zoughebi à Daniel Pennac
François Bon : Une bibliothèque, comment ça marche ?"


Michel Onfray, Contre l'incendie des bibliothèque
"[Page 11 ...] On ne peut demander à un éditeur, un diffuseur, un distributeur, un libraire de travailler à perte, de pratiquer son métier en philanthrope, en amoureux de la chose imprimée pour lequel seul prime le contenu. L'économie relève de lois en parfaite opposition avec celle de la culture : d'un côté la marchandise destinée à dégager le maximum de profits, de l'autre l'objet qui transmet du savoir, de l'intelligence, de la culture. [Page 17 ...] On dissimule mal que dans ce combat on cherche des arguments rationnels pour défendre et illustrer une cause passionnelle puisqu'elle engage ce qui semble le plus cher à la plupart, tous âges, toutes professions, toutes intelligences, toutes catégories sociales confondues : le portefeuille. [...]

[Page 22 ...] l'Unesco a fait paraître en 1972 un manifeste sur la bibliothèque publique dans lequel on peut lire précisément une déclaration pour la gratuité totale. [...] le service public suppose un accès facilité à la bibliothèque par la situation géographique, par des horaires à même de répondre aux besoins de la plupart, par une décentralisation permettant de diffuser les livres dans les lieux où l'usager est privé de mobilité : hospices, hôpitaux, prisons, mais aussi zones rurales, banlieues ou campagne reculées et habitées par des personnes incapable de se déplacer. Le service public, aux antipodes du prêt payant qui exclut un grand nombre d'individus et concentre la fréquentation du livre entre les mains de personnes déjà favorisées, obligerait idéalement à la gratuité intégrale et à l'ouverture le soir tard, sept jours sur sept. Le combat est moins dans la réalisation d'une société culturelle close sur elle-même, repliée sur la reproduction sociale, que dans l'avènement d'une civilisation du savoir intégré dans des flux, des circulations, des dynamismes, des mouvements et des logiques centrifuges. [...]

[Page 32 ...] On achète moins de livres parce qu'ils coûtent trop cher et ils sont trop coûteux parce que leurs prix engraissent des intermédiaires pour lesquels la culture compte pour zéro, triple zéro. Christian Jacq les fait vivre, pas Maurice Blanchot. Désigner l'emprunteur et les bibliothèques comme responsables de cette désaffection des librairies, c'est éviter de braquer le projecteur sur les faiseurs de marge obscènes, puis concentrer le rayon lumineux sur des victimes expiatoires, faibles, dépourvues de défenses, donc plus faciles à égorger.[...]

[Page 34 ...] Précisons : je n'ai jamais appelé à l'abolition des droits d'auteur autrement que comme horizon indépassable de l'écriture, de l'édition et des activités en rapport avec le livre. Je n'aurais pas la sottise d'en appeler à leur suppression pure et simple, notamment parce qu'ils représentent les quatre cinquièmes de mes revenus... En revanche, je suis parti en guerre, et je mène toujours le combat, contre l'idée du droit d'auteur comme point de mire, obsession de l'écriture - ou de la publication. Car penser ainsi, c'est se condamner à indexer sa production sur le maximum de revenus possibles, pensables et souhaitables. [...] L'abondance de ces livres marchandises tue le livre digne de ce nom, privé de place dans le circuit saturé par la circulation de ces produits dopés par le marché. [Page 37 ...] En réduisant le droit d'auteur à la prime ajoutée à un salaire qui, lui, procède d'un autre métier, l'écrivain construit sa liberté, se garantit de l'opportunisme et du cynisme et prévient sa plume du plus mauvais destin qu'on puisse lui réserver : la prostitution. [...]

[Page 39 ...] On écrit requis, sans pouvoir faire autrement, sur le mode de la vocation, du sacerdoce, de l'appel auquel on ne peut résister. Comme naguère les prêtres, les moines et les moniales, comme toujours les artistes, les poètes, l'écrivain relève de l'urgence existentielle qui ignore les formes du calendrier ou les petitesses bourgeoises, mesquines et fonctionnaires des comptables de leur temps. Écrire avec son argent, c'est se dispenser de le faire avec son sang. [page 41 ...] Le fantasme de l'auteur vivant de sa plume a perclus le monde de l'édition. [...] Pourtant rien n'est moins vrai. Ceux qui en vivent - une cinquantaine en France - publient des livres que personne ne voudrait signer mais dont tout le monde souhaiterait empocher les bénéfices...[...]"


Baptiste-Marrey : Le petit Castillo portatif
Réponse aux propos tenus par Michel del Castillo dans Droit d'auteur

"[Page 51] J'ai signé l'Éloge des bibliothèque comme "écrivain public bénévole"; de fait, je n'ai pas vu un sou d'à-valoir, heureux que ce texte dérangeant soit porté à la connaissance des lecteurs. J'ai donc failli aux règles du professionnalisme. [...] 97% des auteurs ont un autre métier. [...]

[Page 52] assimiler la lecture en bibliothèque à une contrefaçon, n'est-ce pas excessif, Monsieur Lindon ? Même Castillo en ressent quelques gêne. [...] Que l'on appartienne aux 288 (moins quelques désistements) auteurs favorables au prêt payant ou aux 327 favorables au prêt gratuit, il me semble que la manière dont une profession a été, à plusieurs reprises, traînée dans la boue sans que sa tutelle ait cru bon d'élever la voix - appelle réparation. [...]

[Page 57] Internet a beaucoup fonctionné au cours de ce conflit. Ce qui n'a pas été que positif. Les insanités de quelques-uns ont beaucoup encombré la Toile et ont eu un retentissement qu'elle ne méritaient pas : elles ont sérieusement desservi la cause des bibliothèques et de la lecture. [...] Je propose [...] un armistice et que chaque auteur négocie avec son éditeur, s'il souhaite ou non que ses livres soient prêtés librement en bibliothèque. En ferait foi un papillon en quatrième de couverture (qui ne serait pas plus hideux que le code-barres). [...] Nul ne doute que les jeunes auteurs trouveront là les moyens financiers de se consacrer pleinement à la littérature. [...]

Jean-Marie Laclavetine : Picrochole et le prêt payant
"[Page 63...] Étrangement, alors que ce secteur s'apprête à entrer dans une période de grands bouleversements, et que sur le front d'internet ou du prix unique européen, par exemple, des combats moins médiatisés mais autrement primordiaux sont déjà engagés, cette bruyante guerre picrocholine s'est cristallisée sur un aspect secondaire de la vie du livre, la fouace fatale du prêt payant. [...]

[Page 65...] La population restant attachée à la lecture publique, comme elle l'est à la sécurité sociale, il convenait de la prendre par les sentiments. Les éditeurs ne se battent pas pour de l'argent, a-t-on ainsi pu entendre, mais pour un principe sacré, celui du droit d'auteur. Au cours des nombreux débats publics auxquels j'ai participé, j'ai eu face à moi des gens qui s'offusquaient qu'on leur pose ces simples et triviales questions : "Combien ?" "Comment?" "Pour qui ?" Planant dans les sphères éthérées de la philosophie pure, ils brandissaient les droits de l'homme en culpabilisant les emprunteurs irresponsables qui condamne à la misère l'écrivain solitaire dans sa mansarde. 'Toute peine mérite salaire' [...]

[Page 70, Lettre à Jérôme Lindon...] Je précise que, pour ma part, je suis hostile aux inscriptions payantes dans les bibliothèques. Les sommes recueillies ne représentant que 3% du budget de fonctionnement des établissements (cf. Borzeix), j'en conclus que les collectivités qui ont décidé d'instaurer des frais d'inscription élevés le font dans un autre objectif : celui d'éloigner des bibliothèques une frange non désirable de la population. Ce n'est qu'une hypothèse, bien sûr... [...] Le droit essentiel de l'auteur, c'est celui d'être lu, et les bibliothèques jouent en ce sens un rôle indispensable, complémentaire de celui des librairies. [...] Le respect du droit d'auteur, dans votre projet, consiste en fait à rémunérer :

1) Les éditeurs, au premier rang desquels Vivendi (marchand de téléphones et de robinets) et Lagardère (marchand de canons), qui sont les deux piliers de la corporation.

2) La SOFIA, émanation de la SGDL, qui a démontré son intransigeance et son efficacité dans la défense des écrivains en bradant, avant même que les discussions avec le gouvernement aient commencé, 50% des droits d'auteurs au SNE. On comprend très bien pourquoi il était capital pour cette société d'emporter ce "marché" contre la SCAM, lorsqu'on lit dans les journaux les comptes-rendus d'audits effectués sur d'autres sociétés de gestion, qui captent jusqu'à un tiers des sommes collectées afin d'assurer leurs "frais de fonctionnement".

3) Les auteurs qui en ont le moins besoin, les plus vendus donc les plus empruntés, lesquels sont en général ceux qui contribuent le moins à la vitalité de la création littéraire. [...]"

Question de Henriette Zoughebi à Daniel Pennac
"[...] Dans mon esprit, la notion de "service public" est tout simplement cette conscience horizontale de l'existence de tous par chacun et de chacun par tous, et des droits élémentaires assortis à cette existence. Le droit à l'instruction en fait évidemment partie. À mes yeux, il comprend le libre accès à la lecture pour tous, à commencer par ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter des livres (livres qui, à mes yeux, ne sont pas des biens de consommation comme les autres). D'où la nécessité d'une bibliothèque gratuite. Quand à l'importance du service public dans la création littéraire contemporaine, permettez-moi d'éluder, toute aide publique est, évidemment, bienvenue, mais la création est affaire entre soi et soi. [...]"

François Bon : Une bibliothèque, comment ça marche ?
Site internet : http://www.remue.net/
" Une bibliothèque, comment ça marche ? On pourra lire ce texte en se recréant l'illusion auditive d'une pièce de cinq francs qui tombe à chaque fois qu'on cite le titre d'un livre. Il s'agit de savoir si ces bâtiments, les gens qui y viennent et le travail qui s'y fait est une chance ou une tire-lire, un poumon ou un parcmètre, pour que vive et survive l'art d'écrire, le goût de lire. Dans la grande caverne de cette mutation où tous nous marchons en aveugle, pour ne pas se tromper de cible dans l'examen, ce texte est le récit d'une stricte observation continue, tous un samedi, d'une bibliothèque municipale, celle de Bobigny, Seine Saint-Denis. [...]"


Extrait de Que Choisir, juin 2000
<< [...] Question : pourquoi le débat resurgit-il précisément aujourd'hui alors que la loi sur la propriété intellectuelle permettant aux écrivains de s'opposer aux prêts gratuits date de... 1957 ? En partie parce que ces derniers se sentent menacés par l'essor d'Internet : il faut tenir bon sur le principe du droit d'auteur, faute de quoi il sera impossible de contrôler la diffusion des oeuvres sur le web. Mais surtout parce que la lecture publique a connu dans les dernières décennies un essor considérable. [...] >>


LIENS

Contre le prêt payant en bibliothèque, un dossier de www.remue.net

Dossier : Droit de prêt, par l'Association des bibliothécaires français (ABF)', '', 0);







- 5 - '2001-02-27 23:42:25', 'Copyleft : les termes imprécis du débat.', 'Pas toujours facile d'expliquer la géniale efficacité de la subversion juridique du copyleft. Exemple parmi d'autres sur un forum du Scarabé en mai 2000... Lire

Quelques textes qui permettent de faire le point :', '<< La GPL: fréquemment citée, rarement lue, encore moins comprise. Il n'a jamais été question de proposer ou d'exiger d'y placer tout et n'importe quoi. Elle s'applique exclusivement aux programmes d'ordinateurs[3]. Si on souhaite appliquer la GPL hors de son champ d'action initial, il faut que ces excursions se limitent aux informations techniques, d'intérêt général . Une licence, comme la vérité, est relative aux objets sur lesquels elle porte. Richard Stallman a d'ailleurs récemment donné une intéressante conférence à ce sujet, distinguant trois types d'oeuvres: >>
Le Verbe est le Sens, Sébastien Blondeelk, April, 2000

<< Le Copyleft contient la déclaration normale du copyright, affirmant la propriété et l'identification de l'auteur. Cependant, il donne certains des autres droits implicites dans le copyright normal: il stipule que vous n'êtes pas seulement libre de redistribuer ce travail, mais que vous êtes libre également de le modifier. Cependant, vous ne pouvez revendiquer avoir écrit le travail original, ni non plus revendiquer que ces changements ont été faits par quelqu'un d'autre. Finalement, tous les travaux dérivés doivent être également placés selon ces termes.[...] Certaines restrictions du copyright - telles que la distribution et la modification - ne sont pas très pratique pour la «Cybérie», la communauté démocratique, apolitique et libre que constitue le monde numérique fonctionnant en réseau. [...] La simple publication dans le «domaine public» ne marchera pas, parce que certains essayeront d'abuser de la situation à leur profit en privant les autres de la liberté. [...] >>
Appliquer le copyleft à de l'Information de type non logiciel, Michael Stutz

<< C'est pour cette raison fondamentale que la GNU General Public License est écrite de cette manière - comme un copyleft. Tout code ajouté à un programme couvert par la GPL doit être un programme libre, même s'il est placé dans un fichier séparé. Je mets mon code disponible pour une utilisation dans des logiciels libres, et pas pour un usage avec des logiciels propriétaires, afin d'encourager ceux qui programment des logiciels à les faire libres. Je suppose que comme les développeurs de logiciels propriétaires utilisent le copyright pour nous empêcher de partager, nous, coopérateurs, pouvons utiliser le copyright pour donner aux autres coopérateurs un avantage bien à eux : ils peuvent utiliser notre code. >>
Copyleft: Idéalisme Pragmatique, par Richard Stallman, 1998

<< " [...] 2.2 LA LIBERTÉ DE DIFFUSER, D'INTERPRÉTER (OU DE REPRÉSENTATION). Vous pouvez diffuser librement les copies de ces oeuvres, modifiées ou non, quel que soit le support, quel que soit le lieu, à titre onéreux ou gratuit si vous respectez toutes les conditions suivantes: - joindre aux copies, cette licence à l'identique, ou indiquer précisément où se trouve la licence, - indiquer au destinataire le nom de l'auteur des originaux, - indiquer au destinataire où il pourra avoir accès aux originaux (originels et/ou conséquents). [...] >>
Licence Art Libre v1.1, Copyleft Attitude, juillet 2000

<< Car cette notion, exprimée notamment par les logiciels libres, est tout sauf l'anarchie mais l'encadrement par un système de licence de la liberté des utilisateurs comme des programmateurs: étudier l'environnent juridique de la création contemporaine peut donc apporter à la matière. De plus, la seule définition stricte du terme de Copyleft qui peut être donnée de manière objective est…. un calembour dont Richard Stallman est à l'origine. Le Copyleft ne doit donc pas s'entendre comme une notion précise, ce terme n'est repris par aucun texte de loi ni décision de jurisprudence et ne possède donc aucune valeur juridique. >>
Le copyleft ou l'état des interrogations quant à l'impact des NTIC en tant qu'élément déstabilisateur des règles de propriété intellectuelle, David Geraud, 12 novembre 1999

<< Certaines pratiques sont claires aussi, et coupent court à toute difficulté, comme celles des promoteurs des logiciels dits libres, qui ne révoquent pas le droit d'auteur, mais se servent du droit d'auteur de manière en quelque sorte subversive, pour réaliser un partage de l'information, et de l'exploitation. Au point que certains on dit que l'on n'était plus - jouons sur les mots - dans un registre de copyright, mais de copyleft. >>
Propriété intellectuelle et nouvelles technologies. A la recherche d'un nouveau paradigme. Conférence de Michel Vivant, Septembre 2000, dans le cadre de l'Université de tous les savoirs.', NULL, 0);







- 6 - '2001-02-27 23:58:54', 'Propriété intellectuelle et nouvelles technologies.', 'A la recherche d'un nouveau paradigme

par Michel Vivant, juriste, 16 septembre 2000. "[...] Je me bornerai simplement à observer que la fonction du droit est souvent de gérer la rareté et que l'on peut se demander si, ici, le droit d'une certaine manière, ne fabrique pas, avec l'aide des techniciens, la rareté. [...]" Lire ou écouter', '', NULL, 0);







- 7 - '2001-02-28 00:10:37', 'Révolution et « Réaction nobiliaire »', 'Dans une chronique de La Recherche n°336, novembre 2000 : << Face à ces défis nouveaux, les entreprises traditionnelles ou même nouvelles sont saisies d'un syndrome qui rappelle singulièrement celui de la réaction nobiliaire à la veille de la Révolution. >> Lire', '', NULL, 0);







- 8 - '2001-02-28 00:14:31', 'Console Dreamcast : les protections anti-copie contournées !', 'Décembre 2000 : Une équipe de bidouilleurs allemand, "Utopia", a développé cet automne un boot-CD permettant de lancer tout type de CD (jeux copiés, lecteurs de MP3 et VCD, émulateurs...) alors que la Dreamcast était bridée pour ne lire que les GDrom (format proriétaire de 1Go). Lire', '', NULL, 0);







- 9 - '2001-02-28 00:28:14', 'Une nouvelle grille de lecture ?', 'A l'image du féodalisme terrien du moyen-âge européen, la plupart des multinationales se créent des rentes en confisquant le savoir. Pour arriver à leurs fins, elles confisquent également le pouvoir en imposant leurs propres règles de droit international, au détriment évident de l'intérêt général, et en contradiction flagrante avec l'idéologie libérale dont elles se réclament.', 'Comment pourront-elles convaincre l'opinion publique mondiale, notamment celle du tiers-monde, de renoncer à l'abondance de savoirs numériques ? Par quelle propagande arriveront-elles à nous convaincre qu'il est nécessaire de créer artificiellement de la rareté sur les oeuvres numériques, alors que le gateau est partageable à l'infini ?

En parallèle, de nouvelles pratiques "utopiques" se développent massivement. De plus en plus d'individus, d'associations, d'entreprises, d'états... contribuent activement à la réalisation d'une bibliothèque universelle libre, soit par intérêt bien compris ou par idéalisme, mais le plus souvent sans même en avoir conscience. Jusqu'à présent, rien ne semble pouvoir arrêter la progression de ce mouvement insaisissable mais très efficace, basé sur le partage du savoir et la création en réseau. Le mouvement du logiciel libre constitue actuellement l'exemple le plus avancé de cette coopération productive inédite. Mais il préfigure sans doute d'autres bouleversements sans précédent.

De l'issue de cette concurrence dépend le visage futur de la société mondiale. Et, quelques soient nos idées... il est désormais impossible de comprendre le monde actuelle (et ses contradictions :-) sans se doter, entre autre, d'une grille de lecture manichéenne (elles le sont toutes) de type "information libre" contre "information propriétaire", "libéralisme" contre "nouveau féodalisme", "domaine public mondial de l'information" contre "banques de données et brevets aux mains des multinationales", "savoir gratuit et accessible à tous" contre "marchandisation du savoir", "abondance de savoir numérique" contre "rareté artificiellement maintenu par la répression"...


D'autres brouillons théoriques en vrac', NULL, 0);







- 10 - '2001-02-28 00:36:02', '"Vivendi-Universal : la clé, c'est le portail"', 'Dans les cahiers du cinéma du mois de Décembre 2000, Anne Ballylinch étudie le projet de fusion de Vivendi-Universal en vue de la création d'un portail Internet qui possède à la fois l'accès et le contenu. Dans le même genre, on a droit chaque années à la killer-application commerciale qui va enfin marginaliser le web libre...', ' Mais ce coup-ci la force de frappe déployée est impressionnante. Heureusement les consommateurs n'accepteront jamais que l'on crée artificiellement de la rareté là ou le numérique offre l'abondance, et on peut compter sur eux pour partager joyeusement la culture en tube de Vivendi-Universal :-).

