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LIBRACTU (site web disparu)
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de donnée libre actu 01 Table story_element Programme Lou Portail
Généré le : Lundi 14 Octobre 2002 à 17:36
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- 2 - '2001-02-27 23:03:11', '"A qui appartiennent les connaissances ?"',
'Article de Philippe Quéau, Directeur de la division de l'information et
de l'informatique de l'Unesco, dans le Monde diplomatique de Janvier 2000
: " LOIN d'être une simple adaptation technique à la « société de l'information
», l'évolution du droit de la propriété intellectuelle est un enjeu politique...
"
Lire', '',
NULL, 0);
- 3 - '2001-02-27 23:08:51', '"Confessions d'un voleur"', 'Laurent Chemla,
avril 2000 : << Je suis un voleur. Je vends des noms de domaines.
Je gagne beaucoup d'argent en vendant à un public qui n'y comprend rien
un simple acte informatique qui consiste à ajouter une ligne dans une base
de données. Et je vais gagner bien davantage encore quand, la pénurie artificielle
ayant atteint son but, le commerce mondial décidera d'ouvrir quelques nouveaux
TLD qui attireront tous ceux qui ont raté le virage du « .COM » et qui ne
voudront pas rater le virage suivant. >> Lire', '', NULL, 0);
- 1 - '2001-02-27 22:43:48', '"Comment manipuler les médias : 101 recettes
subversives"', 'Patrick Farbiaz, 1999, Édition Denoël. Assez de théorie,
passons à la pratique : plus d'excuses, il y a dans ce bouquin de quoi se
ré-approprier une bonne part de parole confisquée. L'auteur éprouve une
jubilation communicative pour l'imagination déployée face à l'oppressions
médiatique. Il s'essaie, en introduction, à une typologie de ces nouvelles
résistances.', 'Passionnant, mais je regrette qu'il n'ait pas réellement
perçu toute la portée efficacement subversive des logiciels libres, du copyleft,
et plus généralement de l'irrésistible progression vers la libération des
savoirs humains (voir à ce sujet son introduction, et son chapitre no copyright).
Je resterai cependant longtemps reconnaissant à Patrick Farbiaz de m'avoir
fait découvrir 100 autres mouvements passionnant, alors que je n'en connaissais
qu'un (ou presque)... Et, du coup je me dis qu'il m'en reste peut-être encore
1000 autres à découvrir... Les illustrations de Martin Veyron sont tellement
drôles que l'on a une envie irrépressible de les scanner et de les photocopier
pour les partager avec la terre entière :-) D'autre part, ce bouquin, de
type dictionnaire, aurait pu faire un chouette site web, interactif, populaire,
et en constante amélioration. Dommage d'en avoir concédé les droits exclusif
de publication pour je ne sais combien d'année :-(
Si vous me permettez une petite digression, le fonctionnement actuel du
livre représente un immense gâchis pour la progression du savoir humain...
ne pas tenter de rémunérer autrement les créateurs que l'en imposant artificiellement
de la rareté là où il y a abondance pour tous, c'est véritablement un crime
contre l'intelligence. Et pourtant une bande d'irresponsables (la plupart
des éditeurs, producteurs et diffuseurs de savoir), de peur de perdre une
partie de leur pouvoir et par incapacité d'imaginer des alternatives, tentent
de culpabiliser ceux des citoyens qui échangent, archivent, remixent et
dupliquent à l'infini la culture, l'intelligence et le savoir. N'employez
pas SVP l'expression "piratage", c'est un terme de propagande ! Mais soyez
conscient que pour débloquer cette situation immorale (le développement
de la culture est bridé au détriment de l'intérêt général, l'éclosion spontanée
d'une bibliothèque universelle à même de réduire les inégalités Nord-Sud
est réprimée), il est plus efficace de créer et diffuser en toute légalité
des œuvres libres, protégés par des licences de type copyleft, que de promouvoir
gratuitement -et clandestinement - des œuvres propriétaires pour le compte
de vos ennemis. Fin de la digression :-)
"[Page 11...] Les sept familles de la résistance médiatique [...]