Extraits
" Grosso modo, dans le cas de produits numériques, les coûts supportés par l'entreprise sont ventilés entre de très lourd investissement en recherche et développement, et de très faibles frais de diffusion. [...] Pour être économiquement viable, les entreprises de la nouvelle économie doivent au départ pouvoir bénéficier d'une rente de situation. Ceci afin d'empêcher l'arrivée de concurrents sur le marché (de poser des barrières à l'entrée), de fixer librement leurs prix et de disposer d'une masse potentiellement infinie de consommateurs pour amortir leurs investissements. [...] Il est prouvé que les barrières à l'entrée du marché 'ne sont jamais aussi élevées que lorsqu'un producteur réussit à coupler deux prestations complémentaires' "

" [...] Vivendi Universal sera producteur, éditeur et diffuseur, à l'échelle mondiale, de films, de musique, [...], de programmes télévisés, de jeux, d'information, d'éducation. [...] La fusion entre Vivendi, Seagram et Canal+ ne sonnera pas le glas de la production cinématographique, loin de là. [...] Sa naissance pourrait en revanche porter avec elle l'annonce de temps toujours plus difficile pour les derniers indépendants dont les productions ne seront visibles ni sur Vizzavi, ni chez ses futurs concurrents."

Repères : Vivendi détient 100% de Havas, 44% de Cegetel (SFR), 49% de Canal+





Pour plus d'info, vous pouvez éventuellement lire : Dan Schiller, monde diplo janvier 2001,
L'ACCORD VIVENDI-UNIVERSAL, Un prédateur à l'ère d'Internet

" L'industrie des médias se transforme autour d'une nouvelle génération de produits et de services liés à Internet. C'est, en tout cas, le pari que fait le secteur. De gigantesques conglomérats sont mis sur pied afin de prendre le contrôle d'une programmation variée et des systèmes de distribution qui vont avec. "

Commentaire perso
S'ils gagnent leur pari, on est mal. Moi je vous propose un autre pari : ils n'arrivent pas à rentabiliser et font faillite, les consommateurs s'amusent massivement à copier et à partager, et deviennent des consom'acteurs, créateurs en réseau d'oeuvres d'art et de savoirs copyleftés, armés de licences contagieuses et protégés contre toute récupération par les séquestrateurs actuels de la culture. Et cela par plaisir, en se contrefichant des théories de partage du savoir. Le partage est déjà de fait pratiqué discrètement mais effectivement sans grand discours. Cela paraît déjà trop naturel à beaucoup pour que cela vaille la peine d'en parler. On parie combien que Vivendi se casse les dents ? Rendez-vous sur Vakooler !



Extrait d'un article de Oncle Bernard dans le Charlie Hebdo spécial Toulouse (décembre 2000 ou janvier 2001 je crois) : << Aux municipales, les Toulousains auront à faire un choix décisif : Vivendi ou Vivendi. Qu'ils votent ou qu'ils s'abstiennent, qu'ils fassent confiance à Douste, à Simon, ou à Ticky Holdago, Jean Marie Messier s'en cogne : le vrai patron, c'est lui. En quinze ans de pouvoir, le vassal Baudis a tout refilé à son suzerain : l'eau, le câble, les parkings, la télé locale, le traitement des déchets. Par le biais du catalogue Universal, Messier peut même se targuer d'un droit de propriété sur Zebda "ce petit groupe de toulousains", comme ce mange-tout les a appelés sur France Inter >>



Suivre l'actualité avec le dossier du journal Le Monde :
Vivendi Universal, naissance d'un géant de la communication.', NULL, 0);







- 11 - '2001-02-28 00:47:59', '"Quand l'édition se met à la page du web"', 'Dans le Monde des Débats de décembre 2000, entretien recueillis par Julien Brunn entre Jean-Pierre Arbon (00h00), François Gèze (La Découverte-Syros), Michel Valensi (les éditions de l'éclat). "Certains, comme les éditions de l'éclat, se situent dans la continuité des perspectives généreuses de l'Internet..."', '<< ... ils y voient la possibilité d'offrir gratuitement aux lecteurs des livres électroniques, créant des "communautés de lecteurs" qui, pour autant, n'en finiraient pas avec le livre papier. Jean-Pierre Arbon, créateur de la première maison d'édition totalement en ligne en France, n'y voit lui, que la continuation, par d'autres moyens, du métier d'éditeur, comme François Gèze, des éditions La Découverte-Syros, qui se méfie des grands élans pour la gratuité.

[...] Jean-Pierre Arbon : [...] Une des idées principales qui a présidé à la création de 00h00 était que, grâce à l'évolution technologique, on pouvait, pour la première fois depuis des siècles et même depuis les débuts de l'écriture, dissocier le texte de son support, et ainsi diffuser des savoirs ou des histoires, toujours plus nombreux, d'une manière plus économique et plus efficace, avec une distribution qui fasse l'économie de ce gâchis. [...]

Michel Valensi : Le système actuel de diffusion et de distribution du livre est en effet problématique et peu efficace, mais je ne suis pas convaincu par l'efficacité du système de circulation de ce que Jean-Pierre Arbon appelle des textes numériques. Actuellement, la relation à l'objet-livre n'est pas satisfaite par ce qu'offre le téléchargement. [...] La question de fond est donc, à mes yeux, celle-ci : comment va-t-on concilier ce dont nous avons été nourris, le papier et la colle, dont nous avons manifestement encore besoin, et cette volonté de dynamiser la circulation ? Mon idée et mon expérience est qu'il n'y a pas exclusion de l'un par l'autre. Au contraire : le numérique dynamise le papier. À condition que le numérique respecte son originalité, c'est à dire qu'il soit gratuit. Nous avons des objets-livres qui ont été travaillés pour arriver à leur état d'objet : la mise en page, la correction des épreuves, l'impression. Lorsque commence la distribution, le livre est dans l'ordinateur sous la forme d'un fichier numérique, et il y reste. Du point de vue de notre maison d'édition, le fait de mettre à disposition ce savoir ne nous coûte rien. On va donc simplement permettre aux internautes d'accéder à l'intégralité de ces textes, à ce savoir non matérialisé. Et ce gratuitement, puisqu'il ne nous en coûte rien de plus. Mais je vais signaler à celui qui consultera l'ouvrage en ligne tout ce qui a permis la mise en ligne de cet ouvrage, à savoir le livre, l'objet-livre et son réseau de distribution. [...]

Les livres mis en ligne connaissent même quelquefois une vente - en tant qu'objet - supérieure aux autres. Ce qui signifie que cet effort de mise à disposition du savoir gratuit peut permettre la constitution d'une communauté de lecteurs. Et cette communauté de lecteurs, forgée par la circulation électronique des textes, doit en retour prendre conscience de la nécessité de l'existence de ces objets que sont les livres. Le double support du livre et du numérique offre enfin la possibilité de donner sa chance à une économie du don à l'intérieur de l'économie marchande. Cette idée de gratuité des formats numériques est développée dans le petit traité sur le "lyber" publié (par les éditions de l'éclat, évidemment) dans le volume Libres enfants du savoir numérique. Il est en vente dans les meilleurs librairies et disponible gratuitement sur le Net.

François Gèze : Ce que décrit Michel Valensi - la double circulation, dont la partie électronique serait gratuite - n'est que le résultat de l'état actuel de la technique. Il constate que la libre circulation numérique d'un livre n'empêche en rien sa vente dans les librairies. Mais c'est uniquement parce que le téléchargement n'aboutit en effet aujourd'hui, malgré certains perfectionnements, qu'à un état appauvri du texte. Le téléchargement ne peut donc pour l'instant intéresser qu'un public qui a besoin d'ouvrages spécialisés, très techniques, de recherche. C'est un tout petit public aujourd'hui, mais dans quelques années, on verra sans doute apparaître de vrais appareils, bon marché et qui ressembleront de plus en plus physiquement à un livre, avec une qualité de lecture qui sera la même que celle du papier. Du reste il existe déjà une catégorie de livres qui a presque entièrement migré sur le numérique et pour lequel le papier disparaît, ce sont les encyclopédies.[...]

[...] Donc, il faut être tout à fait pragmatique. Et notamment sur la gratuité. Je partage le souci de Michel Valensi s'il s'agit de défendre la "gratuité" de l'acte de création : il est en effet essentiel que celui-ci reste en dehors de la pure logique marchande, faute de quoi on sera submergé par les faux livres, "créés" et conçu pour répondre à l'attente supposée du plus grand nombre. Mais dès lors qu'une œuvre de l'esprit (individuelle ou collective) librement et "gratuitement" créée a vocation à être reproduite en nombre pour être mise à la disposition des lecteurs, il est absurde à mon sens de continuer à parler de gratuité : de quoi vivraient dans ce cas tous ceux - l'auteur lui-même, l'éditeur, le diffuseur-distributeur, le libraire, le bibliothécaire - dont le travail permet ce passage du créateur au lecteur?

Ceux qui font l'apologie de la gratuité indifférencié invoquent souvent l'utopie de la constitution de "communautés" du savoir. Je suis très sceptique à ce sujet, notamment parce que la relation au savoir est d'abord singulière avant d'être collective. Ce vain espoir participe de cette idéologie de la gratuité qu'a véhiculé toute une partie des créateurs de l'informatique et du web, lesquels malgré eux, ont fait le lit d'empires commerciaux. L'exemple de Linux est emblématique à cet égard. Ce logiciel coopératif mondial, généreux et gratuit, est maintenant exploité par des sociétés qui le récupèrent, l'adaptent, et vendent ces adaptations : ce sont même les cotations en Bourse parmi les plus élevées aujourd'hui aux États-Unis ! Plutôt que de rêver à une économie du don qui aboutit à de gigantesques hold-up, il vaut donc mieux réfléchir à une organisation réaliste du marché.

Le marché est là, il est dominant, et on ne peut pas faire comme si on allait créer une sphère du don qui s'en séparerait totalement. Le véritable enjeu consiste plutôt à contrôler les forces du marché, à créer des règles, et notamment de rémunération juste des auteurs et de leurs éditeurs, pour éviter un emballement anarchique qui débouchera inéluctablement sur les abus les plus scandaleux.

Jean-Pierre Arbon : Il est encore beaucoup trop tôt pour se faire une idée précise de la manière dont se présente l'avenir du prix du livre dans l'univers numérique. Mais il n'y a pas de raison pour que ça se présente différemment de ce qui se passe dans le domaine du papier. Un texte ou un livre disponible sous format numérique, c'est une nouvelle édition, un travail éditorial, contrairement à ce que prétend Michel Valensi, mais il n'est pas pour autant nécessaire que cette édition soit vendue au même prix qu'une édition traditionnelle sur papier. [...]

[...] On peut donc très bien imaginer que d'ici trois ou quatre ans, une librairie offre sur table ou en rayon les livres de forte vente, et à la demande, mais en impression immédiate, les livres plus rares.[...]

François Gèze : [...] frais d'archivage numérique [...] frais, nouveau, de promotion sur le web [...] en faisant confiance à des professionnels - les libraires en ligne - qui sauront trier le bon grain de l'ivraie [...] le travail d'édition proprement dit, qui repose d'abord sur la sélection. On estime en France à un million et demi le nombre de manuscrits qui sont produits par nos concitoyens chaque année, pour 40 000 titres effectivement édités. Ce tri, la mise en forme éditoriale et technique des textes, la promotion des livres, voilà l'essentiel de notre travail d'éditeur. Au final, quel que soit le mode de diffusion, par téléchargement ou impression de proximité, le travail d'édition sera rigoureusement le même. Et ce travail aura un coût.

Jean-Pierre Arbon : [...] Un certain nombre d'auteurs, et plus particulièrement de jeunes auteurs, utilisent des possibilités que la machine à écrire interdisait : ils créent des liens hypertexte, mélangent les médias [...]"


LIENS

Compte-rendu du colloque européen de Strasbourg du 29 et 30 Septembre 2000, L'économie du livre dans l'espace européen.

Rapport de la Commission de réflexion sur Le livre numérique mai 1999 (Rapport Cordier)

HyperNietzsche', NULL, 0);







- 12 - '2001-02-28 00:55:54', '"DVD : la zone interdite"', 'Ou quand le capitalisme découvre les charmes du protectionnisme... Suite à la décision du gouvernement français d'interdire la vente des DVDs zone1 (Etats-Unis), Libération a préparé un dossier (18 décembre 2000) sur le découpage de la planète en zones DVD.

La fièvre du DVD: nouveau format, nouvelles inquiétudes.

La planète découpée en zones Les lecteurs ne lisent pas tous les DVD. Sauf si on bidouille.

Le décret Tasca interdisant la vente des DVD zone 1 indiffère les accros.

Editorial : Technologie de rupture.

Histoires de pirates chinois.', '', NULL, 0); - 13 - '2001-02-28 01:07:45', '"La guerre des brevets"', 'Daniel Aronssohn in Alternatives économiques n° 188, janvier 2001, page 59

" Une frénésie de dépôts de brevets sur des logiciels a saisi les Etats-Unis. Une pratique, qui, paradoxalement pourrait nuire à l'innovation. "', '" Une guerre économique : l'explosion récente des dépôts de brevets est le résultat d'une dérive dans l'utilisation de cet outil à des fins de guerre économique. Il ne s'agit plus de défendre des inventeurs, mais d'accorder à des firmes des droits sur des idées fréquemment triviales et souvent utilisées par d'autres depuis longtemps, dans le but d'évincer la concurrence."

" Les droits acquis sur des dizaines de milliers de trouvailles de ce type font en quelque sorte l'effet d'un champ de mines. Il devient de plus en plus difficile pour un programmeur de ne pas "mettre le pied", à son insu, sur des idées ou des algorithmes déjà protégés. La menace de batailles juridiques interminables pèse sur l'ensemble de l'industrie du logiciel, au détriment des firmes les plus petites, qui n'ont pas les moyens financiers de se battre, ni de se constituer des portefeuilles de brevets. "

" Les brevets sont une pratique juridique née dans le cadre de l'économie industrielle. Elle doit être certainement repensée dans le cadre de la nouvelle économie immatérielle, où l'information se confond avec le produit et où l'échange de savoir est à la base de la création de valeur."


LIENS

Breveter l'oeuf pour empêcher la poule de pondre
Sebastien Cavenet, 31 août 2000

L'AFUL brevète le passage aux 35 heures
Aful, 15 novembre 2000

Tout savoir sur les brevets logiciels en 15 minutes, sur le site d'Eurolinux

Sauver l'Europe des Brevets sur les Logiciels, Richard Stallman

Une réforme des brevets n'est pas suffisante, Richard Stallman', '', 0);







- 14 - '2001-02-28 01:27:15', 'Tascataxe : faire payer les auteurs bénévoles...', 'Janvier 2001

Taxe sur le numérique : c'est Mozart qu'on assassine ! (April) Lire

Nous sommes tous auteurs de la société. (Antoine Moreau, Copyleft Attitude) Lire

Tascataxe, un Cheval de Troie ? (Olivier Blondeau, tribune dans le Monde) Lire', '', NULL, 0);







- 15 - '2001-02-28 01:35:53', 'Le "pillage numérique" ne passera pas !', 'Une revue de web de Arnaud Gonzague mis en ligne le 3 janvier 2001 pour le magazine Transfert.

<< Dans une diatribe enflammée, la procureur générale, américaine Janet Reno, annonce la couleur : il faut que cesse le "pillage numérique" pour le plus grand bien des USA. >>

Lire', '', NULL, 0);







- 16 - '2001-02-28 01:43:05', 'Act-Up : "L'OMC menace la survie de 100 000 séropositifs"', 'Communiqué d'ActUp du 6 février 2001

"Le gouvernement de Mr Bush estime que cette loi, qui permet à 100 000 personnes atteintes du Sida de survivre avec des traitements antiviraux génériques, met en danger les brevets de ses compagnies pharmaceutiques." Lire

et 1er décembre 2000 : "Sida, mort sous brevet". Lire', '', NULL, 0);







- 17 - '2001-02-28 02:07:32', 'Décryptage du génome humain : libre ou propriétaire ?', 'Dans Libé du 12 février 2001 : "La bataille du génome. Deux projets présentés aujourd'hui, l'un public l'autre privé, décryptent la quasi-totalité du génome humain" et "Querelle de propriété sur les gènes : Les américains accordent des brevets. Pas les Européens". Le dossier génome de libé.
', '"Cette combinaison de 30 000 gènes qui fait l'homme", Corinne Bensimon, Libé 12 février 2001.
<< [...] Leur lecture, accessible à tous les chercheurs de la planète, permettra, au cours du présent siècle, de comprendre l'homme, et de mieux lutter contre ses maladies. [...] Le Consortium public est sous le choc. Il redoute une privatisation des séquences générées par Celera, via le jeux des brevets, alors que sa politique est de livrer dans une banque de données publique les séquences d'ADN au fur et à mesure de leur identification.[...] >> Lire

"Querelle de propriété sur les gènes", Denis Delbecq, Libé 12 février 2001.
<< Les américains accordent des brevets. Pas les européens. Faut-il accepter les brevets sur le vivant et distribuer ainsi aux inventeurs un monopole sur l'utilisation des gènes ? [...] Deux députés médecins, le français Jean-François Mattei et l'Allemand Wolfgang Wodarg, ont lancé une pétition en avril sur l'Internet. 'Considérant que le génome humain est un patrimoine commun de l'humanité, je refuse l'appropriation des séquences génétiques qu'induit la logique des brevets et m'oppose donc à la transcription en l'état de la directive européenne 98/44/CE'[...]. Lire

"Contre l'appropriation des gènes" Par Maurice Cassier et Jean-Paul Gaudillière, 28 juin 2000
<< Industriels et innovateurs nous répètent que la généralisation des brevets de gènes est un signe d'évolution de notre système de recherche, qu'elle est condition sine qua non de la recherche appliquée, de l'invention de nouvelles techniques et finalement du progrès médical. >> Lire

Pétition à succès contre les brevets de gènes, 25 mai 2000
<< Par cet alinéa, la directive européenne autorise donc les brevets sur les séquences géniques. Elle se fait ainsi le porte-voix de l'industrie pharmaceutique qui considère qu'un gène est une molécule qui, une fois isolée et éventuellement reproduite par synthèse, est assimilable à n'importe quelle molécule chimique, brevetable. >> Lire', NULL, 0);







- 18 - '2001-02-28 02:25:23', 'Directive européenne sur les droits d'auteurs dans la société de l'information', '"Les eurodéputés ont adopté, mercredi 14 février, en seconde lecture, la directive européenne sur les droits d'auteurs dans la société de l'information.'Les consommateurs auront moins de droits en ligne que hors-ligne", dénonce le BEUC (Bureau européen des unions de consommateur) dans un communiqué' (article transfert.net)', '
L'Europe protège la création en ligne, Jean Quatremer, Libération 15 février 2001
<< L'Internet crée des solidarités inattendues: auteurs, interprètes et producteurs, Européens et Américains, tenants de «l'exception culturelle» et partisans du libre marché, ont essayé de convaincre le Parlement européen de protéger les droits qu'ils possèdent sur leurs œuvres et qu'ils estiment menacés par le réseau. >> (l'article)


Résolution législative du Parlement européen sur la position commune arrêtée par le Conseil en vue de l'adoption de la directive du Parlement européen et du Conseil sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information (9512/1/2000 - C5-0520/2000 - 1997/0359(COD))', NULL, 0);







- 19 - '2001-02-28 02:31:26', '"Le libéré des chaînes"', 'Télérama, 7 février 2001 : "David Guez héberge pas moins de huit cents chaînes sur teleweb.org ! Avec un credo : contrer le système marchand."
  • Article Télérama
  • Teleweb.org', 'David Guez (extrait de l'article) :

    << Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, on peut court-circuiter le secteur audiovisuel classique (producteur, diffuseur...) et trouver des contre-modèles à TF1 ou à Multimania. >>

    << Je ne suis pas un marchand. Je considère Teleweb comme une œuvre artistique publique, un truc qui à terme doit appartenir à tous.>>

    << être salarié dans une boîte privée, ça bloque ta liberté >>

    << La rencontre et le partage, des notions finalement très religieuses, c'est ce qu'il y a de plus important pour moi dans l'art. Le système des galeries et le milieu ultralibéral de l'art contemporain, ça ne m'intéresse pas.>>


    Lu sur le site :

    PROJET : << Lorsque j'ai décidé de créer teleweb, c'est dans un esprit de liberté et de partage des connaissances et des ressources du réseau. Je pense que l'art à cette fonction primordiale de donner sens à un médium, en l'occurence le réseau et les nouvelles images. Il manquait une pierre à l'édifice pour le rendre entierement libre et autonome : son ouverture en open source et sa co-gestion avec des entreprises associatives ou publiques qui défendent les valeurs communautaires et de liberté d'expression. >> David Guez.', NULL, 0);







    - 20 - '2001-02-28 02:41:30', 'Pire ratage au Millia : Jospin déclare la guerre aux copieurs.', '<< [...] il a été confié au Comité National de la Lutte Anti-contrefaçon la tâche de réfléchir en collaboration avec les secteurs concernés, le ministère de la culture et de la communication, celui de l'éducation nationale et le secrétariat d'état à l'industrie à une campagne d'information sur le piratage. Je souhaite que cette initiative débouche dès la rentrée prochaine.>>', 'Millia 2001 : Jospin au micro de Sebastien Manssour
    << Le gouvernement soutient également la lutte contre le piratage. Certains utilisateurs peu scrupuleux n'hésitent pas à cracker, comme vous dites, les logiciels et jeux pour se les approprier gratuitement et les diffuser. Ce comportement prédateur est inacceptable : si les oeuvres de l'esprit et les droits de leurs auteurs sont protégés dans les domaines de la musique, de la littérature ou du cinéma, il doit en être de même pour la création numérique. La mise en place d'une économie des contenus numérique suppose un usage licite et sécurisé des oeuvres diffusée en ligne.

    Pour limiter le piratage, il nous faut également sensibiliser le grand public aux conséquences de cet acte illégal. A cet effet, il a été confié au Comité National de la Lutte Anti-contrefaçon la tâche de réfléchir en collaboration avec les secteurs concernés, le ministère de la culture et de la communication, celui de l'éducation nationale et le secrétariat d'état à l'industrie à une campagne d'information sur le piratage. Je souhaite que cette initiative débouche dès la rentrée prochaine.>>


    "Jospin l'anti-craqueur. Accompagné de Catherine Tasca, Lionel Jospin a inauguré hier le huitième Milia et dénoncé le piratage des 'prédateurs'". Libération 13 février 2001.
    << Lionel Jospin a estimé que le développement d'une économie des contenus multimédias supposait "un usage licite et sécurisé des œuvres diffusées en ligne, permettant aux auteurs d'être rémunérés" >>. Lire


    "L'industrie du multimédia à la recherche d'un profit incertain", Antoine Jacob, Le Monde, 14 février 2001
    << "Personne aujourd'hui ne peut savoir de façon certaine où seront générés les revenus" de demain, concède Jean-Marie Messier, le patron de Vivendi Universal, numéro deux mondial de la communication. Peu importe, laisse-t-il entendre, puisque "d'où qu'ils viennent, ils resteront à l'intérieur du groupe"... >> Lire (ben merde alors)


    ----------------------

    Question : comment fait un étudiant en multimedia pour apprendre à utiliser le logiciel Macromedia Flash, dont la version de démonstration n'est utilisable que 30 jours.

    Réponse : Il achète 2500 francs une licence avec sa bourse d'étude, et mange des pattes pendant 3 mois ? Non, mauvaise réponse. Il télécharge très simplement un crack sur internet, qu'il exécute dans le répertoire du logiciel Flash. C'est grace à cela, et à bien d'autres astuces illégal mais pratiquées par tous, et à leur talent créatif bien sur, que les créateurs multimédias français sont aussi renommés. Accessoirement, c'est grace à ces pratiques que Macromedia a pu s'imposer comme unique pluggin (de fait) d'animation vectorielle en ligne.

    Conclusion : Bon, c'est pas parce qu'ils l'ont fait, qu'on doit le leur faire. Si on a les moyens, il est chaleureusment recommandé de leur acheter leurs CDs multimédias. Mais c'est quand même incroyable que personne ne se rendent compte que l'on marche la tête en bas, que l'on nage en pleine hypocrisie, que les CDs ne seront jamais suffisament sécurisés, et qu'il est débile de proposer d'envoyer le gestapo dans les cours de récréation. Un peu d'imagination que diable ! Zéro pointé pour Jospin. J'espère qu'il rendra une meilleure copie au prochain contrôle :-)', '', 0);







    - 21 - '2001-02-28 02:51:00', '"La justice belge va inculper des Napstériens"', 'L'info sur tranfert.net (lire), linufr.org (lire) et escape_l (lire). Et "Echec à Napster et à l'art gratuit" Le Monde, 19 février 2001, Véronique Mortaigne cherche en vain des arguments pour défendre des maisons de disques...qui la nourrissent musicalement à l'oeil )-: (Lire).', '', NULL, 0);







    - 22 - '2001-02-28 02:58:19', '"Sur le Net, copier n'est pas voler"', 'Ariel Kyrou in Libé, 23 février 2001 : << Ne pensez-vous pas que ces adjectifs de «pilleurs» et de «prédateurs» pourraient qualifier avec un peu plus de justesse les labos pharmaceutiques et les géants de l'agroalimentaire qui brevètent à tour de bras au mépris de la santé publique? >> Lire', '', '', 2);







    - 23 - '2001-02-28 02:59:47', '"Php-Nuke, conte moderne de la société de contribution"', 'Davduf sur le minirezo, 23 février 2001 : << Où comment un programme génère un esprit. Celui de l'open source, de la libre attitude, du tous ensemble. >> Lire', '', NULL, 0);







    - 24 - '2001-03-01 16:18:27', '"Vivendi Universal bloque la route de Napster"', '<< On a suffisamment martelé que le peer-to-peer était l’avenir pour que même les Majors le comprennent. Selon l’expression du chanteur Sting, "on ne fera pas revenir le génie dans la bouteille".
    Et ce n’est sans doute que le début des étripages entre majors. La guerre des partenariats, des standards sécurisés, des portails et des logiciels de partage de fichier ne fait que commencer dans la musique en ligne. S’accorder tous avec Napster, ç’aurait été trop beau, non ? >> NON ! SI ? :-)
  • Vivendi Universal bloque la route de Napster (Transfert.net)', '', NULL, 4);







    - 25 - '2001-03-01 16:42:47', 'Bradley M. Kuhn : GNU GPL comme incarnation du rêve américain - n'en déplaise...', '<< Surprise, il va de soi, lorsque, la semaine dernière, j'entendis le vice président de Microsoft condamner la GNU GPL comme étant en totale contradiction avec les fondements de notre Amérique. >>

  • L'article sur Linux Today
  • Les commentaires sur Linuxfr', '', NULL, 0);







    - 26 - '2001-03-02 16:24:26', 'Entrevue avec Fred Alpi (musique libre)', '"Tu es auto-produit et utilise Napster pour diffuser ta musique. Comment en es-tu arrivé là ?

    Je considère qu'avant toute chose, ma musique doit circuler pour vivre. Internet est pour moi comme une grosse radio.

    Qu'est ce qui t'as motivé pour ne pas aller vers une maison de disque, dont les discours se veulent actuellement très rassurants face aux artistes ?

    Depuis toujours, je fais de la musique avec le même esprit, celui d'une liberté de création totale. Il faut donc dans ce cas tout faire soi-même, c'est pour cela que j'ai créé mon propre label et que je suis mon propre producteur."

  • Interview Techmag.net
  • Commentaires Linuxfr', '', NULL, 0);







    - 27 - '2001-03-02 16:37:22', 'Open Cola Revolution !!!', '"1.2 - What?!?
    Sorry. It's way too easy to have fun here. Anyway, OpenCola™ is a Cola style soft drink that is produced and distributed under the terms of the GNU General Public License.

    1.3 - You aren't serious. Are you?
    We never joke about sugar water. Some things are too sacred."

  • Le site Open Cola !
  • La Faq Open Cola', '', NULL, 0);







    - 28 - '2001-03-02 16:45:03', 'Manif anti-tascataxe à la villette', '"Le site vachealait.com (de l'association "Les Defenseurs du Numérique") appelle à manifester pacifiquement demain Samedi [3 mars 2001] à 10:00 contre la taxe Tasca.

    [...] Il faut savoir qu'hier encore la commission Brun-Buisson s'est réunie pour envisager l'extension de la taxe aux disques durs.[...]"

  • La news et les commentaires sur Linuxfr', '', NULL, 0);







    - 29 - '2001-03-03 14:14:16', 'Copyleft Party au webbar le 03 Mars 2001', 'Génération/Création/Transformation d'oeuvres le 03 mars au webbar de 15 heures à minuit par les intervenants de Copyleft Attitude.
    Copies, distributions et transformations de travaux réalisés sous Licence Art Libre.
    Créations et co-créations de nouvelles oeuvres libres en direct.
    On-line, off-line, images, musiques, performances: on a le droit de copier, de diffuser, de transformer les oeuvres! Et le public aussi.
    Avec: Bobig, Daltex, Frédéric Goudal, Ariel Kyrou, L.L. de Mars, Ed Mole, Antoine Moreau, Neos, Christian Roy, Thierry Vende.
    Festival du web/Fête de l'internet: Webbart 32 rue de Picardie 75003 Paris.
    Le 03 mars 2001 de 15h à minuit.

  • Site de la copyleft party', '', '', 0);







    - 30 - '2001-03-05 18:46:22', 'Projet pour garantir une couverture indépendante de la presse', 'au 1er Forum Social Mondial, et pour démontrer la viabilité du travail intellectuel partagé, comme alternative à la mercantilisation de l’information

    << 3. Pour réaliser cet objectif, la CIIIn ["Ciranda" Internationale de Information Indépendante] va transposer au journalisme le concept qui a permis l’épanouissement, ces dernières années, de ce qu’on appelle “software libre” : le copyleft. Derrière ce jeu de mots sémantique, il y a une alternative. Pour affronter le pouvoir des grandes corporations qui veulent contrôler l’information, rien de mieux que le savoir partagé. >>

  • Texte du projet
  • Qui a déjà adhéré ?

    (Remarque : cette news doit dater de début janvier 2001)', '', NULL, 0);







    - 31 - '2001-03-06 12:16:25', '"Contre l'apartheid médical : Stratégies mondiales pour la santé populaire"', '<< Dans sa lutte contre le sida, le Brésil connaît des succès remarquables : grâce à sa campagne de distribution gratuite de médicaments, le nombre de décès annuel a été divisé par deux en quatre ans. Début février 2001, les états-Unis attaquaient cette politique devant les tribunaux de l'Organisation mondiale du commerce, pour défendre les brevets de leur industrie pharmaceutique. Dans le même temps la firme indienne Cipla proposait à Médecin sans frontières des génériques à prix cassés... La guerre du médicament est ouverte, et les pays du Sud sont en ordre de bataille >> Philippe Demenet, monde diplo, mars 2001

  • Les articles du Monde Diplomatique
  • Biopirates et biocorsaires, Richard Stallman
  • Sida : premier sommet international pour les génériques
  • Les médicaments des pauvres en procès, Libe 5 mars
  • GlaxoSmithKline plaide pour le maintien des brevets (yahoo actu)
  • Commentaires linuxfr', '', NULL, 0);







    - 32 - '2001-03-19 02:41:08', 'Rencontre avec Richard Barbrook à Paris le 20 mars 2001', '
    Rencontre avec l'innovateur,
    Dr. Richard Barbrook, Université de Westminster.

    Sujet : Hypermédia.
    L'internet est sujet de discussions sans fin, mais
    combien de personnes ne l'ont-ils pas considéré comme
    le cheval de Troie cachant une révolution?
    "Dans les années soixante, les révolutions étaient
    portées par les gens brandissant des drapeaux sans les
    rues. Les rêves les plus utopiques sont aujourd'hui
    réalisés via l'utilisation des dossiers MP3 diffusés
    sur le web ou envoyés par e-mail. C'est une
    révolution silencieuse...", pense Dr Richard Barbrook.
    Il fait partie d'un groupe de spécialistes des
    médias, du design, et des technologies qui, ensemble,
    ont créé le premier cours Master d'hypermédia en
    Grande-Bretagne.
    L'hypérmedia est un système de recherche
    d'informations intégré dans un ordinateur qui permet à
    l'utilisateur de fournir ou d'accéder aux textes,
    enregistrements audio et vidéo, photos et graphiques
    informatiques relatifs à un sujet particulier.', 'Sommes-nous "communistes" sans nous en rendre compte,
    utilisant notre accès illimité à Interne pour échanger
    de l'information gratuite. Ainsi, les notions
    traditionelles du marché de copyright sont-elles
    vouées à disparaître? La place du marché sera-t-elle
    forcée à reconsidérer sa situation et à développer
    d'autres voies afin de faire du profit en remerciant
    la circulation de l'information sur Internet? Quel
    type de conséquence aura ceci sur les groupements
    traditionnels sociaux? C'est le travail du Centre de
    l'Hypermédia, situé à l'Université de Westminster, en
    Grande-Bretagne de répondre à ces interrogations.

    Quand? Où?
    Mardi 20 mars 2001
    14h00-17h00
    Laboratoire du Futur
    3 rue Treilhard
    75008 Paris
    Métro : Miromesnil', NULL, 2);







    - 33 - '2001-03-27 17:53:37', 'Public Library of Science', '"12.000 scientifiques de 112 pays différents demandent que les revues scientifiques et les universités mettent à disposition de tous, sur Internet, leurs informations. En effet, les abonnements aux revues scientifiques, qui réaliseraient un chiffres d'affaires annuel de 20 millions de dollars (140 millions de francs), sont bien trop chers et empêchent les pays pauvres d'avoir accès à ces informations cruciales. Le British Medical Journal montre l'exemple et propose déjà la totalité de ses articles gratuitement sur son site, six mois après leur parution dans la version papier du journal. Néanmoins, les scientifiques demandent que toutes ces informations, trop dispersées, soient réunies sur le site de la bibliothèque publique de la science (Public Library of Science), et organisées dans une base de données afin d'en faciliter l'utilisation. Le site de la bibliothèque, sur lequel on peut signer la lettre ouverte que lancent des personnalités de la médecine et des sciences vivantes, devrait commencer à mettre en ligne des textes en Septembre 2001."

  • http://www.publiclibraryofscience.org/', '(Pour info, ce texte de présentation en français de la Public Library of Science, provient d'un post de Maurice Ronai sur la liste de diffusion escape_l.)



    Presque au même moment, ailleurs...

    Sur la liste de diffusion JLISTE@HOME.EASE.LSOFT.COM
    "De : wild medito
    Date : Tue, 27 Mar 2001 08:41:02 +0200
    Objet : I) NYT (USA) 20/03 Des revues medicales optent pour la mise en ligne gratuite

    Des revues medicales optent pour la mise en ligne gratuite

    Dans le secteur de la presse medicale ou certaines revues realiseraient un chiffre d'affaires annuel de 20 millions de dollars, les abonnements prohibitifs empechent les universites ou les bibliotheques des pays pauvres de disposer de cette information. Pour y remedier, une revue comme le British Medical Journal a decide de fournir gratuitement sur Internet la totalite de ses articles. De son cote, le New England Journal of Medicine, dont la majeure partie de son dernier numero est deja disponible en ligne, pense desormais ajouter ses archives sur le reseau. En revanche, le Journal of the American Medical Association reste attache a une politique de
    limitation d'acces a l'information medicale. Dans ce domaine, Internet represente incontestablement un outil qui derange, obligeant ou Encourageant les acteurs du secteur a repenser leurs objectifs et a reevaluer leurs devoirs en matiere d'ethique professionnelle."



    Les réactions ne se sont pas faites attendre... mais ne voyant pas personnellement d'intérêt à la tournure que prend le débat, je me contente de vous filer les liens, on ne pourra pas dire que je censure : post sur escape_l et article de Serge Benaderette du Panorama du médecin sur 0plus0.

    Si le sujet vous intéresse, je vous conseille donc plutôt d'aller flaner sur le site anglophone Public Library of Science et de relire ce vieil article :

    Pour une politique de contrôle des droits d'auteurs
    Bernard Lang, 30 Août 1997
    " [...] A ce jour, l'essentiel du travail de publication [scientifique] est fait par les chercheurs : écriture des articles, organisation et gestion des comités éditoriaux, lecture et sélection des articles retenus. Le rôle des éditeurs est devenu dans la plupart des cas tout à fait minime, se bornant à l'impression et à la diffusion (et, parfois, un peu de présentation). Dans ce contexte, reste-t-il bien raisonnable de continuer à leur donner un contrôle exclusif de nos publications, nous interdisant par là-même une diffusion plus souple et moins chère par des moyens numériques, que nous sommes capables d'assurer nous-même, l'archivage pouvant être assuré par les divers centres de documentation et bibliothèques de la planète. En outre, cela réduirait le prix élevé de l'accès à ces informations, qui contribue à en tenir à l'écart les communautés et pays les plus pauvres, voire les PME. [...]"
    Lire ce texte en entier', NULL, 0);







    - 34 - '2001-03-28 01:37:33', 'Qui sont les prédateurs d'aujourd'hui ?', 'La chronique d'Olivier Blondeau
    Le Monde Interactif
    Edition du mercredi 28 mars 2001

    << [...] Avec l'avènement de l'immatériel conçu comme une des sources premières de productivité et de richesse, l'économie passe d'une logique fondée sur l'échange de marchandises à une logique reposant sur le contrôle de l'accès à la connaissance. Ce que l'on s'acharne à qualifier de " nouvelle économie " n'est en fait qu'une tentative visant à pérenniser modèles économiques et rapports de domination de l'ère industrielle. Les entraves juridiques et technologiques au mouvement des connaissances, loin d'avoir pour seule motivation la juste rémunération des auteurs, visent en fait à réintroduire de la pénurie dans un domaine qui, jusqu'à présent, était celui de l'abondance. [...] >>

  • Article du Monde Interactif', '', NULL, 0);







    - 35 - '2001-04-07 21:50:32', 'Le MIT mettra ses cours en libre accès', 'Le Massachusetts Institute of Technology prévoit de mettre la quasi-totalité de ses cours en ligne gratuitement sur le net dans les 10 prochaines années.

    Alors que les autres universités américaines ont déjà commencé à spéculer sur les cours de leurs professeurs, avec optimisme mais probablement en vain, le MIT considère que, étant donné que cela ne peut pas concurrencer les véritables cursus universitaires, il a plus à gagner à les mettre en ligne.

    Il s'agit certe d'un acte généreux qui bénéficiera aux étudiants et chercheurs du monde entier, mais cette université espère aussi initier un mouvement de même nature que celui des logiciels libres, et ainsi obtenir de nombreux retours en terme de réputation et de feedback.

    Espérons que les universités françaises en prendront de la graine.

  • Article de Transfert (fr)
  • Article MIT news (en)
  • Article Wired (en)
  • Article Technologie Review (en)', '', '', 0);







    - 36 - '2001-04-10 19:52:07', 'La propriété intellectuelle, c'est le vol.', 'Samedi 7 avril 2001
    (LE MONDE)

    Daniel Cohen
    http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--170287-,00.html

    "La propriété intellectuelle est d'une tout autre nature. Lorsqu'une idée a été trouvée, rien ne fait obstacle à son usage par tous, sinon la propriété intellectuelle elle-même. Alors que la propriété tout court rend possible l'appropriation d'un objet, le droit de propriété intellectuelle la restreint. Mourir d'une maladie dont le remède existe déjà n'est pas comme envier le propriétaire d'une paire de mocassins qu'on voudrait porter à sa place : ce n'est pas seulement injuste au sens ordinaire du terme, c'est inutile, "inefficient" au sens économique. Les jeunes qui utilisent Napster ne raisonnent pas autrement."', '', NULL, 0);







    - 37 - '2001-04-10 21:15:26', '17 avril 2001 : Journée internationale des luttes paysannes', '"[...]
    NON AUX OGM ET AUX BREVETS

    Nous dénonçons les OGM en agriculture parce-qu'ils sont nuisibles pour les agriculteurs, les consommateurs et l'environnement. Nous protestons contre les brevets et les "semences mortes" qui donnent des plantes avec des semences non fertiles, ce qui veut dire que les paysan(nne)s et producteurs sont obligé(e)s de les acheter chaque année. De ce fait, nous sommes dépendants des multinationales qui finalement nous excluent de la production. Il n’est pas possible que cette richesse et diversité créée par les paysans se convertisse en propriété privée de quelques entreprises multinationales.', 'OUI AUX SEMENCES PAYSANNES

    En ce qui concerne les semences, les droits paysans ont un profond caractère historique: ils existent dès que l'homme a créé l'agriculture à fin de pourvoir à ses besoins.

    Ces droits restent valables, car nous préservons la biodiversité, et nous les ratifions par le renouvellement permanent et l’amélioration des ressources. Nous sommes ceux qui protègent les ressources génétiques en agriculture.