1. Les pirates et les détourneurs [...]
2. Les abolitionnistes et boycotteurs [...]
3. Les militants [...]
4. Les médias libres [...]
5. Les consuméristes et défenseurs des droits [...]
6. Les éducateurs et démystificateurs [...]
7. Les réappropriateurs et braconniers [...]
Quatre sources d'inspiration [...]
1. Les courants utopistes du dadaïsme au cyberpunk [...]
2. La désobéissance civile et la non-violence [...]
3. La libre circulation des idées et des hommes : retour à Voltaire[...]
4. Critique des médias et médias alternatifs [...]"
Au dos du bouquin :
"Les médias vous manipulent ! vous subissez, les bras croisés, la dictature
du journal de 20 heures, les commentaires 'éclairés' des faiseurs d'opinion
et les assauts permanents de la publicité. La communication informatique
vous envahit. Internet vous affole. Le politically correct vous déprime.
Que faire ?
Guide de bord plus que leçon théorique, ce livre est indispensable à qui
veut résister à l'intoxication médiatique. Du boycott total au canular féroce,
du piratage de satellite au hacking hight tech, du rapt symbolique à l'outing
salutaire, du pastiche malin au zapping final : 101 recettes subversives
illustrées par le très incorrect Martin Veyron.
Pour tous ceux qui veulent dépasser les éternels discours désabusés sur
la domination des médias, voici le manuel de guérilla du XXIème siècle.
Patrick Farbiaz est un activiste antimédias de la première heure. Il est
notamment l'un des créateurs de l'association Les Pieds dans le PAF. "
Fiche
de lecture Fréquence Libre', '', 0);
- 4 - '2001-02-27 23:26:26', '"Prêter (un livre) n'est pas voler (son auteur)"',
'Les Petits Libres n°35, 10F, aux éditions mille et une nuits (Arthème Fayard),
Mai 2000. Au dos du bouquin : "Tout emprunt de livre en bibliothèque tue-t-il
les ventes en librairie ? Chaque lecteur doit-il, de sa poche, acquitter
un droit à l'auteur du livre ? Depuis un an, la polémique est vive et divise
un secteur jusqu'alors solidaire dans la défense du livre. Face à Droit
d'auteur (Stock, 2000) de Michel del Castillo, cinq auteurs prennent position
contre la logique du prêt payant : réclamer l'instauration de ce système,
n'est-ce pas entrer dans une logique contre la lecture ?"', '"Sommaire
:
Michel Onfray : Contre l'incendie des bibliothèques
Baptiste-Marrey : Le petit Castillo portatif
Jean-Marie Laclavetine : Picrochole et le prêt payant
Question de Henriette Zoughebi à Daniel Pennac
François Bon : Une bibliothèque, comment ça marche ?"
Michel Onfray, Contre l'incendie des bibliothèque
"[Page 11 ...] On ne peut demander à un éditeur, un diffuseur, un distributeur,
un libraire de travailler à perte, de pratiquer son métier en philanthrope,
en amoureux de la chose imprimée pour lequel seul prime le contenu. L'économie
relève de lois en parfaite opposition avec celle de la culture : d'un côté
la marchandise destinée à dégager le maximum de profits, de l'autre l'objet
qui transmet du savoir, de l'intelligence, de la culture. [Page 17 ...]
On dissimule mal que dans ce combat on cherche des arguments rationnels
pour défendre et illustrer une cause passionnelle puisqu'elle engage ce
qui semble le plus cher à la plupart, tous âges, toutes professions, toutes
intelligences, toutes catégories sociales confondues : le portefeuille.
[...]