    Nous sommes les dépositaires de l' effort et des connaissances de ces générations qui ont créé cette diversité biologique agricole et c'est pour cela que nous exigeons d'être reconnus dans notre droit.

    Via Campesina propose que, concernant les semences, soient reconnus les droits des paysans participer au contrôle et au pouvoir de décider le futur des ressources génétiques.

    Il faut abolir les brevets sur le vivant et faciliter l’établissement de règles juridiques différentes qui respectent le caractère collectif de ces droits et qui respectent le libre accès aux ressources génétiques.

    Il faut interdir les semences mortes et autres technologies qui empêchent les paysans de reproduire leur propre semence.
    [...]"

  • Lire le communiqué de presse complet de Via Campesina, Mouvement paysan international.
  • Site de la Confédération Paysanne', NULL, 0);







    - 38 - '2001-04-21 16:18:01', 'Les compagnies pharmaceutiques abandonne le procès contre l'Afrique du Sud !', '<< C'EST une grande victoire que viennent de remporter, à Pretoria, les malades du sida des pays pauvres. En abandonnant, le 19 avril 2001, le procès intenté trois ans plus tôt au gouvernement sud-africain, les plus grandes compagnies pharmaceutiques mondiales subissent une humiliante défaite. Face à une opinion publique qui, dans le monde entier, s'est mobilisée en faveur de l'accès aux traitements - suite à la campagne lancée en juillet 2000, depuis la Conférence de Durban, par des activistes sud-africains -, ces firmes ont vu de jour en jour l'étau se resserrer autour d'elles. [...]>>

  • Dossier Monde Diplomatique', '', NULL, 0);







    - 39 - '2001-06-03 03:15:53', 'MULTITUDES N° 5 MAI 2001', 'PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE , COPYRIGHT , BREVETS, / QUELQUES AGENCEMENTS SUBJECTIFS POSÉS SUR L'INTERNET

    Le passage à une économie qui se fonde essentiellement sur le savoir et la coopération impose la nécessité d'une mutation du concept même de "propriété intellectuelle". En effet, lorsque le processus productif se présente essentiellement comme "coopération entre cerveaux", le contrôle sur de l'innovation, les connaissances et les données devient un enjeu majeur. D'un côté, nous assistons ainsi à une série d'offensives des entreprises multinationales et de groupes d'intérêts pour pérenniser ou susciter des enclosures sur les biens immatériels. De l'autre, un certain nombre de sujets sociaux poussent par leurs pratiques à une redéfinition de la propriété intellectuelle, tentant par là-même à se protéger des effets dévastateurs de la logique des brevets.', 'EN-TETE
    5 o Yann Moulier-Boutang
    Les dévots, mai 68 et le réseau : sur les " pédophilies " imaginaires

    MAJEURE
    13 o Aris Papathéodorou
    Propriété intellectuelle, copyright, brevets

    17 o Yann Moulier-Boutang
    Richesse, propriété, liberté et revenu
    dans le " capitalisme cognitif "

    37 o Anne Latournerie
    Petite histoire des batailles du droit d'auteur

    63 o Richard Stallman
    La Liberté ou le Copyright ?

    66 o Thierry Laronde
    Propriété intellectuelle et brevets logiciels. Théorie et pratique

    78 o Mélanie Clément-Fontaine
    Sur la valeur juridique de la licence publique générale de GNU

    82 o Richard Stallman
    La licence GNU GPL et l'" American Way "

    86 o Entretien avec Blicero
    Un espace de déconstruction et construction.
    L'experience du Loa Hacklab de Milan

    92 o Severin Tagliante
    L'abondance culturelle réservée aux riches !

    101 o Alessandro Ludovico
    Le magma contradictoire de la musique en réseau

    109 o Ariel Kyrou
    La musique en ligne ? Un service public !

    114 o Luce Libera
    268 millions de poèmes et quelques.
    De l'immoralité des droits moraux

    125 o Act Up-Paris
    Des génériques à tout prix

    ICONES

    134 o François Schuiten

    INSERT

    146 o Eben Moglen
    L'anarchisme triomphant.
    Le logiciel libre et la mort du copyright

    MINEURE

    186 o Richard Barbrook
    Le cyber-communisme, ou le dépassement du capitalisme dans le cyberespace

    200 o Franco Berardi, dit " Bifo "
    Techno-nomadisme et pensée rhizomatique

    209 o Pierre Lévy
    L'anneau d'or : intelligence collective et propriété intellectuelle


    221 o Jean-Louis Weissberg
    Émergence d'une figure politique en milieu numérique

    HORS CHAMP

    234 o Jean-Christophe Royoux
    Les travailleurs du temps libre et la reconfiguration de l'espace public :
    quelques hypothèses sur le travail de Pierre Huyghe

    LIENS

    248 o Éric Thébault
    Lettre à Multitudes sur le débat sur l'humanitaire


    115 FRANCS FRANCO DE PORT AUX Éditions EXILS 2 Rue du Regard 75006 Paris', NULL, 0);







    - 40 - '2001-06-03 03:22:58', 'LES MAUVAIS COMBATS DU CONSEIL DE L'EUROPE', 'Nous sommes tous des cybercriminels
    Page 3, Monde diplomatique, Mai 2001
    Par PHILIPPE UAÉUQ

    << [...] Mais, jusqu'à présent, ces organisations multilatérales n'avaient pas « criminalisé » les atteintes à la propriété intellectuelle, préférant se situer sur le terrain du droit civil et du droit commercial. Après les controverses sur la brevetabilité des logiciels informatiques, l'affaire des brevets sur les médicaments - et l'abandon par 39 multinationales pharmaceutiques du procès que leurs filiales avaient intenté à l'Etat sud-africain pour bloquer une loi sur la production de médicaments antiviraux génériques - a marqué l'irruption, dans un débat public alors confiné aux seuls émissaires des ayants droit, d'associations représentant les usagers et la prise en compte de la défense de l'intérêt public contre certains intérêts sectoriels.

    Hasardons une réponse : n'est-il pas plus facile de faire passer ce genre de mesures dans le cadre du Conseil de l'Europe, où certains intérêts spéciaux (éditeurs, groupes de communication) sont particulièrement bien défendus, plutôt que dans le cadre de l'OMPI ou même de l'OMC, relativement plus ouvertes aux intérêts des pays en développement, parce que ceux-ci y sont majoritaires ? [...] >>

    Article du Monde Diplomatique de Mai 2001', '', NULL, 0);







    - 41 - '2001-06-03 03:50:44', 'La «hacker attitude», modèle social pour l'ère post-industrielle', '<< [...] Les mêmes mots reviennent toujours: la passion, le jeu, le plaisir, l'échange et le partage. Cette attitude des hackers s'oppose radicalement à l'éthique protestante, telle qu'elle est définie par Max Weber, et qui domine le monde d'aujourd'hui: celle du travail comme devoir, comme valeur en soi. Où vous devez juste effectuer votre travail, peu importe en quoi il consiste. Où la souffrance est même assez noble. Cette attitude caractérise l'ère industrielle. Dans l'éthique hacker, vous faites quelque chose que vous trouvez intéressant et gratifiant en soi, grâce auquel vous pouvez vous réaliser et créer quelque chose qui a une valeur sociale. [...] >>

    Interview de Pekka Himanen, par Florent Latrive, Pour Libération', '', NULL, 0);







    - 42 - '2001-06-03 03:59:26', 'Interdit,un logiciel de copie de DVD est diffusé sous forme de poèmes, films...', 'PIRATEZ COMME CA VOUS CHANTE

    << [...] Pour Corley et ses nombreux supporters, un code informatique n'est rien d'autre qu'un discours, et à ce titre il est protégé par le sacro-saint Premier amendement sur la liberté d'expression. Pour le prouver, ils ont décidé partout sur la planète de diffuser le logiciel interdit sous toutes les formes: chansons, poèmes, T-shirts, images diverses... et même un générique à la Star Wars, créé par un étudiant français de l'Ecole centrale. [...]

    [...] Outre ce côté cocasse de l'affaire, l'interdiction pure et simple du programme gêne beaucoup de monde. Et pas seulement les internautes désireux de se faire des toiles gratos. «Diffuser un code informatique ou de la connaissance scientifique, c'est la même chose, s'agace Bernard Lang, directeur de recherche à l'Inria (Institut nationale de la recherche en informatique et automatique). Cette loi revient à interdire de parler et de faire de la recherche sur tout un ensemble de technologies, quand bien même elles ne servent pas seulement à pirater, comme tentent de nous le faire croire les majors». [...]

    [...] Les condamnations devraient commencer à pleuvoir, mais on attend avec impatience le premier procès d'un chanteur de code informatique. Ou d'un poète de programme. Le jugement dans l'affaire du deCSS est attendu à partir de cette semaine. >>

    Article de Florent Latrive, Libération, 9 mai 2001', '', NULL, 0);







    - 43 - '2001-06-03 04:10:29', 'MUSIQUE LIBRE ?', 'C'EST POSSIBLE, ON Y TRAVAILLE, REJOIGNEZ-NOUS !

    << [...] Musiciens : la recherche seule du profit affame la créativité ! Ne sommes-nous pas de plus en plus nombreux à avoir les moyens techniques de produire de la musique de qualité par nous-mêmes ? Alors pourquoi attendre qu'un gugus en costard infroissable bleu électrochoc daigne - peut-être un jour, rien n'est moins sûr d'ailleurs - nous autoriser à pénétrer dans son joli bureau pour y signer le contrat du-siècle-de-la-mort-qui-tue (« Un havane, Serge ? »). Nous pouvons nous passer de lui, n'est-ce pas, amigos ! Pour le moment, un paquet d'entre nous sont obligés de trimer à autre chose qu'à leurs compos pour gagner leur croûte. Musiciens, mélomanes, labels indépendants de France, de Navarre, d'Amérique ou du Lesotho, aidez-nous à libérer la musique de ce système inégal et verrouillé, qui engraisse les uns pour mieux dépouiller les autres : rejoignez le camp de la musique libre ! >>

    29 mai 2001, par Ether-Michel Pillequant, article à propos de la création de la Free Music Public Licence, sur le site du minirezo', '', NULL, 0);







    - 44 - '2001-08-13 01:22:07', 'Etats-Unis: la programmation peut mener à la prison', 'L'incarcération d'un jeune informaticien russe relance le débat sur la loi protégeant le copyright lié au numérique.

    << Son programme permet de faire sauter les verrous qui protègent les livres électroniques publiés par Adobe, firme américaine basée dans la Silicon Valley. Avec ce logiciel ouvre-boîte, l'utilisateur peut traduire le livre qu'il achète dans le langage «PDF», un type de fichier très commode pour la lecture, et le faire glisser vers son Palm Pilot ou son ordinateur portable. Tout cela est parfaitement légal en Russie et dans la plupart des pays. Mais pas aux Etats-Unis: le DMCA, ou Digital Millennium Copyright Act, une loi de 1998 entrée en vigueur l'an dernier, fait de la mise au point de ce genre de programme un crime fédéral. >>

    Articles Liberation 6 août 2001
    ', '', NULL, 0);







    - 45 - '2001-08-13 12:59:36', 'Jouer avec les ambiguités du libéralisme', 'Extrait d'une interview de Philippe Mangeot (revue Vacarme), Politis du 14 juin 2001

    << Phillipe Mangeot : Le militant d'Act Up que je suis est très engagé dans le combat pour les antirétroviraux génériques. Dans ses formes actuelles, ce combat joue sur les ambiguités du libéralisme : on réclame la suspension de la protection de la propriété intellectuelle et la mise en concurrence des producteurs de copies et des producteurs de médicaments brevetés. De même l'exigence du revenu universel garanti n'est pas exempte d'une dimension libérale. Dans tous ces cas, il s'agit de prendre le libéralisme à son propre piège, en ayant en tête que le libéralisme tire sa substance des forces de libération, qu'il laisse malgré tout, et à son corps défendant une place. >>
    ', '', NULL, 0);







    - 46 - '2001-08-13 13:27:37', 'Alerte à la brevetabilité des logiciel !', 'APRIL 10 août 2001: Actions immédiates suite à l'avis de l'Académie des technologies

    << Vous ne savez pas quoi faire pour informer au sujet des dangers de la brevetabilité des programmes d'ordinateur, mais vous voulez agir. Vous n'avez que 30 minutes dans la semaine, dans le mois, pour informer sur les brevets logiciels, et faire entendre votre voix. Alors lisez ce qui suit, et agissez.

    La Commission Européenne a demandé aux États membres de se prononcer officiellement sur la question de la brevetabilité des programmes d'ordinateur afin d'en tenir compte dans l'élaboration de la directive européenne concernant ce sujet.

    Le gouvernement français avait sollicité l'avis de la toute jeune Académie des technologies (créée en décembre 2000 à partir du CADAS, Conseil pour les Applications de l'Académie des sciences). Le 18 juillet 2001, cette institution a remis au Secrétaire d'Etat à l'Industrie un avis favorable à une brevetabilité encadrée des programmes d'ordinateur. >>

    La page de l'APRIL', '', NULL, 0);







    - 47 - '2001-08-13 13:39:13', 'Planète privatisée,
    Défense d'entrer !', 'Une campagne contre les brevets sur le vivant
    Par Agir ici pour un monde solidaire, mars-juillet 2001, avec le soutien de la confédération paysanne, greenpeace, solagral, Ecoropa, OGM danger, Action contre la faim, Artisans du monde, France Liberté, les amis de la terre, l'observatoire de la mondialisation et de nombreuses autres associations...

    Date limite de participation, 31 juillet 2001 (désolé, j'étais en vacance :-)

    << Les textes internationaux et nationaux légalisant le brevetage du vivant se multiplient. L'accord sur les Aspect de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce, entré en vigueur dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, va permettre une généralisation du système des brevets à l'échelle de la planète. Parallèlement, une directive concernant la protection des inventions biotechnologiques a été adoptée par l'Union européenne en 1998. Il est prévu que celle-ci soit transposée dans le droit national des pays membres. Il est urgent de se mobiliser contre sa transposition. >>


    Campagne Agir Ici', '', NULL, 0);







    - 48 - '2001-08-13 14:23:27', '"Les sites persos sont-ils l´avenir de l´information en ligne ?"', 'Un article de Transfert du 10 août 2001 (quelle ironie:-)

    "On parle de Code Rouge, mais le vrai vers qui ronge l´Internet, c´est le mouvement des "Weblogs", l´alternative actuelle au contenu fourni par les gros groupes.
    En favorisant les mises à jour constantes et les conversations interactives, les nouveaux médias génèrent de véritables communautés et des infos pertinentes."

    "Le "Blogging" est le virus qui effraie Microsoft : la transparence opposée à la com´ ou à l´opacité. L´info plutôt que la propagande. Proposant une nouvelle forme de journalisme participatif et générant des audiences à faire pâlir certains portails, les Weblogs deviennent de véritables sources d´informations prisées par les internautes."

    Lire l'article de Transfert', '', '', 0);







    - 49 - '2001-08-13 14:40:50', 'Les opposants à la brevetabilité des logiciels totalement ignorés', 'Un article de Internet Actu du 26 juillet 2001, par Geneviève Vidal

    "L'Académie des technologies, composée de scientifiques et ingénieurs ayant pour vocation "d'éclairer la société pour une meilleure utilisation des technologies actuelles et futures", se déclare favorable à la brevetabilité des logiciels."

    "L'académie souligne que la brevetabilité ne fait pas obstacle à la diffusion alternative des logiciels libres. Mais l'Aful crie au "mensonge". Le monde du libre doit développer sous la menace, sans cesse prendre des risques et contourner les problèmes juridiques et les embûches posées par les éditeurs de logiciels multimédia propriétaires, qui font en sorte d'empêcher, par exemple, le portage des "players" sous Linux."

    "On se rappelle alors des propos de Jean-Paul Smets, ingénieur expert de la question de la brevetabilité, en septembre 2000 : "Contrairement aux domaines industriels traditionnels où le brevet stimule l'innovation et la concurrence, et favorise le partage des connaissances techniques, le système de brevet dans le domaine du logiciel tend à réduire l'innovation, à entraver la concurrence et à freiner la diffusion des connaissances techniques.""

    Lire l'article d'Internet Acu', '', '', 0);







    - 50 - '2001-08-18 00:49:19', '3 000 hackers se sont réunis aux Pays-Bas.', '" Derrière ces rebelles de l'âge numérique, certains voient émerger un modèle social pour l'ère postindustrielle. Aujourd'hui, la frange la plus politisée du hacking - les «hacktivistes» (contraction de hacker et activiste) - fournit un soutien logistique aux combattants de l'antimondialisation. Inversement, ces derniers soutiennent certaines «causes» du hacking, comme la lutte contre le copyright et la marchandisation du logiciel. "

    Article Libé 13 aout 2001', '', NULL, 0);







    - 51 - '2001-08-18 01:57:18', 'Des liens sur le Libre à ne pas manquer...', 'Salut à toi, lecteur égaré de la toile !

    - L'équipe de Freescape a mis au point une nouvelle version de son site de nouvelles : "La propriété intellectuelle dans tous ses débats". En plus d'une présentation claire et aérée, pleins d'articles passionnants et indispensables... et ce n'est qu'un début. Un bon complément aux archives de la liste de diffusion Freescape qui regroupe tout ceux qui veulent débattre du Libre sous tout ses aspects, et suivre cette actualité au plus près.
    Freescape nouvelles
    Freescape List Archive

    - Quant à moi, je viens de terminer une nouvelle version des "Archives de l'autre monde" qui contient désormais 145 citations d'articles sur "le copyleft, le partage du savoir et l'intelligence collective". Nouveaux sujets abordés en plus des logiciels libres : analyse des dangers et limites du capitalisme cognitif; les brevets sur le vivant, les gènes et les médicaments (si vous aimez vous faire peur...); la critique libéral de la soi-disante "propriété intellectuelle" "naturelle"; le droit de copier la musique, etc.
    Archives de l'autre monde

    - Enfin, je rappelle que le site de Bernard Lang (Aful) propose une page "repères" bien pratique qui répertorie régulièrement et chronologiquement les nouveaux articles sur le logiciel libre.
    Repères', '', '', 0);







    - 54 - '2001-09-05 11:14:26', 'Une DMCA (Digital Millennium Copyright Act) européenne ?', '
    Directive 2001/29/CE du parlement européen et du conseil, du 22 mai 2001, sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information.

    Elle a pour objectif d'imposer une réglementation européenne commune sur la repression de la reproduction numérique, et de définir les exceptions autorisées pour copie privée. Jusqu'à là rien à redire (l'équilibre entre les éditeurs et les utilisateurs est à peu près respecté), et si on peut regretter que cette directive soit sévère, il risque en pratique de se retrouver avec une résistance passive des utilisateurs copieurs au moins aussi massive que celle des fumeurs de canabis. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est qu'une question de temps :-)

    On rigole moins à la lecture du paragraphe suivant, qui instaure de fait d'ici deux ans, une DMCA à l'européenne : concrètement la recherche scientifique et les producteurs de matériel électronique seront criminalisés s'ils permettent de près ou de loin aux utilisateurs de contourner les systèmes de protection anti-copie ou anti-decriptage. Lecture :

    " [...] Article 6 : Obligations relatives aux mesures techniques

    1 - Les Etats membres prévoient une protection juridique appropriée contre le contournement de toute mesure technique efficace, que la personne effectue en sachant, ou en ayant des raisons valables de penser, qu'elle poursuit cet objectif.

    2 - Les Etats membres prévoient une protection juridique appropriée contre la fabrication, l'importation, la distribution, la vente, la location, la publicité en vue de la vente ou de la location, ou la possession à des fins commerciales de dispositifs, produits ou composants ou la prestation de services qui:

    a) font l'objet d'une promotion, d'une publicité ou d'une commercialisation, dans le but de contourner la protection, ou
    b) n'ont qu'un but commercial limité ou une utilisation limitée autre que de contourner la protection, ou
    c) sont principalement conçus, produits, adaptés ou réalisés dans le but de permettre ou de faciliter le contournement de la protection de toute mesure technique efficace.

    3- Aux fins de la présente directive, on entend par "mesures techniques", toute technologie, dispositif ou composant qui, dans le cadre normal de son fonctionnement, est destiné à empêcher ou à limiter, en ce qui concerne les oeuvres ou autres objets protégés, les actes non autorisés par le titulaire d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur prévu par la loi, ou du droit sui generis prévu au chapitre III de la directive 96/9/CE. Les mesures techniques sont réputées efficaces lorsque l'utilisation d'une oeuvre protégée, ou celle d'un autre objet protégé, est contrôlée par les titulaires du droit grâce à l'application d'un code d'accès ou d'un procédé de protection, tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre transformation de l'oeuvre ou de l'objet protégé ou d'un mécanisme de contrôle de copie qui atteint cet objectif de protection. [...] "
    ', '', NULL, 3);







    - 52 - '2001-08-29 14:48:06', 'ALERTE : MOBILISATION GENERALE POUR LE DROIT AUX GENERIQUES', 'Act Up

    Le 20 juin dernier, une alliance de pays Africains a entamé un processus visant à obtenir de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) des garanties pour qu'à l'avenir les pays pauvres puissent importer ou fabriquer des versions génériques bon marché de médicaments brevetés par les laboratoires occidentaux.

    Actuellement, de nombreux pays Africains hésitent encore à autoriser l'importation des copies de médicaments récents (notamment des médicaments contre le VIH/sida). En effet, la plupart d'entre eux craignent que les Etats-Unis ou l'Union Européenne leur intentent un procès devant l'Organisation Mondiale du Commerce pour violation des brevets détenus par les compagnies occidentales.', 'C'est pourquoi de nombreux gouvernements Africains se mobilisent à l'heure actuelle pour obtenir que l'OMC soutienne officiellement le recours des pays pauvres aux dispositions inscrites dans les accords internationaux et qui prévoient qu'un gouvernement peut autoriser l'importation ou la fabrication de copies de médicaments sous brevet.

    L'objectif des pays Africains est d'obtenir ce soutien officiel de l'OMC lors de son Assemblée Générale, du 9 au 13 novembre 2001 à Doha au Qatar. Lors de cette réunion, les Ministres du Commerce du monde entier ratifieront une déclaration qui précisera les règles du commerce international pour les années à venir. Ainsi, cette déclaration peut établir un moratoire sur les procès devant l'OMC à l'encontre des pays qui cherchent à promouvoir l'accès aux médicaments et à protéger la santé publique en ayant recours à des copies de médicaments brevetés. C'est le but que veulent atteindre les pays Africains.

    L'OMC organise son travail en commissions thématiques. Le Conseil de l'ADPIC (Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle liés au Commerce) est la commission chargée des questions de brevets et donc des questions de copies de médicaments. Cette commission doit élaborer un projet de déclaration pour la réunion des ministres au Qatar.

    Lors de la dernière réunion du Conseil de l'ADPIC en juin dernier, les gouvernements africains se sont mobilisés et ont obtenu un consensus quasi total en faveur de l'utilisation des clauses pro-génériques, en particulier afin de lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Seuls les Etats-Unis et la Suisse, pays où sont domiciliés les plus grandes compagnies pharmaceutiques du monde, s'y sont opposé.

    Si le 19 septembre 2001, date à laquelle se tiendra le prochain conseil de l'ADPIC, cette position triomphe il sera alors possible que la déclaration du Qatar impose le moratoire.

    Dans ce combat crucial, les diplomates des pays du Sud ne peuvent pas être le seuls à se mobiliser. Les associations et organisations non-gouvernementales du monde entier doivent alerter les opinions publiques. L'enjeu est de taille : les pays pauvres ne doivent plus craindre de l'OMC de mesures de rétorsion s'ils importent ou fabriquent des copies bon marchés de médicaments.

    La seule perspective pour que les médicaments anti-VIH/sida soient abordables pour les pays pauvres et leurs malades, c'est qu'une intense concurrence entre différents fabricants de génériques s'établisse et fasse baisser les prix.

    Il est donc essentiel de nous mobiliser et de diffuser l'information sur les enjeux du Conseil de l'ADPIC du 19 septembre 2001 à Genève.', NULL, 0);







    - 53 - '2001-08-31 12:19:30', 'Manif pour Sklyarov à Moscou', 'ArticledeInternet Actu, 30 aout 2001

    " "Un programmeur russe a écrit un programme qui permet de copier un livre acheté chez Adobe et il est poursuivi comme s'il avait écrit un samizdat (édition clandestine) au temps de l'Union Soviétique". C'est ce qu'a déclaré au reporter de l'AFP l'un des informaticiens russes qui manifestait devant l'ambassade américaine à Moscou ce 30 août. "

    http://www.freesklyarov.org/', '', NULL, 0);







    - 55 - '2001-09-05 11:49:09', 'Article Libé : "Linux, la victoire en troquant"', '"Fondé sur un modèle coopératif, ce logiciel qui fête ses dix ans d'existence a su s'imposer dans les entreprises.
    Par FLORENT LATRIVE ET LAURENT MAURIAC, Le lundi 3 septembre 2001"

    Un article de Libération qu'il est vraiment très très très bien :-)

    Extrait choisi : "En dix ans, le modèle a fait ses preuves dans le secteur de l'informatique. Certains s'interrogent aujourd'hui sur son extension à d'autres domaines pour lutter contre les abus de la propriété intellectuelle: c'est l'ouverture du «modèle» Linux aux OGM, aux médicaments, etc. En avril, le procès intenté par les firmes pharmaceutiques contre l'Afrique du Sud, accusée de contourner les brevets sur les médicaments antisida, fut l'occasion pour Act Up de se rapprocher des militants des logiciels libres, très avertis des dangers d'une extension trop grande de la propriété intellectuelle. Le «hobby» de Linus Torvalds est devenu un modèle politique."

    Lien vers l'article entier', '', NULL, 0);







    - 56 - '2001-09-06 17:12:33', 'Article Libé : L'Institut Curie s'en va en guerre de brevets', 'Une firme américaine détient le monopole des tests génétiques du cancer du sein. Par SANDRINE CABUT, Le jeudi 6 septembre 2001

    Extraits : "Nous ne savons pas encore précisément comment va s'organiser la procédure. Mais une chose est claire: les professionnels commencent à se mobiliser, en France et dans toute l'Europe. Il est plus que temps de prendre conscience que les droits concédés sur les brevets ne sont plus du tout adaptés."

  • Article Libé (Cliquez sur "suite" si le lien n'est plus valide)
  • Débat sur Linuxfr', 'L'article
    ---------

    Dominique Stoppa-Lyonnet dirige le service d'oncogénétique de l'Institut Curie, à Paris. Elle explique pourquoi l'institut part en guerre contre Myriad Genetics, la société américaine qui détient le monopole des brevets sur BRCA1 et BRCA2, les tests génétiques de prédisposition aux cancers du sein et de l'ovaire.

    Que reprochez-vous exactement à Myriad?

    D'abord leur monopole. Je ne suis pas opposée au principe du brevetage, mais là, c'est comme si on leur avait donné un blanc-seing sur tous les tests diagnostiques de prédisposition aux cancers du sein et de l'ovaire. Et ce, tant aux Etats-Unis que, depuis janvier 2001, en Europe. Leur brevet est tellement large que même en employant d'autres techniques de diagnostic des mutations, on s'expose à un procès pour contrefaçon! Et puis leurs ambitions sont démesurées. Je ne connais aucun autre exemple où des détenteurs de brevet ont revendiqué leurs droits de cette façon. Ainsi, Myriad n'entend pas délivrer de licence d'exploitation pour les premières recherches de mutation dans une famille. Les laboratoires européens sont donc tenus d'envoyer leurs prélèvements à Salt Lake City. Cela veut dire que nous risquons de perdre notre savoir-faire, nos crédits et, à terme, toute possibilité de faire de la recherche. Pendant que, de l'autre côté, les tests sont facturés trois fois et demie plus cher. Et, pendant ce temps, Myriad se constitue une jolie banque de données mondiale. Tout cela est inacceptable, d'autant que, comme nous l'avons démontré il y a quelques mois, les tests Myriad peuvent être pris en défaut. Parce qu'ils n'utilisent que la technique du séquençage, ils passent à côté de 10 % à 20 % des mutations.

    Concrètement, quelles sont les pratiques aujourd'hui en France?

    Il faut savoir que les tests sont destinés aux familles à risque de cancer du sein ou de l'ovaire. Ces formes héréditaires représentent 5 % à 10 % des 34 000 nouveaux cas annuels en France. Ces tests se font en deux temps. Il faut d'abord faire une première recherche de mutation familiale. Cette étape peut durer plus de neuf mois, parce qu'il y a plus de 800 mutations du gène BRCA1. Ensuite, quand la mutation a été identifiée chez un membre de la famille, un test individuel peut être proposé aux apparentés. Cela permet de savoir rapidement s'ils sont porteurs ou non de la mutation. Actuellement, ces recherches sont effectuées dans 17 laboratoires spécialisés, qui n'utilisent pas les tests Myriad mais d'autres techniques équivalentes. Nous sommes donc, en quelque sorte, hors la loi, puisque, depuis janvier, Myriad a obtenu le monopole européen. La firme pourrait d'ailleurs nous attaquer pour contrefaçon, et même de façon rétrospective depuis le dépôt de brevet, en 1995. Mais nous sommes bien décidés à ne pas envoyer nos prélèvements aux Etats-Unis et à ne pas nous laisser faire.

    Comment allez-vous manifester votre opposition?

    Tout simplement en contestant le brevet, auprès de l'Office européen. L'Institut Curie va le faire d'ici au 10 octobre, date butoir. Au départ, je partais battue. Mais nous avons longuement étudié le dossier, avec des juristes. Et, finalement, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait de sacrées failles dans leur cuirasse. Et nous allons objecter sur trois points. Primo, le défaut de nouveauté: avant eux, il y avait déjà des tests de prédisposition. Secundo, le défaut d'invention. Car, pour gagner la course finale, ils ont largement bénéficié des résultats du consortium public, résultats qu'ils n'ont même pas tous cités dans le texte du brevet. Tertio, l'insuffisance de description: la séquence qui a servi de base au premier brevet est insuffisante pour réaliser un test de prédisposition.

    Mais l'Institut Curie n'est-il pas trop isolé dans cette démarche?

    Nous sommes soutenus par les ministères de la Santé et de la Recherche et aussi par des sociétés savantes, comme la Société française de génétique humaine et le Collège national des enseignants et praticiens de génétique médicale. D'autres vont sans doute suivre, dont l'Assistance publique des hôpitaux de Paris et des centres de lutte contre le cancer. Nous ne savons pas encore précisément comment va s'organiser la procédure. Mais une chose est claire: les professionnels commencent à se mobiliser, en France et dans toute l'Europe. Il est plus que temps de prendre conscience que les droits concédés sur les brevets ne sont plus du tout adaptés.
    ', NULL, 0);







    - 57 - '2001-09-08 03:12:36', 'Un collectif « Abolissons la P.I.! »', 'Note perso : Un collectif "Abolissons la Propriété Intellectuelle est né, et je m'en réjoui. Parmi les nombreux acteurs du logiciels libres, et les beaucoup moins nombreux militants du copyleft en général, il y en a qui défendent la PI (propriété intellectuelle) qui est à la base de la construction juridique du copyleft, et d'autres qui veulent l'abolir, le copyleft n'étant qu'une étape faute de mieux. Si cet antagonisme reflète de véritable divergence de fond, il s'exprime cependant par le biais d'un grave malentendu, puisque la propriété intellectuelle englobe des choses très diverses, qui n'ont en général rien à voir avec le mot propriété quand il désigne un bien matériel. Personnellement je suis partisan d'abolir tout monopole d'exploitation sur les biens immatériels, mais de défendre le droit moral de paternité et de diffusion/ou non sur une oeuvre. Ensuite je suis partisan de défendre le droit des marques : ainsi n'importe qui doit pouvoir copier n'importe quel modèle de Nike, mais en précisant que c'est une copie, en apposant sa propre marque (mandrake par exemple :-), et sans avoir à payer de droit à Nike évidemment. Pour arriver à cet objectif, le meilleur moyen est le copyleft autant pour son aspect contagieux, irrécupérable, que pour les pratique de communauté qu'il développe et qui sont nécessaire à l'innovation (substitutio par rapport au monopole d'exploitation. Je propose donc le nom de "collectif pour l'abolition des monopoles d'exploitation" et de ne plus employer le terme dangeureusement trompeur de "propriété intellectuelle".

    Cela étant dit, je vous invite à lire leur excellent manifeste.
    (Quoique brouillon sur la forme, il est vrai)', '', '', 1);







    - 58 - '2001-09-11 22:50:45', 'Brevet logiciel : L'Europe doit-elle suivre les Etats-Unis et le Japon ?', 'Extrait de l'article-débat du Monde Intéractif du 12 septembre 2001 :

    B. L. : C'est pourtant très simple : les gens du libre vont être poursuivis en contrefaçon puisque pratiquement tous les gens qui font des logiciels se retrouvent attaqués, vu la multiplicité des brevets, la complexité des systèmes, la difficulté à faire des recherches d'antériorité. Comme l'a dit un représentant d'AT & T : " Nous voulons construire des clôtures autour des technologies qui nous semblent importantes pour le futur. " Le brevet logiciel ne sert pas l'innovation, il sert à empêcher les autres d'innover.

    J. V.-C. : Vous voudriez que le logiciel libre ne soit pas attaqué, et par conséquent non attaquable. Donc que tous les brevets déposés soient annulés pour vous permettre de travailler librement.

    B. L. : Vous avez reconnu qu'ils étaient illégaux !

    J.V.-C. : Ce n'est pas à moi d'en décider, mais à un juge. (-) Tout inventeur reste libre de garder son invention secrète, de la breveter, ou de la mettre dans le domaine public. (-) Lorsque quelqu'un aura pris un brevet solide, cela bloquera les logiciels libres qui voudront l'utiliser. C'est tout à fait normal.', '', NULL, 0);







    - 59 - '2001-09-11 23:13:09', '"Le copyright complète sa panoplie liberticide"', 'Un article de Transfert du 11 septembre 2001 : "L´esquisse d´une proposition de loi émanant du sénateur américain Hollings rendrait illégal l´achat de matériel et de logiciel n´intégrant pas un mécanisme de protection du copyright agréé par le gouvernement."

    Hallucinant ! Les lecteurs MP3 rendues illégaux, bonjour le marché noir en perspective. A mon avis, il n'y a aucune chance qu'il parvienne à faire passer une telle loi, et encore moins à la faire respecter. C'est un gag ?', '

    Extraits :

    Les Américains vont-ils devenir des criminels s´ils écoutent leurs disques transcrits au format MP3 sur leur disque dur ? S´ils transmettent par e-mail l´actualité du cours de Bourse d´une action qu´ils viennent de consulter sur un portail spécialisé ? S´ils utilisent un e-Book européen, donc non soumis à la réglementation US, pour lire un livre américain ? C´est apparemment vers ce sombre futur qu´on se dirige, si l´avant-proposition de loi du sénateur Hollings passe la rampe du vote par le Congrès. Le texte, encore secret, a été dévoilé par Wired et Webnoize la semaine dernière. Le Security Systems Standards and Certification Act stipule qu´"il est illégal de manufacturer, importer, offrir au public, fournir ou trafiquer de quelque manière un appareil numérique interactif qui n´inclut et n´utilise pas de technologies de sécurité certifiées". Les ordinateurs, logiciels, enregistreurs audio et vidéo, assistants personnels, e-books devront tous intégrer les dispositifs de gestion numérisée des droits (Digital Rights Management) ayant reçu l´aval du gouvernement !
    Embastillé par le FBI
    Le secrétariat au Commerce laisserait un an aux constructeurs et aux éditeurs logiciels pour se concerter sur les meilleures spécifications. Après quoi tous se verraient contraints par la loi d´intégrer la nouvelle norme – probablement LES nouvelles normes, d´ailleurs, et toutes sans exception sur chaque plate-forme. Quant aux utilisateurs, il leur serait tout simplement interdit d´acheter un ordinateur ou un lecteur MP3 non homologué. Si la possibilité d´autoriser une copie par œuvre est ouverte, aucune mention n´est faite dans le texte du mot fair use, qui recouvre les exceptions légales au copyright. Le SSCA parachève l´édifice liberticide bâti avec le Digital Millenium Copyright Act, voté en 1998 et entré en vigueur en 2000. Le DMCA interdit en effet de contourner ou de subvertir les dispositifs technologiques de protection du copyright. C´est au nom de ce texte pour l´instant sans équivalent en Europe que le Russe Dimitri Sklyarov a été embastillé par le FBI, lors d´un voyage en terre de copyright.

    Les gros sous du lobbying
    Les détenteurs de copyright ? Ils sont aux anges – il s´agit bien entendu des éditeurs, et non des auteurs, dont l´enrichissement dépend moins de tels textes. "C´est une approche excessivement modérée et raisonnable", prétend un dirigeant de Walt Disney cité par Wired : "Nous pensons que cela va probablement faire décoller la révolution du haut débit, parce que le contenu de divertissement créera une demande auprès des consommateurs." La bonne vieille rhétorique de 1998 ressort des cartons : si les États-Unis ne font pas au moins ce geste pour protéger le copyright, ils seront pillés par les pirates étrangers. L´industrie de l´information, qui fait la puissance de l´Amérique, s´effondrera, entraînant le pays dans sa chute. Webnoize analyse également les dessous d´une affaire plus liée aux financements politiques qu´à la gloire nationale. Les groupes de communication comptent parmi les principaux donateurs de la campagne électorale du sénateur Hollings : AT&T, numéro un, lui a offert plus de 35 000 dollars, AOL Time Warner, numéro trois, 33 500 dollars, suivis de l´Association nationale des diffuseurs (22 000 dollars), de News Corp (plus de 28 000 dollars), de Walt Disney (18 500 dollars), de Viacom CBS (16 600 dollars). Quant aux constructeurs informatiques, pas franchement favorables à une loi qui rendrait brusquement inutiles tous les standards de DRM développés ces dernières années au prix fort, ils sont absents du budget électoral du Sénateur. Le droit à la culture, à l´éducation, ne serait-il plus q´une histoire de gros sous ?', NULL, 0);







    - 60 - '2001-09-13 23:34:52', '"Contre José Bové, chercheurs et industriels sortent du silence"', 'Quand la Confédération Paysanne s'attaquait au Mac-Donald, elle s'attirait quasiment la sympathie condescendante des journalistes, hommes politiques et lobbies. Mais depuis qu'ils fauchent des champs de maïs transgénique, les voilà requalifiés d'obscurantistes et de vandales, et menacés de repression sévère par le gouvernement.

    Pourquoi ? Parce que les enjeux économiques sont énormes. La directive européenne de 1998 sur la brevetabilisation du vivant encourage le développement d'OGMs, ainsi sur-protégés par les mécanismes de propriété intellectuelle. La meilleure façon de lutter contre les OGMs, c'est de lutter contre les brevets, et réciproquement. La recherche n'a pas besoin de brevet sur le vivant, seul les multinationales en ont besoin pour accroitre encore leur contrôle sur nos vies. On ne peut pas perdre cette bataille, tant pour des raisons environnemental, que de liberté paysanne : Monsanto, c'est le Microsoft du vivant; Il faut aller faucher !

    Articles du Monde
    Revue de texte sur le sujet (indispensable!)', 'Extraits :

    8 - Empêcher le hold-up des transnationales sur le vivant

    Conseil Scientifique de Attac, Juin 1999
    http://attac.org/fra/cons/doc/inter7.htm

    " [...] Terminator est une nécrotechnologie si répugnante que la campagne internationale d’interdiction en cours réussira peut-être à la mettre hors la loi. Mais cet arbre ne doit pas cacher la forêt. Le brevet permet d’atteindre le même objectif. L’exemple des Etats-Unis le montre. Lorsqu’un agriculteur veut utiliser des semences de Monsanto ogémisées et brevetées, il doit s’engager par contrat à ne pas semer le grain récolté. Si l’agriculteur s’est procuré ces semences sans signer de contrat, par exemple auprès de voisins, comme c’est une pratique courante, Monsanto peut alors le poursuivre devant les tribunaux parce que ces semences sont brevetées. Pourtant, l’agriculteur avait l’assurance que sa pratique de semer le grain récolté était un droit. Mais, selon Monsanto et la bio-industrie, ce droit s’applique aux semences obtenues par les méthodes ordinaires de sélection, et pas aux semences ogémisées brevetées !