[Page 22 ...] l'Unesco a fait paraître en 1972 un manifeste sur la bibliothèque
publique dans lequel on peut lire précisément une déclaration pour la gratuité
totale. [...] le service public suppose un accès facilité à la bibliothèque
par la situation géographique, par des horaires à même de répondre aux besoins
de la plupart, par une décentralisation permettant de diffuser les livres
dans les lieux où l'usager est privé de mobilité : hospices, hôpitaux, prisons,
mais aussi zones rurales, banlieues ou campagne reculées et habitées par
des personnes incapable de se déplacer. Le service public, aux antipodes
du prêt payant qui exclut un grand nombre d'individus et concentre la fréquentation
du livre entre les mains de personnes déjà favorisées, obligerait idéalement
à la gratuité intégrale et à l'ouverture le soir tard, sept jours sur sept.
Le combat est moins dans la réalisation d'une société culturelle close sur
elle-même, repliée sur la reproduction sociale, que dans l'avènement d'une
civilisation du savoir intégré dans des flux, des circulations, des dynamismes,
des mouvements et des logiques centrifuges. [...]
[Page 32 ...] On achète moins de livres parce qu'ils coûtent trop cher et
ils sont trop coûteux parce que leurs prix engraissent des intermédiaires
pour lesquels la culture compte pour zéro, triple zéro. Christian Jacq les
fait vivre, pas Maurice Blanchot. Désigner l'emprunteur et les bibliothèques
comme responsables de cette désaffection des librairies, c'est éviter de
braquer le projecteur sur les faiseurs de marge obscènes, puis concentrer
le rayon lumineux sur des victimes expiatoires, faibles, dépourvues de défenses,
donc plus faciles à égorger.[...]
[Page 34 ...] Précisons : je n'ai jamais appelé à l'abolition des droits
d'auteur autrement que comme horizon indépassable de l'écriture, de l'édition
et des activités en rapport avec le livre. Je n'aurais pas la sottise d'en
appeler à leur suppression pure et simple, notamment parce qu'ils représentent
les quatre cinquièmes de mes revenus... En revanche, je suis parti en guerre,
et je mène toujours le combat, contre l'idée du droit d'auteur comme point
de mire, obsession de l'écriture - ou de la publication. Car penser ainsi,
c'est se condamner à indexer sa production sur le maximum de revenus possibles,
pensables et souhaitables. [...] L'abondance de ces livres marchandises
tue le livre digne de ce nom, privé de place dans le circuit saturé par
la circulation de ces produits dopés par le marché. [Page 37 ...] En réduisant
le droit d'auteur à la prime ajoutée à un salaire qui, lui, procède d'un
autre métier, l'écrivain construit sa liberté, se garantit de l'opportunisme
et du cynisme et prévient sa plume du plus mauvais destin qu'on puisse lui
réserver : la prostitution. [...]
[Page 39 ...] On écrit requis, sans pouvoir faire autrement, sur le mode
de la vocation, du sacerdoce, de l'appel auquel on ne peut résister. Comme
naguère les prêtres, les moines et les moniales, comme toujours les artistes,
les poètes, l'écrivain relève de l'urgence existentielle qui ignore les
formes du calendrier ou les petitesses bourgeoises, mesquines et fonctionnaires
des comptables de leur temps. Écrire avec son argent, c'est se dispenser
de le faire avec son sang. [page 41 ...] Le fantasme de l'auteur vivant
de sa plume a perclus le monde de l'édition. [...] Pourtant rien n'est moins
vrai. Ceux qui en vivent - une cinquantaine en France - publient des livres
que personne ne voudrait signer mais dont tout le monde souhaiterait empocher
les bénéfices...[...]"
Baptiste-Marrey : Le petit Castillo portatif
Réponse aux propos tenus par Michel del Castillo dans Droit d'auteur
"[Page 51] J'ai signé l'Éloge des bibliothèque comme "écrivain public bénévole";
de fait, je n'ai pas vu un sou d'à-valoir, heureux que ce texte dérangeant
soit porté à la connaissance des lecteurs. J'ai donc failli aux règles du
professionnalisme. [...] 97% des auteurs ont un autre métier. [...]
[Page 52] assimiler la lecture en bibliothèque à une contrefaçon, n'est-ce
pas excessif, Monsieur Lindon ? Même Castillo en ressent quelques gêne.