    Le brevet est donc tourné contre l’agriculteur, contre la faculté des plantes et des animaux de se re-produire, contre le vivant et, par conséquent, contre chacun d’entre nous. De même que l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) entendait protéger les investisseurs contre les risques économiques, le brevet, en rendant les plantes et les animaux légalement stériles, les protège de la malheureuse faculté des êtres vivants de se re-produire. La mystification d’une société néolibérale n’est-elle pas de créer des privilèges nouveaux tout en célébrant le bicentenaire de leur abolition ? Le brevet est un encouragement formidable à généraliser les techniques de transgénèse aux dépens du travail d’amélioration des plantes ou des animaux par des méthodes disponibles, efficaces, mais exemptes (pour l’instant) de privilège pour quiconque.

    Pour faire bonne mesure, Monsanto invite les agriculteurs à dénoncer leurs voisins “ pirates ” et met à leur disposition une ligne téléphonique gratuite de délation. Le brevet, c’est Terminator légalisé, avec l’immense avantage d’éviter aux transnationales d’avoir à faire ces transgénèses complexes de stérilisation biologique, et de faire assurer par le contribuable-citoyen les coûts de sa propre expropriation ! Le brevet permet effectivement, lui aussi," une captation totale des ressources génétiques ”. [...] "', NULL, 0);







    - 61 - '2001-09-15 14:57:29', 'Deuxièmes Rencontres CEDAR', '"La Villa Arson accueillera du 24 au 26 septembre la seconde édition des Rencontres CEDAR (Coordination des Ecoles d'Art en Réseau) autour de la notion thématique: Réseaux et modèles coopératifs.[...]"

    Conférences : "INFORMATIQUE LIBRE" par Frédéric Couchet, "CONTENUS LIBRES" par Mélanie Clément-Fontaine, "CYBERCULTURE: TRAVAIL IMMATERIEL" par Maurizio Lazzarato...

    http://www.491.org/cedar/
    Coordination Ecoles D'Art En Réseau', '', NULL, 0);







    - 62 - '2001-09-21 19:17:44', 'L’OMC : les malades du sida demandent un moratoire', 'Communiqué Act Up, mercredi 19 septembre 2001

    Du 9 au 13 novembre, au Qatar, l’OMC devra se prononcer sur l’accès aux médicaments pour les malades des pays en développement.
    Les gouvernements africains ont demandé un moratoire sur les actions menées devant l’OMC à l’encontre des pays pauvres qui veulent recourir à des médicaments copiés, moins coûteux.
    Les pays du nord s’y opposent, l’OMC se range à leurs côtés.
    Aujourd’hui, une vingtaine d’associations de personnes atteintes et d’associations de lutte contre le sida ont adressé une lettre ouverte à l’OMC. Elles soutiennent la demande des pays du Sud et exigent que l’OMC reconnaisse l’absolue priorité des enjeux de santé.

    Lire le communiqué', '', NULL, 1);







    - 63 - '2001-09-21 20:12:01', 'Un usage de la licence Art Libre (Copyleft)', 'Par L.L. De MARS, Aout 2001
    (Lien trouvé sur la liste Copyleft Attitude)

    "Il y a, entre ma pleine adhésion à la Licence Art Libre et ce qui fut depuis son origine ma pratique de l'art, toute l'imperceptible distance qui sépare la morale de l'éthique : l'édiction d'un discours organisant, collectif, le poids d'une parole légiférante, dont la nature est moins propre à bouleverser l'ordre déjà régnant que son principe ; disons donc que si, au fond, la façon dont jusqu'ici je diffusais mes travaux n'a pas été modifiée par cet acquiescement aux règles du Copyleft, c'est l'existence de l'énoncé qui en accompagne le cours qui fut décisive. Ce qui, jusqu'à aujourd'hui n'était que la forme accidentelle, inévitable cependant, d'une inaptitude aux règles du jeu (et peu importe au fond qu'elle soit le fruit d'une radicalité héroïque ou de la stupeur tremblante devant l'invariabilité des rapports de force dans tous les groupes sociaux) devient alors une déviation manifeste à la violence que ces règles font à l'idéal d'intégrité de tout artiste."

    Le texte en entier
    Le Terrier', '', '', 0);







    - 64 - '2001-09-21 21:04:28', 'Plaidoyer pour l'abolition des droits d'auteur', 'La propriété intellectuelle c'est le vol !
    Le Monde Diplomatique - Septembre 2001 - page 3

    "Il est légitime que les artistes reçoivent une juste rémunération de leur travail. Les droits d'auteur semblent
    représenter l'une de leurs plus importantes sources de revenu. Pourtant, ceux-ci sont en train de devenir l'un des
    produits les plus commerciaux du XXIème siècle. Le système n'apparaît plus capable de protéger les intérêts de la
    majorité des musiciens, compositeurs, acteurs, danseurs, écrivains designers, peintres ou metteurs en scène... un
    constat qui pousse à ouvrir un débat sur les chemins à défricher pour assurer aux artistes les moyens de vivre de
    leur travail, et à leurs créations le respect mérité."

    Par JOOST SMIERS (texte bientôt en ligne)', 'Commentaire perso : Ce texte est efficace quant il s'agit de montrer l'usage de la propriété intellectuelle que font les multinationales de la culture, de montrer que on ne peut s'opposer à ces organismes sans en questionner les fondements jusridiques, de montrer que la répression de la copie numérique personnelle échouera, de suggérer que la rémunération des artistes fonctionne autrement.

    Il ne convaint pourtant pas tout à fait, par la légereté de certains arguments, et notamment quant il tente de critiquer également le droit moral d'auteur. Il peine à percevoir, comme son sous-titre amalgame l'indique, que l'on peut reconnaître à la fois la propriété d'un auteur sur une oeuvre, la possibilité pour tous de la distribuer librement, et que si l'on doit pouvoir dans certaines circonstances modifier ou s'inspirer d'une oeuvre, cela ne s'oppose en aucun cas à la reconnaissance des paternités successives de tous les auteurs.

    Décidemment, ce terme de propriété, destiné à l'origine aux biens matériels, mais étendu aux biens immatériels pour

    1 - accentuer le caractère sacré de la paternité d'un auteur sur une oeuvre, et


    2 - pour légitimer moralement un soucis économiques de garantir l'innovation par des monopoles d'exploitation

    pose bien des soucis. Il s'agit de conserver 1, mais pour cela il faut se débarasser de 2. Il y a du boulot sémantique à faire. Courage.

    Mais cet article en page 3 du Monde Diplo est tout de même exceptionnel, pour ne pas dire inespéré. Il indique que la grande et subtile subversion du capitalisme cognitif par la remise en cause du copyright et des brevets murit. Allez-y doucement cependant, rien ne presse, et plutôt que de tenter le prosélytisme, mieux vaut commencer par des pratiques nouvelles comme l'art copyleft, le logiciel libre, le web indépendant, l'édition lyber, la free music, l'application d'une licence autorisant la redistribution conforme de ses textes, l'utilisation du copyleft et de l'échange véritable par les radios, télés, fanzines libres... et également par les réalisateurs indépendants... Il faut certe poser la question politiquement, notamment celle du revenu, mais en parallèle avec des pratiques nouvelles, de gens qui gagnent de toute façon suffisament peu de leur travail pour avoir intérêt à tenter un chemin de traverse...', NULL, 0);







    - 65 - '2001-09-24 12:10:41', 'Refonder la protection sociale', '[Un peu hors-sujet] Le site des Etats-Généraux de l'écologie-politique propose un compte-rendu du livre "Libre débat entre les gauches, La découverte", 2001, 200 pages, de Jean-Michel Bélorgey, Alain Caillé, Robert Castel, Denis Clerc, etc.

    Extraits : "Pour la première gauche, attachée à défendre le statut salarial comme norme protectrice opposée à la marchandisation des hommes, reconnaître la flexibilité c'est renoncer à la combattre et tout ce qui peut alléger le sort des "travailleurs pauvres" et des précaires ne peut qu'encourager la dégradation des normes salariales (le smic notamment). Evidemment si la première gauche rêve d'une forte mobilisation pour imposer ce retour à la norme sociale, cela n'empêche pas la situation de se dégrader. Ce qui peut être mis sur le dos de la deuxième gauche qui prête la main à la volonté patronale de dérégulation ! Pour cette "deuxième gauche" il s'agit pourtant d'imposer une nouvelle régulation tenant compte des évolutions de la production ou des familles et non pas de céder au marché ni aux appétits du patronat. Il s'agit, dans le sillage des propositions d'Alain Supiot, de protéger la mobilité des travailleurs et d'assurer leur formation dans un monde aux changements accélérés, j'aurais souhaité qu'on y ajoute la nécessité de favoriser la créativité, les logiciels libres, et de protéger les "intellectuels précaires"."

    Lire ce texte', '', NULL, 0);







    - 66 - '2001-09-24 12:17:49', 'Un forum du Libre sur le site de la SACD. Insolite ?', '"Les partisans du mouvement du "Libre" ont les mêmes préoccupations que la communauté d'auteurs que représente la SACD. Comment concilier aujourd'hui la liberté de la création et de la production avec la tournure ultra libérale de la marchandisation des biens culturels.

    Au-delà des divergences qui semblent nous opposer, nous avons dans le fond un combat commun à mener. Nous, auteurs du multimédia, qui depuis dix ans essuyons les plâtres de cette nouvelle donne marchande (le droit d'auteur n'est toujours pas reconnu dans la création des jeux vidéo), faisons appel à tous les auteurs de la SACD pour établir une multimédiation entre tous ceux, auteurs, créateurs, producteurs, qui s'opposent dans la stérilité, avec le risque de voir la division nous être fatale à tous."

    - Le Forum du Libre SACD
    - Article sur le Libre dans le journal de la SACD', '', NULL, 0);







    - 67 - '2001-09-30 10:07:28', 'Copyright et Copyleft sur Samizdat.net', '" Nous sommes, par définition, opposés à tout ce qui pourrait limiter la libre circulation des savoirs et des cultures, et donc à toutes les formes d'appropriation privée des créations intellectuelles. N'est-il pas incroyable, par exemple, que les lois imbéciles qui régissent le copyright et le « droit d'auteur » empêchent pratiquement, en France, des étudiants de travailler sur l'oeuvre de Raymond Queneau, et de publier, même sur le web, leurs travaux s'ils contiennent une trop forte ( !) proportion d'estraits de textes du maîtres, à moins de s'acquittés au passage d'exorbitants « droits » auprès des « ayants droits ». "

    Cet article recense les différentes licences textuelles "alternatives". Simple, mais précieux. (sur un air de manif) Ce n'est qu'un début, continuons le débat !

    Lire l'article "Copyright et Copyleft sur Samizdat.net"', '', NULL, 0);







    - 68 - '2001-10-11 15:54:47', 'Les logiciels libres, utopie ou réalité ?', '(trouvé sur le site de J-M Besnard, ça date de l'an dernier)

    " Vous utilisez sans doute des 'copies interdites' de logiciels, savez-vous les peines que vous encourez ? Savez-vous aussi que les logiciels, tels qu'ils vous sont distribués, vous interdisent de comprendre leur fonctionnement ?
    Vous me répondrez sans doute que n'y aviez même pas songé et, qu'après tout, cela ne vous tracasse guère. Certaines personnes estiment pourtant qu'à cause de cela vous êtes esclaves et ont décidé de se battre passionnément pour votre liberté. En effet, les logiciels que vous utilisez, comme MS Word, tendent à vous aliéner en vous rendant dépendant de leur utilisation et en vous interdisant la capacité de comprendre leur fonctionnement, tel un secret défense.
    Aujourd'hui, les logiciels libres vous proposent de retrouver votre liberté. Ils vous redonnent ce bien précieux car ils n'ont pas de but égoiste, vous autorisent à accroître votre culture et à faire profiter des talents de tous à la communauté. Ceci n'est plus une utopie, mais une réalité qui se démontre chaque jour davantage. "

    http://www.besnard.org/ll/', '', NULL, 0);







    - 69 - '2001-10-11 16:00:35', 'Médicaments contre le sida : l’OMC méprise les malades', '(Communiqué de presse, Act-Up, jeudi 4 octobre 2001)

    "Le 19 septembre 2001, le conseil sur la propriété intellectuelle de l’OMC se réunissait en préparation de la conférence ministérielle de Doha (Qatar) pour trancher sur le droit des pays en développement à recourir à des médicaments génériques. Le même jour, une lettre ouverte signée par des ONG de malades et de lutte contre le sida d’une vingtaine de pays, majoritairement du Sud, était adressée à l’OMC afin qu’elle se prononce pour l’accès à ces médicaments."

    http://www.actupp.org/news/news_2001/news_04102001.html', '', NULL, 0);







    - 70 - '2001-10-11 16:12:58', 'La "guerre de l´information" tient salon', '"Et le militaire de regretter que "dans les forces armées, Bill Gates règne aujourd´hui en maître" : la majeure partie de leurs serveurs tournent en effet sous Windows NT, personne n´ayant encore eu le courage de s´en passer. La NSA, elle, annonçait le 26 septembre la disponibilité de la deuxième mouture du SELinux, une version sécurisée du système d´exploitation libre sur lequel elle travaille depuis janvier 2001. Le général Devisgnes avance ainsi qu´il eut été préférable pour l´armée française d´investir dans le développement de ses propres applications "libres" plutôt que de dépendre de technologies "propriétaires" américaines. Français, encore un effort..."

    http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=7492', '', NULL, 0);







    - 71 - '2001-10-11 16:30:13', 'Un appel au démantèlement international de la contrefaçon de T-Shirts', 'PAR NAOMI KLEIN - 10 OCTOBRE (lu sur Samizdat)

    " Qu'est ce que ces luttes commerciales ont à voir avec le terrorisme ? Rien, absolument rien. Mais demandez donc à Robyn A. Mazer, qui a publié la semaine dernière un article dans le Washington Post titré « Du T Shirt au Terrorisme ; est-ce que les Nike contrefaites contribuent au financement du Réseau Ben Laden ». "

    http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=107', '', NULL, 0);







    - 72 - '2001-10-11 16:44:46', 'Selon Jean-Noël Tronc, il n'y aura pas de brevets logiciels s'il n'est pas', 'prouvé qu'ils favorisent l'innovation.

    AFUL - APRIL - EUROLINUX
    Communiqué de presse, pour diffusion immédiate
    Paris, le 4 octobre 2001

    "L'AFUL et l'APRIL ont également rappelé que le rapport du Conseil général des mines et celui du CCSTIC (Comité de Coordination des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication), estiment que le brevet logiciel a un impact négatif sur l'innovation et la concurrence, et qu'il est probablement impossible d'éviter une extension du système de brevet aux algorithmes, aux mathématiques, aux méthodes d'affaires et à toutes les méthodes intellectuelles si le brevetage du logiciel était légalisé."

    http://www.april.org/articles/communiques/pr-jntronc.html', '', NULL, 0);







    - 73 - '2001-10-11 18:03:26', 'La RIAA veut frapper fort contre le piratage', '(yahoo actualité, mardi 9 octobre 2001, 9h00)

    " La semaine dernière, on apprenait que la RIAA et la MPAA attaquaient en justice Kazaa, Morpheus et Grokster, des logiciels de partage de musique par Internet (voir édition du 3 octobre 2001). Durant la réunion, la présidente de la RIAA a pointé du doigt ce type d'applications en les rendant responsables de la baisse des ventes de CD. Tout en insistant sur les poursuites menées à leur encontre, Hilary Rosen a dévoilé quelque peu les autres plans d'attaque de son association. "Nous travaillons avec les fabricants de cartes audio afin qu'ils implémentent des technologies qui empêcheraient l'enregistrement de matériel marqué numériquement à la fois sous forme numérique et analogique", a-t-elle indiqué, citée par The Register. Voilà qui ressemble fort au projet de loi du Sénat américain qui prévoyait de rendre obligatoire la présence d'un système de protection contre la copie sur tous les équipements... "

    http://fr.news.yahoo.com/011009/35/222mg.html', '', '', 2);







    - 74 - '2001-10-11 18:20:42', 'Communiqué du Bureau de la Valorisation', 'et des Relations Industrielles de l'Université Denis Diderot
    Paris, le 20 Septembre 2001

    "Les universités françaises sont chargées de la valorisation et de la diffusion des logiciels issus de leurs laboratoires. L'émergence de licences d'utilisation dites « libres » telles que la « GPL » et de modèles économiques alternatifs basés sur celles-ci, représente une opportunité pour les établissements publics supérieurs et techniques souhaitant mettre en oeuvre une politique de valorisation innovante."

    http://www.artenum.org/docs/communique/Communique_ll_P7.html', '', NULL, 0);







    - 75 - '2001-10-11 18:28:17', 'StarOffice 6 fait front à Office XP', '21 septembre 2001 "Sun a choisi LinuxWorld pour présenter la sixième version de sa suite bureautique StarOffice. Toujours gratuite et désormais en open source, celle-ci est bien évidemment en concurrence frontale avec la suite Office XP à qui elle ravirait bien des parts de marché."

    http://www.01net.com/rdn?oid=159993', '', NULL, 0);







    - 76 - '2001-10-11 18:35:43', 'Copyleft attitude : Contre-concours en propriété intellectuelle', '"[extrait de la présentation] Mars 2001 ; L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (WIPO) a lancée un concours international pour étudiants. Les étudiants doivent répondre sous forme d'un essai à la question suivante : 'Qu'est-ce que la propriété intellectuelle signifie pour vous dans votre vie quotidienne ? Il est évident que la Wipo s'attend à un nombre d'essais assez important qui mettent en valeurs que les bénéfices de la propriété intellectuelle. Les étudiants qui traiterons cette question de la façon suivante : 'Je ne peux pas acheter des médicaments anti-VHI à cause du droit des brevet' ou, 'étant paysan, je ne peux pas utiliser des semences protégées par des droits de brevets' ou 'étant enseignant, je ne peux distribuer le materiel nécessaire aux étudiants à cause des restrictions du copyright' ne seront jamais élus pour gagger un des prix, même si leurs arguments sont bien fondés. S'il y a assez de gens qui écrivent des essais de ce genre, il faut une place où ils peuvent faire entendre leur voix. C'est pour cette raison que nous avons organisé un contre-concours."

    http://artlibre.org/news/23.html', '', '', 0);







    - 77 - '2001-10-12 08:39:18', '"Quand Napster trinque, ses clones boivent du petit lait"', 'Internet Actu 11/10/2001
    "Tandis que Napster se débat contre les maisons de disques par justice américaine interposée, des clones tout neufs du service d'échange de fichiers musicaux voient exploser leur audience.[...]"
    http://www.internet-actu.org/flash/flash349-11octobre.html#t1', '', NULL, 0);







    - 78 - '2001-10-12 10:56:32', 'Mobilisation sur le site "Independant Technologies"', 'Extrait : " Une nouvelle proposition de loi émanant du sénateur américain Hollings est à l'étude aux USA. Cette proposition définit comme délit la création ou la vente de tout équipement informatique et logiciel qui n'utilise pas des " technologies certifiées et approuvées par le gouvernement fédéral des "Etats-Unis d'Amérique ". Cela représenterait un "arret de mort" pour les développements des logiciels libres (OpenSource), dont font partie Php-Nuke, PostNuke et les autres Weblogs.Pour en savoir plus, un article sur Zdnet
    Nous mettons à la une, sur Independant Technologies, la réaction de Bernard Lambey car son initiative est intéressante et mérite d'être mise en évidence. Nous vous proposons d'écrire à vos élus pour qu'ils se mobilisent contre cette proposition. Tous les outils sont là : le modèle de lettre et la possibilité de trouver les adresses mail de vos élus. Mobilisons-nous pour défendre nos OS et logiciels libres préférés et si nous voulons qu'ils fassent quelque chose !!!"', '', '', 0);







    - 79 - '2001-10-12 11:07:50', 'Licencieuses licences de Microsoft', '" [...] Dépêchez-vous d'acheter FrontPage 2002. " Cet appel a de quoi étonner lorsque l'on sait qu'il est lancé sur Linuxfr.org. A vrai dire, c'est moins le logiciel de création de sites Web de Microsoft lui-même que sa licence utilisateur qui suscite l'admiration ironique, sinon agacée, de la communauté Linux. [...] "
    Chronique Olivier Blondeau, Le Monde Interactif, 10 oct. 2001
    http://interactif.lemonde.fr/article/0,5611,2857--229524-0,FF.html', '', '', 0);







    - 80 - '2001-10-28 13:29:25', '', 'Articles : "La bibliothèque infinie" et "l'obstacle des droits d'auteur"', 'Libé 20 octobre 2001

    "Voilà deux ans que Ludovic est copiste. Copiste électronique. Un passe-temps «militant» : «Au travers de ces quelques heures consacrées à la reconnaissance d'ouvrages du domaine public, je souhaite augmenter le corpus de textes de langue française accessibles en ligne.» Ludovic appartient à cette petite armée de bénévoles, dactylographes ou scannéristes, membres de l'Association des bibliophiles universels (ABU)."

    "Tous les projets de bibliothèque immatérielle se heurtent à un obstacle : presque un siècle de littérature en est exclu. Or, les œuvres qui manquent à l'appel représentent pas loin de 90 % de ce qui est lu aujourd'hui. Elles sont gérées par les éditeurs, gardiens de la protection des droits d'auteur. "La reconnaissance de ce droit en France remonte au XVIIIe siècle, notamment sous l'impulsion de Beaumarchais. Depuis la loi du 27 mars 1997, la durée de protection des œuvres est passée de cinquante ans à soixante-dix ans après la mort de l'auteur." [...] Pour le représentant du SNE, il faut veiller à ce que les libraires, les auteurs et leurs éditeurs soient protégés, et que le monde du livre ne soit pas confronté à la même situation que la musique. «On ne maîtrise pas suffisamment les technologies aujourd'hui pour avoir des garanties suffisantes contre le piratage...» "

    La bibliothèque infinie

    L'obstacle des droits d'auteurs', '', NULL, 0);







    - 81 - '2001-11-03 20:44:57', 'Contre-concours en propriété intellectuelle', 'Bienvenue à wipout.net, le site Internet sur le contre-concours en propriété intellectuelle.

    http://www.wipout.net/home_fr.html

    "Les organisateurs de Wipout ne font pas campagne pour l'abolition de la propriété intellectuelle, mais veulent encourager une PI moins tournée vers les individus ou les sociétés commerciales. Le comité est composé pour une grande partie d'auteurs et d'artistes, qui ont également un intérêt à la protection de la PI. Le comité n'est donc pas contre la propriété intellectuelle mais contre sa surprotection. Nous sommes contre une protection exagérée de la PI et ses effets sur valeurs et priorités sociales comme l'accès aux médicaments, l'éducation, et la circulation d'idées et d'information."', '', NULL, 0);







    - 82 - '2001-12-15 19:02:06', 'Message à propos de LiBre AcTu 0.1', 'Ce site n'est plus mis à jour depuis plus de deux mois. Pourtant l'actualité du Libre, du Copyleft, du net indépendant, etc... est toujours aussi riche. (Je ne vous ai même pas parlé du dossier sur les brevets de Politis...) Oui mais voilà j'ai d'autres envies en ce moment. Alors tant pis. En plus je n'ai jamais voulu faire un site individuel, je voulais participer à une communauté de veille et de débat sur l'actualité du Libre en général, à la manière de linuxfr. Ce site n'existait pas, j'ai tenté de le faire... en vain.

    Conclusion : Je recommencerai peut-être à poster sur ce site en janvier 2002... Mais je préfererai le faire sur un site plus collectif, et ce sera peut-être sur celui de madchat. A moins que je change de centre d'intérêt :-) En attendant la discussion continue sur de nombreuses listes de diffusion (abolish-ip, freescape, copyleft attitude... surement sur quelques listes autour de Samizdat... sans oublier les liste du mouvement du logiciel libre qui aborde souvent le sujet... et plein d'autres :-)

    Bref, abonnez-vous :-)', '', NULL, 0);







    - 83 - '2001-12-15 19:24:47', 'Internet en France - 7 ans d´aventures : Les Interviews', 'Vu sur linuxfr.
    Dépechez-vous, c'est sur Transfert, ça va pas rester longtemps.

    http://f2.transfert.net/fr/culture/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=7721

    Bon, j'ai dis que je postais plus, en fait je continue à poster mais de façon très discontinue. Si je lis un texte intéressant sur le net, je prends 2 minutes pour faire partager ma trouvaille. Mais plus question d'y consacrer des efforts. Vive la paresse ! Ce site deviendra intéressant le jour où je ne serait plus le seul à y poster des news. Si vous connaissez un autre site (plus collectif) où je peux poster des news sur le sujet, faites le moi savoir.', '', NULL, 3);







    - 84 - '2001-12-17 03:42:33', '', 'Opération Boucanier... plus que 100 millions de pirates a rééduquer :-)', '"Les services des douanes ont mené 38 perquisitions dans 27 villes américaines et saisi 129 ordinateurs dans le cadre de "l'Opération Boucanier" contre le réseau dit "Warez" qui comprend plusieurs groupes de pirates, a indiqué un porte-parole Kevin Bell. " (source Zataz)

    http://www.zataz.com/zataz/news.php?id=417&file=01.html
    http://www.usdoj.gov/opa/pr/2001/December/01_crm_643.htm
    http://www.wired.com/news/technology/0,1282,49096,00.html

    Attention partager ses logiciels et sa musique à plusieurs est un crime. En fait c'est surtout un crime contre l'économie du spectacle. Depuis le 11 septembre les atteintes aux libertés progressent lentement mais surement. Je manifeste donc ma solidarité avec tous les partageurs de la scène inquiétés par la justice. Mais je les invite aussi à réflechir sur la seule solution viable à long terme : le logiciel libre et le copyleft dans tous les domaines. Et pour les impatients, je conseille les logiciel p2p (les nouveaux "napster") moins risqués et moins élitistes.

    L'information n'est pas une marchandise.
    L'information veut être libre.

    Marrant... Une recherche du terme "Warez" dans Google fournit 1.400.000 réponses. A mon avis, ils purront tojours se brosser avec leurs lois sur le copyright :-)', '', '', 0);







    - 85 - '2002-01-18 15:52:48', 'NO-ZELIG 25-27 janvier 2002', 'RENCONTRE [HACKMEETING] DES CONTRE-CULTURES DIGITALES
    Paris

    "L'an 2000 a eu sa zeligConf', rencontre européenne des contre-cultures digitales. Ellle ne devait avoir lieu qu'une seule fois. Depuis, la LSQ est passée par là. L'an 2001 aura donc droit à sa sa no-zelig, première étape d'un Forum de l'insoumission et la désobéissance sociale, petit hackmeeting en introduction des Big Brother Awards France."

    Avec entre autre : Propriété privée, brevets logiciels & pharmaceutiques vs logiciels libres & médicaments génériques (débat) Emmanuelle Cosse (Act Up-Paris), Frédéric Couchet (APRIL/Eurolinux), & Christine Tréguier (Les Virtualistes)

    (Zut. Plus assez de sous pour le voyage à Paris :-(
    Si vous êtes sur place : allezy !

    http://no-zelig.org/', '', NULL, 0);







    - 86 - '2002-01-22 02:05:51', 'Novembre 2001 : Interview de Richard Stallman par 01NET', 'Deux interviews de RMS (et surtout les interminables débats sur linuxfr). Ca bouillonne et ça bastonne la dedans :-)

    Courte interview, novembre 2001
    Annonce de l'interview prévue pour la Linux Expo 2002', '', NULL, 0);







    - 87 - '2002-02-13 10:24:30', 'DCISO C'EST FINI : répression sur la scène dreamcast...', 'Manu : "DCISO C'EST FINI :-( Et oui, j'ai étais mis en garde à vu, et je vais passer au tribunal [...] Je n'ai pas fais DCISO dans le but de nuire à SEGA et aux éditeurs de jeux, mais juste pour pousser la Dreamcast au top de ses capacités et ainsi la rendre plus attractive mais cela ils ne l'ont pas compris, pour eux, lire des Vidéos CD ou des MP3 sur sa console de jeux c'est de la contrefaçon..."

    -http://dciso.free.fr/
    -Scan du procès-verbal
    -Page archive google
    -"Débats" entre les ex-utilisateurs du site

    Commentaire perso : Vous allez me dire c'est normal, c'est la loi. Mais oubliez une seconde vos à priori, et demandez-vous une seconde quel est le mal qui a été fait sur le plan moral... Certe le droit et la moral ne se confondent pas toujours. Il y a également un aspect pragmatique : ici, il s'agit de permettre aux producteurs de rentabiliser leur investissement en leur garantissant un monopole d'exploitation. Il s'agit au final d'un argument d'utilité sociale. Mais la créativité de la scène Dreamcast est à mon avis d'une utilité sociale bien plus grande : il y a un l'aspect pédagogique (apprentissage technologique pour de nombreux jeunes), l'aspect politique (ré-appropriation d'outil soit-disant "magique", groupe bénévole producteur et distributeur de contenus et d'information), et l'aspect scientifique (Du programmeur aux béta-testeurs, développement de nombreux programmes participant de l'innovation globale : lecteur musical, video, émulateurs, etc.).

    Défendre la scène "Warez" contre la répression et les pressions dont elle est victime est sans doute une perte de temps étant donné la grille de lecture de la plupart des gens et surtout des médias. Mais SVP restons informé et ayons l'esprit critique : il y a matière à débat, et il y a des pauvres gars bien sympatiques qui se retrouvent dans la merde. Sans vouloir comparer deux situations de nature différente, rappelons-nous par exemple qu'il n'y a pas si longtemps peu de militants acceptaient de défendre les sans-papiers par crainte de ne pas être compris du grand-public.', '"Procès-verbal de convocation en justice

    [...]

    Le 26 Décembre 2001 à 16H00

    [...]

    En application de l'article 390-1 du Code de Procédure Pénale, sur instruction de Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Draguignan, nous vous notifions que vous êtes convoqué(e) [...]

    Pour y être jugé(e) en tant que prévenu(e)

    Pour avoir, sur un site Internet, entre octobre 2000 et ce jour proposé librement aux public de nombreux modes opératoires destinés à fabriquer des contrefaçons (interactive (jeux), audiovisuelles (films), musicales (formats compressés MP3), utilisables après assemblage sur une console de jeux standard "DREAMCAST", ainsi que de nombreuses contrefaçons de jeux à télécharger en libre accès.

    Faits prévus par l'article.L.335-3 et réprimés par l'article.L.335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle (Code NATINF 428)

    [...]', NULL, 2); - 88 - '2002-02-13 11:30:32', 'Libé 11/02/2002 : Ce petit pirate qui énerve hollywood', 'Un Norvégien auteur d'un logiciel de copie des films DVD écope d'un procès.

    "[...] Imaginez: un ado mal dégrossi qui bidouille, avec quelques comparses épars sur la Toile, un petit logiciel capable de casser le système de protection (CSS) des films DVD, afin de pouvoir les regarder sur son ordinateur fonctionnant sous Linux, chose impossible jusqu'alors. Fier de sa trouvaille, il diffuse le code, baptisé DeCSS, sur l'Internet. Et la guerre commence. Car, si DeCSS permet de regarder un DVD sur n'importe quelle machine, il permet aussi la copie. [...]"

    Un bon résumé de l'histoire édifiante et passionante de DeCSS
    Lire l'article', '(copie provisoire)

    On l'appelle «DVD-Jon». Que ce soit dans les médias, le monde de l'Internet ou à la brigade financière norvégienne, c'est DVD-Jon. A Hollywood, pour faire bonne mesure, on lui collerait bien une affichette du genre «Reward 100 000 $, Jon Johansen, casseur de code DVD». Ce Norvégien de 18 ans, cheveux courts et lunettes d'étudiant sage, a réussi à se mettre à dos les géants du cinéma américain pour un scénario qu'en d'autres circonstances Hollywood n'aurait pas renié. Imaginez: un ado mal dégrossi qui bidouille, avec quelques comparses épars sur la Toile, un petit logiciel capable de casser le système de protection (CSS) des films DVD, afin de pouvoir les regarder sur son ordinateur fonctionnant sous Linux, chose impossible jusqu'alors. Fier de sa trouvaille, il diffuse le code, baptisé DeCSS, sur l'Internet. Et la guerre commence. Car, si DeCSS permet de regarder un DVD sur n'importe quelle machine, il permet aussi la copie. Sous la pression des majors américains, qui avaient tenté en vain de faire juger DVD-Jon en Californie, une procédure judiciaire est maintenant en cours en Norvège, et DVD-Jon sera jugé à Oslo dans quelques mois.

    Etendard. «Toute cette histoire est un non-sens», s'insurge Bjørn Remseth, président d'Electronic Frontier Norway, une association de défense des droits civiques qui a organisé à Oslo une manifestation devant ÿkokrim, la brigade financière norvégienne, lors de l'annonce de l'inculpation de Jon à la mi-janvier. «La copie de DVD se pratiquait avant l'existence du programme DeCSS. Ensuite, Jon avait légalement acheté son DVD, mais il ne pouvait pas le voir. Cela voudrait-il dire que l'on ne peut regarder son DVD que sur un système que l'on vous impose? C'est inadmissible, et il est vraiment regrettable que les autorités aient plié devant les pressions du lobby américain.»

    L'affaire démarre il y a deux ans. Jon, lycéen de 16 ans, habite alors chez ses parents dans un petit village le long de la côte norvégienne. A travers des groupes de discussion sur l'Internet, il entre en contact avec quelques adeptes de la communauté Linux, ce système d'exploitation libre qui fait la nique au tentaculaire Windows de Microsoft. A cette époque-là, Jon a un souci: il a acheté ­ légalement ­ des films DVD, mais il ne peut les regarder sur son ordinateur, qui fonctionne sous Linux. La DVD Copy Control Association (DVD-CCA), qui distribue les licences de production des lecteurs de DVD, n'a alors pas admis Linux en son sein. Avec deux internautes, allemand et néerlandais, non-identifiés, Jon casse le système de protection anticopie CSS et diffuse son DeCSS sur le site Web de son père à l'automne 1999. Le succès est immédiat. Quelque 5 000 internautes téléchargent le programme. Un groupe de hackers américains fait du logiciel son étendard pour protester contre les très restrictives lois américaines en matière de copyright numérique. Aussitôt, la MPAA (Motion Picture Association of America), qui représente les sept plus gros producteurs de films au monde, en bref Hollywood, s'en inquiète. La justice américaine s'en mêle et interdit la diffusion du code sur la Toile. Les autres contre-attaquent en diffusant le code sur des T-shirts, dans des chansons. A la même époque, l'affaire atterrit sur le bureau de la procureure de la brigade financière norvégienne, ÿkokrim. Dans un premier temps, le 17 janvier 2000, elle perquisitionne chez les parents de Jon, saisit les ordinateurs de Jon et de son père. Après deux ans d'investigation, ÿkokrim a finalement inculpé DVD-Jon pour avoir cassé un système protégeant l'accès à des informations électroniques. «Mes clients voient cela comme le vol de leur bien», explique Espen Tøndel, l'avocat norvégien des Américains. «La loi norvégienne autorise certes la copie à usage privé, mais elle permet aussi au propriétaire du contenu de mettre un code de protection. Ce sera la première fois en Norvège que l'interférence entre ces deux principes sera jugée par un tribunal.»

    Bouc émissaire. «Dans un sens, c'est bien de pouvoir éclaircir les choses, mais il est vraiment dommage que cela tombe sur Jon, si jeune et si talentueux», juge Håkon Wium Lie, responsable technologique d'Opera Software, une compagnie norvégienne qui développe un browser libre concurrent d'Internet Explorer et de Netscape. Il voit en Jon Johansen, qu'il a tenté en vain d'embaucher, le bouc émissaire des Américains. «Le problème, ce n'est pas tellement de pouvoir copier les DVD. Ce n'est pas Jon qui a ouvert la voie au piratage. Si vous avez les bons logiciels, c'est possible d'en copier sur des systèmes Microsoft. Le véritable enjeu, c'est qu'Hollywood veut contrôler la façon dont ce qu'il produit est utilisé par le consommateur. Avec le code conçu par les majors, un DVD acheté bon marché aux Etats-Unis ne peut pas être lu sur un lecteur européen. Les majors veulent nous imposer l'achat de certains types de matériel, ce qui les conduit à une situation de quasi-monopole. Avec Jon, Hollywood veut faire un exemple.»

    Dos rond. Espen Tøndel, l'avocat d'Hollywood, ne s'émeut pas pour autant. «On ne pense pas que Jon Johansen ait fait ça pour de l'argent. Mais, s'il n'a fait son code que pour voir son film, pourquoi l'a-t-il diffusé sur l'Internet? Pour aider les autres? A notre sens, ce n'est pas une raison suffisante. C'est tout de même un vol de propriété.» Inger Marie Sunde, la procureure norvégienne qui a inculpé DVD-Jon, se fait plus mordante. «Lorsque nous avons perquisitionné chez lui, il y avait un ordinateur fonctionnant avec Windows. Il aurait donc très bien pu voir son film dessus. Et s'il n'a pas gagné d'argent directement avec son programme, il a profité de sa célébrité soudaine. Il a obtenu un emploi chez un fabricant de jeux électroniques protégés contre la copie. Je me demande comment cela s'accorde avec ses principes moraux sur la liberté d'accès.»

    Terje Svendsen, l'avocat de DVD-Jon, reste sur une ligne de défense épurée: «Il doit être possible d'avoir accès à des informations que vous avez légalement achetées.» En attendant le procès, Jon lui-même fait le dos rond et ne s'exprime plus publiquement. Avant son inculpation, il avait justifié ainsi son acte: «C'est comme si je construisais mon propre moteur automobile qui ne consommerait qu'un dixième de litre aux dix kilomètres et que Statoil me fasse un procès parce que je n'ai pas de licence pour utiliser leur essence dedans.»

    Peu après la perquisition et le violent coup de projecteur auquel il a été soumis, DVD-Jon a quitté le lycée et son petit village. Il habite désormais Oslo et travaille, un peu écrasé par toute cette affaire qui fait peser sur lui une menace allant jusqu'à deux ans de prison.', NULL, 0);







    - 89 - '2002-02-13 12:11:55', '"Quitter la Gravité", un nouveau lyber aux éditions de l'Eclat !', 'De nouveaux lyber sont en ligne aux éditions de l'Eclat, dont:

    AAA : Quitter la Gravité, dans la collection Premier Secours
    (http://www.lyber-eclat.net/collections/secours.html)

    Les lybers sont des livres qui sont en vente en librairie mais aussi feuilletable sur le net pour les découvrir avant de les acheter, et plus si on est vraiment à cours d'argent et qu'on supporte de lire un bouquin entier sur un écran (je pense que je dois être le seul dans ce cas:-).

    Encore une fois : A bas les e-books bridés, Vive les éditions de l'Eclat, Pour les Lybers hip hip hip hourra !

    Sur le fond, le bouquin "quitter la gravité" semble retranscrire les analyses de doux dingues qui souhaitent voyager dans l'espace sans dépendre pour cela de l'Etat et des entreprises. Après les logiciels libres, bientôt les micro-processeurs libres, alors pourquoi pas un jour la conquête spatiale libre ?', '', NULL, 0);







    - 90 - '2002-02-13 15:58:00', 'Napster partout ! Sur l'échange de fichiers (court extrait)', 'Petit extrait d'un texte de Richard Barbrook à paraître dans le prochain numéro de la revue Multitudes (n°8)

    "Dans les années 60, la génération hippie avait appelé à la révolution politique et avait violé presque tous les tabous esthétiques et sociaux. Mais l'industrie de musique a toujours été capable de profiter de cette créativité culturelle. Comparées à leurs prédécesseurs, les ambitions de la génération Napster ont semblé beaucoup plus modestes : partager des airs de musique sympas sur le net. Mais par une ironie de l'histoire c'est cette sous-culture jeune apparemment apolitique qui a confronté, pour la première fois, l'industrie musicale à une demande impossible. à satisfaire Tout est permis dans ce merveilleux monde de la pop, mais avec une seule exception : la musique gratuite. À la différence des formes précédentes de la rébellion jeune, l'informatique d'égal à égal constitue une menace directe pour l'économie de l'industrie musicale."

    La revue sort dans un mois environ, et cette traduction française de Richard Barbrook sera disponible un jour ou l'autre sur le net. (je vais demander à partir de quand c'est possible).', '', NULL, 0);







    - 91 - '2002-02-13 23:14:19', 'newscientist : copyleft dans d'autres domaines', '(Comme d'hab ou presque j'ai trouvé l'info sur linuxfr :-)
    Un article libre mais en anglais qui parle de : Opencola, OpenLaw, Open Audio Licence, encyclopédie libre de droits...

    http://www.newscientist.com/hottopics/copyleft/copyleftart.jsp', '', NULL, 0);







    - 92 - '2002-02-18 23:39:04', 'Brève d'Alter Eco janvier à propos du bouquin de Warusfel', '(J'ai peur d'interpréter l'approximation de cette critique comme la continuation du peu d'intérêt, voire de la condescendance, qu'accorde ce mensuel à la problématique de la PI et des alternatives en cours d'invention et d'expérimentation. C'est vachement contrariant... Voir aussi ça, pour la coïncidence...)

    "ALTERNATIVES ECONOMIQUES n°199. janvier 2002.
    Page 90. Guide Lectures. Innovations.

    La propriété intellectuelle et l'internet.
    par Bertrand Warusfel.

    Avec Internet, que deviennent les droits intellectuels et ceux de la propriété industrielle ? Diffuser dans le monde entier, instantanément et quasi gratuitement, des textes, des images et des sons totalement conformes aux productions originales ne va pas sans poser quelques problèmes juridiques. Et en voulant protéger les créateurs, ne risque-t-on pas de porter atteinte à la vie privée ou aux libertés ?', 'Bertrand Warusfel montre que les mondes virtuel et réel sont compatibles et que la plupart des lois existantes peuvent s'appliquer au Net, sous réserve de les adapter et de les compléter.

    Par exemple, en droit français, aujourd'hui encore, on ne peut pas breveter un logiciel. Lorsqu'on sait quelle quantité de créativité et de travail il représente et la valeur qu'il peut atteindre, la règle paraît obsolète. Quant aux conflits sur les noms de domaine ou les problèmes de signature électronique, ils sont apparus récemment, en même temps que les enjeux commerciaux. Il faut donc faire progresser le droit. Dans quel sens ? Celui du business classique ou celui des militants de l'Internet "originel", libertaire et communautaire, qui poussent à une refondation des droits intellectuels et de l'économie de l'information ? Les paris sont ouverts.

    Marc Mousli

    Ed. Flammarion, 2001, 129 p., 6,25 E (41 F)"', NULL, 0);







    - 93 - '2002-02-19 00:29:29', 'A L'ABORDAGE DES REVUES SCIENTIFIQUES', 'Les signataires de l'appel de Budapest vont mettre les articles en accès libre.

    C'est un article de Libération du 14 février 2002 par Denis DELBECQ, et c'est une excellente nouvelle :-)

    L'article sur liberation.fr

    (Extrait) "L'an dernier, des milliers de chercheurs avaient lancé une pétition pour demander aux revues scientifiques de mettre en libre accès les articles dans un «délai raisonnable» après publication (Libération du 14 et 15 avril 2001). Et posaient un ultimatum au 1er janvier de cette année. «Il ne s'est rien passé», constate Stevan Harnad, professeur de sciences cognitives à l'université de Southampton (Grande-Bretagne) et fer de lance de «l'initiative pour l'accès libre de Budapest» qui entre en vigueur aujourd'hui (1). «Nous avons donc décidé d'agir. C'est subversif, mais il n'y a pas d'autre solution.» Il s'agit, ni plus ni moins, de placer dans le domaine public les articles publiés dans les revues scientifiques, sans leur autorisation."

    L'appel de budapest :http://www.publiclibraryofscience.org/
    ', '
    (extrait) "Le monde de l'édition scientifique abrite des dizaines de milliers de revues. Vingt mille d'entre elles s'appuient sur un comité de lecture : elles imposent une révision des articles par des scientifiques avant publication, un gage de qualité respecté dans le monde entier. Ces revues sont diffusées en ligne ou imprimées en contrepartie d'abonnements coûteux, dont certains atteignent les 15 000 euros par an. Pire, des revues font payer les auteurs dont les laboratoires déboursent parfois 1 500 euros pour un article. «Même une université riche comme celle de Harvard ne peut s'offrir qu'une petite partie de la littérature scientifique, s'insurge Harnard. L'édition scientifique est une exception dans le domaine de l'écrit puisque les auteurs ne sont jamais rétribués pour leurs textes.» Les revues en profitent pour dégager des profits parfois considérables.

    Fondations. Cette fois, la coupe est pleine et les chercheurs exigent que leurs travaux soient accessibles à tous. Pour parvenir à leurs fins, les auteurs de l'initiative de Budapest proposent deux pistes. La première passe par la création de nouvelles revues scientifiques à comité de lecture, accessibles exclusivement en ligne. «Elles seront financées dans un premier temps par des fondations, annonce Stevan Harnad. Une des fondations du financier George Soros a offert un premier financement de 3 millions de dollars (3,3 millions d'euros). Et d'autres suivront. A terme, les articles seront financés par des cotisations des institutions scientifiques.» Un système de répartition permettra aux laboratoires pauvres de publier leurs travaux.

    «Inattaquable». Comme il semble difficile de créer rapidement des centaines ou des milliers de revues, les signataires du texte misent sur une seconde méthode, plus radicale et qui menace directement le mono- pole des revues scientifiques. «Nous avons beaucoup travaillé sur le plan juridique et nous avons trouvé une solution inattaquable», avertit Stevan Harnad. Rien n'empêche en effet un chercheur de publier sur l'Internet le manuscrit initial, dont il est seul propriétaire, ainsi qu'un fichier de correction séparé. Les revues n'ont de droits que sur le manuscrit définitif qu'elles publient. «C'est moins pratique à lire qu'un article unique, mais aujourd'hui près de 100 % de la littérature scientifique n'est pas accessible», commente Stevan Harnad. Son université diffuse librement le logiciel qui permettra la mise sur pied d'une gigantesque bibliothèque scientifique sur l'Internet.

    Avant même que le texte ne soit public, près de trois cents chercheurs et une trentaine d'institutions (universités, bibliothèques, etc.) ont signé l'appel. Les revues pourraient, en cas de succès de l'initiative, se retrouver dans une position délicate. Il sera difficile de porter l'affaire sur le terrain juridique. «Comment pourront-elles lutter alors que leur objet est de diffuser la connaissance ?», augure Stevan Harnad, qui précise qu'aucun procès n'a jamais été tenté en dépit de l'existence d'archives publiques comme celles de Los Alamos (2). Le modèle économique des revues pourrait donc en sortir profondément remanié. «C'est là tout notre objectif. La libre diffusion du savoir», conclut le cogniticien.

    (1) www.soros.org/dev/manifesto

    (2) fr.arxiv.org "', NULL, 0);







    - 94 - '2002-02-19 02:48:30', 'Appel pour un rezo de contenu libre : "contenu ouvert"', '"Une information indépendante

    Aujourd'hui, l'esprit du "logiciel libre" souffle sur la planète. Sur la toile, depuis quelques années, le contenu alternatif foisonne. La mobilisation de Seattle a révélé la force de l'information alternative, notamment via les sites Indy média qui existent de par le monde. Depuis, nombreux sont les exemples de mobilisation qui se servent du Net comme outil, voir le Forum Social Mondial (la Ciranda), pour ne citer qu'eux.

    Le copyleft permet aux idées et aux textes de circuler très rapidement dans les milieux alternatifs et militants, sur la toile et par courrier électronique, via la multitude de bulletins et listes de diffusion et sites Web, et ce dans toutes les langues. À l'instar de Linux qui symbolise l'alternative à Windows, le "contenu ouvert" (Open Content) est une alternative à une information formatée, à la pensée unique, alternative aussi à une marchandisation à outrance, de l'Internet en particulier.

    Contenu ouvert [*] est un site et un rezo collaboratif, qui souhaite devenir un carrefour de contenus citoyens et altermondialistes (articles, témoignages, analyses, expériences de terrain…), à l'image de ces personnes qui partout dans le monde donnent de leur temps pour concrétiser un monde plus solidaire.

    Nous proposons, nous webmestres et auteurs indépendants, de mettre en commun nos énergies et nos plumes, en collaborant à une initiative fonctionnant sur le modèle des développeurs de logiciel libre : organisation décentralisée et travail partagé. Notre projet consistera à créer du contenu (texte, vidéo, son, graphique), notamment en regroupant des articles sous licence copyleftée — licence qui autorisera la reproduction non lucrative des contenus — puis à coordonner des dossiers thématiques, en mettant en commun leurs résultats.

    Pour un contenu au service d'un monde solidaire et humain,pour un Internet du partage et du bien commun,

    Parce qu'un autre monde est possible

    Natacha Quester-Séméon
    Responsable de Cyberhumanisme.org
    http://www.cyberhumanisme.org
    et du site de Les Humains Associés
    http://www.humains-associes.org

    Patrick Dedoni
    Responsable du Portail Entrée Libre
    http://www.entreelibre.org

    [*]Pour l'instant une liste de diffusion est ouverte pour développer le projet et le site collectif est en travaux (site réalisé avec SPIP)

    logo : Sacha et Natacha Quester-Séméon, Les Humains Associés, copyleft"

    Lire l'article d'origine, sur le site Entrée Libre.


    (Nuance perso : Entre "copyleft anti-commercial" à la façon d'Indymedia, et véritable copyleft contaminant le système, c'est à dire utilisable par tous à condition de conserver la licence d'origine, à la façon des textes de Richard Stallman, il faut à mon avis être plutôt stratégique qu'éthique... En ce qui concerne le contenu journalistique, une question me trouble : comment définir ce qui peut-être modifier, mixer... et ce qui ne peut être reproduit qu'à condition de ne pas être modifié. Ces débats ont déjà été entamé par le texte Copyright et copyleft sur samizdat.net et sur la liste "Copyleft attitude".)', '', NULL, 1);







    - 95 - '2002-02-19 03:19:55', 'Faut-il appliquer aux publications scientifiques la Directive', 'européenne 2001/29/CE du 22 mai 2001 sur le copyright ?

    Appel de scientifiques français
    http://www-mathdoc.ujf-grenoble.fr/DA/

    " [...] Nous croyons utile de soumettre ces réflexions à quelques auteurs, éditeurs et bibliothécaires scientifiques. Si elles reçoivent votre agrément, moyennant éventuellement quelques retouches, nous vous serions reconnaissants de nous le faire savoir. Nous pourrions alors envisager une consultation plus large en vue de tenter d'obtenir la suspension de l'application de la Directive aux publications scientifiques, (les États Membres peuvent proposer des exceptions), et d'élaborer des propositions sur leur avenir possible.

    Au nom de la Sous-Commission du Groupe "Science Société" de l'Académie des Sciences chargée des questions de propriété intellectuelle : Paul Caro (Académie des Sciences, Chimie), le 9 décembre 2001 "', '', NULL, 0);







    - 96 - '2002-02-20 14:45:21', 'Collusion entre la BSA et la Commission Européenne', 'Lu sur Linuxfr

    "Paris, Munich, Amsterdam - 2002-02-19 - La commission européenne devrait approuver ce mercredi une proposition de directive sur les brevets logiciels. EuroLinux est parvenu à obtenir une version préliminaire de cette directive. Ce document a également été reçu par des représentants officiels des gouvernements européens.

    Curieusement, l'auteur du document si l'on se réfère au fichier Microsoft Word, se trouve être Francisco Mingorance (franciscom@bsa.org), expert en propriété industrielle et "director of public policy" à la BSA (Business Software Alliance), une association qui représente les intérêts des grands éditeurs américains de logiciel en Europe."

    Lire la suite du communiqué d'Eurolinux', '', NULL, 0);







    - 97 - '2002-02-20 19:26:10', 'Le logiciel libre et son gourou, en vedette américaine à Porto Alegre', 'Par Stéphane Mandard, Le Monde 7 février 2002
    (trouvé sur le site de Bernard Lang)

    " [...] Lundi 4 février, à midi, devant un parterre de journalistes, l'Américain lançait très officiellement, dans le stand du gouvernement de l'Etat de Rio Grande do Sul, le Forum international sur le logiciel libre, qui se tiendra les 2, 3 et 4 mai prochain dans la capitale gaucha.

    Dans la matinée, il partageait l'estrade avec le Belge François Houtard du Forum mondial des alternatives, l'Anglais Michael Bailey de l'ONG Oxfam, et le chercheur français de l'INRA Jean-Pierre Berlan, pour une conférence consacrée au savoir et au droit de reproduction. Le tout devant un public fourni d'un millier de personnes. "Comme les fermiers doivent avoir le droit de changer leurs semences, les utilisateurs d'informatique doivent pouvoir changer de logiciels", explique Richard Stallman après l'intervention d'un petit agriculteur de Via Campesina venu présenter la campagne que lance son organisation contre la brevetabilité des semences. [...]"

    Lire l'article en entier', '', NULL, 0);







    - 98 - '2002-02-20 19:39:36', 'Guerre ouverte contre le monopole des revues scientifiques (in Le Monde)', 'Par Stéphane Foucart, Le Monde, 17 février 2002
    (Lu sur le site de Bernard Lang)

    "La Fondation Soros a investi 3 millions de dollars dans le projet de l'"Initiative de Budapest"

    ASSOCIÉ à la Fondation Soros, un collectif de chercheurs de renom a déclaré la guerre, mercredi 13 février, aux grandes revues scientifiques. Signé par plusieurs centaines d'universitaires dès le lendemain de sa publication, le manifeste de l'"Initiative de Budapest pour l'accès ouvert" (BOAI) revendique "l'accès libre à toute la littérature scientifique"et annonce son intention de libérer celle-ci du monopole des grands éditeurs. [...]"

    Lire la suite de l'article sur le site du Monde
    http://severino.free.fr/libre/www.soros.org/dev/manifesto', '', NULL, 0);







    - 99, 9, 2, '2002-04-05 02:10:02', 'Framasoft, annuaire de logiciel libre et gratuit pour windows (et plus encore)', 'J'ai souvent pensé ces derniers mois : je numériserais bien ce texte pour le poster sur mon petit webnews, je mettrais bien un lien vers cet article, je donnerais bien mon avis sur ce sujet, mais bon le tourbillon d'la vie étant ce qu'il est, tant pis.

    Je fais juste une petite exception pour ce site qui vaut le détour : pratique pour les windoziens, pédagogique pour ceux qui ne sont pas encore convaincu ;), des actus (miam), des disquettes mensuelles pour contaminer dicrètement ses amis avec de la GPL. Y a-t-il aussi du Warez ? Hé, stop, faut se reposer maintenant !

    http://www.framasoft.net/', '', NULL, 2);







    - 102 - '2002-05-26 16:28:48', 'Anonymous', '', 'Copyright et Mondialisation à l'âge des réseaux informatiques', 'Un texte passionnant de Richard Stallman. (Trouvé sur le Flash info été 2001 de l'école polytechnique de Lausanne.)

    http://sawww.epfl.ch/SIC/SA/publications/FI01/fi-sp-1/sp-1-page63.html', 'Note du modérateur : Libre Actu est en pause, ce post est (encore) une exception, histoire de ne pas s'arrêter sur un hors-sujet. Par ce texte, Stallman inscrit son combat dans le camp des "antimondialistes libéral". Mais il a le mérite, selon moi, de définir la "mondialisation" comme une prise de pouvoir des firmes, cammouflé par une instrumentalisation des théories du libre échange. Il ne s'inscrit donc pas dans un combat idéaliste et aléatoire contre le libre échange, mais dans un combat pragmatique pour que les décisions collectives (et notamment la réglementation du copyright et des brevets) soient prises en fonction de l'intérêt public et non sous la pression des lobbies. Selon moi, des mouvements comme Attac pourrait avoir plus d'efficacité en construisant plus d'argumentaires pragmatiques et moins de manifestes anti-économie de marché. En effet, si dénoncer les prétention scientifique des économistes néo-libéral demeure une oeuvre de salut public, et qui a permis à beaucoup de se remobiliser, dénoncer sans cesse l'économie de marché comme seul ennemi est contre-productif, si ce n'est pour se donner bonne conscience. Bon, j'arrête de critiquer : si je ne suis pas content, je n'ai qu'à m'inscrire à Attac et à commencer la recherche d'argumentaires, et comme je ne le ferais pas, je retirer ce que j'ai dit :-)

    Non, en fait je continue, qui aime bien, chatie bien : Attac me désespère aussi en focalisant toujours sur l'objectif du plein emploi à vie, refusant ainsi de fait de consacrer un minimum de temps de réflexion et d'imagination à l'amélioration concrète de la situation des précaires, qui sont malheureusement en train de devenir majoritaire, et qui le sont déjà si on inclut les précaires potentiels, les inquiets à juste titre. Retourner aux plein emploi à vie d'un coup de baguette magique est impossible, ne serait-ce que parceque cela ne correspond plus aux aspirations individuelles actuelles : les gens recherchent la stabilité, la sécurité, pas à l'emploi à vie s'ils peuvent espérer autre chose. Mais admettons que l'on puisse revenir au plein emploi à vie, je ne serais pas contre. Admettons au contraire que la flexibilité salariale soit inscrite pour longtemps dans la société capitaliste dans laquelle nous vivons, et admettons que l'on puisse obtenir concrètement, symboliquement mais aussi surtout économiquement, de dédramatiser, de simplifier, de ne plus stigmatiser, les situations de chômage provisoire... faudrait-il le faire ? Je pense que oui. D'autre pense que ce serait se résigner à la flexibilité, sans concevoir ce que la nouvelle situation pourrait avoir à terme de libérateur, à condition de lutter dans la bonne direction. Bref, il n'est pas possible actuellement d'être à Attac tout en militant pour le revenu d'existence. Et pourtant si Attac n'existait pas, il faudrait l'inventer. Mais SVP évoluez !

    Bon donc, pour en revenir au sujet du commentaire, ce site s'arrête. A propos d'arrêt, Transfert s'arrête. C'est logique.. Et le fameux Internet Actu est bloqué depuis un bail maintenant(entièrement payant). Du coup quelques brebis égarées, effrayés, se joignent aux loup du lobby silicon-culture, réconverti depuis peu en don quichotte culturel qui prêche le retour aux bons vieux principes du minitel. Hé les brebis égarés, c'est dur à entendre quand on cherche à vivre de son art, mais rappelons tout de même que la véritable richesse du net est lié à la difficulté de marchandisation de l'information. Bref quand je vois que Télérama, pour ne pas citer les autres, adhère à ce lobby, tout en soutenant les luttes contre la marchandisation du monde (voir le magazine qu'il ont fait avec alter-éco), il y a de quoi se décourager. Ne faites pas comme eux ! Si beaucoup de sites disparaissent, d'autres naissent ou sont découvert tardivement, et la mort de Transfert et d'Internet Actu devrait nous motiver à aller voir parmi les nombreux webzines contributifs. Un lien pour commencer : http://www.homo-numericus.bonidoo.net/. Un de ces jours, le journalisme deviendra sans-doute contributifs dans son ensemble. Il faudra inventer des nouveaux systèmes de rémunération. Pas facile. Mais en attendant, je rappelle que le papier marche très bien. Le web et ses pratiques de partage, n'est tout simplement pas bien adapté pour vendre de l'information. C'est dommage, mais c'est mieux ainsi.

    Mais qu'est-ce que j'raconte. C'est quoi ce charabia politico rabajoi ? Heu, vous êtes durs là. Au moins c'est pas consensuel. Qu'est-ce qu'on s'emmerde quand tout le monde pense pareil. Bref c'est le mot de la fin. A partir de maintenant je ne cause plus politique. Et je m'en balance, je fais confiance aux gens sérieux qui nous dirigent (vers où? :-)
    A+
    severino', NULL, 0);







    - 101 - '2002-05-08 20:02:29', 'Anonymous', '', 'Article à lire sur Samizdat !!!', 'UN AUTRE MONDE EST NÉCESSAIRE !
    LES MULTITUDES CONTRE LA BARBARIE IMPÉRIALE

    http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=150

    Note du modérateur : Pub ! Il y a des idées qui gagneraient à être connues. Mais ce sera malheureusement sans moi. Ce site est en pause jusqu'en 2004 environ. J'arrête aussi plein d'autres (petites) activités. Et je vous conseille de lire le n°8 de multitudes malgré l'article sympatique mais très caricatural du Monde. En deux mots : des plus révolutionnaires aux plus gestionnaires, la gauche manque cruellement d'imagination politique. Et ça fait franchement plaisir de sortir des sentiers battus. Quant à moi je me lance dans de nouvelles aventures (le salariat et la programmation). A+. Severino :-)', '', '', 0);







    FIN