[...] Que l'on appartienne aux 288 (moins quelques désistements) auteurs
favorables au prêt payant ou aux 327 favorables au prêt gratuit, il me semble
que la manière dont une profession a été, à plusieurs reprises, traînée
dans la boue sans que sa tutelle ait cru bon d'élever la voix - appelle
réparation. [...]
[Page 57] Internet a beaucoup fonctionné au cours de ce conflit. Ce qui
n'a pas été que positif. Les insanités de quelques-uns ont beaucoup encombré
la Toile et ont eu un retentissement qu'elle ne méritaient pas : elles ont
sérieusement desservi la cause des bibliothèques et de la lecture. [...]
Je propose [...] un armistice et que chaque auteur négocie avec son éditeur,
s'il souhaite ou non que ses livres soient prêtés librement en bibliothèque.
En ferait foi un papillon en quatrième de couverture (qui ne serait pas
plus hideux que le code-barres). [...] Nul ne doute que les jeunes auteurs
trouveront là les moyens financiers de se consacrer pleinement à la littérature.
[...]
Jean-Marie Laclavetine : Picrochole et le prêt payant
"[Page 63...] Étrangement, alors que ce secteur s'apprête à entrer dans
une période de grands bouleversements, et que sur le front d'internet ou
du prix unique européen, par exemple, des combats moins médiatisés mais
autrement primordiaux sont déjà engagés, cette bruyante guerre picrocholine
s'est cristallisée sur un aspect secondaire de la vie du livre, la fouace
fatale du prêt payant. [...]
[Page 65...] La population restant attachée à la lecture publique, comme
elle l'est à la sécurité sociale, il convenait de la prendre par les sentiments.
Les éditeurs ne se battent pas pour de l'argent, a-t-on ainsi pu entendre,
mais pour un principe sacré, celui du droit d'auteur. Au cours des nombreux
débats publics auxquels j'ai participé, j'ai eu face à moi des gens qui
s'offusquaient qu'on leur pose ces simples et triviales questions : "Combien
?" "Comment?" "Pour qui ?" Planant dans les sphères éthérées de la philosophie
pure, ils brandissaient les droits de l'homme en culpabilisant les emprunteurs
irresponsables qui condamne à la misère l'écrivain solitaire dans sa mansarde.
'Toute peine mérite salaire' [...]
[Page 70, Lettre à Jérôme Lindon...] Je précise que, pour ma part, je suis
hostile aux inscriptions payantes dans les bibliothèques. Les sommes recueillies
ne représentant que 3% du budget de fonctionnement des établissements (cf.
Borzeix), j'en conclus que les collectivités qui ont décidé d'instaurer
des frais d'inscription élevés le font dans un autre objectif : celui d'éloigner
des bibliothèques une frange non désirable de la population. Ce n'est qu'une
hypothèse, bien sûr... [...] Le droit essentiel de l'auteur, c'est celui
d'être lu, et les bibliothèques jouent en ce sens un rôle indispensable,
complémentaire de celui des librairies. [...] Le respect du droit d'auteur,
dans votre projet, consiste en fait à rémunérer :
1) Les éditeurs, au premier rang desquels Vivendi (marchand de téléphones
et de robinets) et Lagardère (marchand de canons), qui sont les deux piliers
de la corporation.
2) La SOFIA, émanation de la SGDL, qui a démontré son intransigeance et
son efficacité dans la défense des écrivains en bradant, avant même que
les discussions avec le gouvernement aient commencé, 50% des droits d'auteurs
au SNE. On comprend très bien pourquoi il était capital pour cette société
d'emporter ce "marché" contre la SCAM, lorsqu'on lit dans les journaux les
comptes-rendus d'audits effectués sur d'autres sociétés de gestion, qui
captent jusqu'à un tiers des sommes collectées afin d'assurer leurs "frais
de fonctionnement".
3) Les auteurs qui en ont le moins besoin, les plus vendus donc les plus
empruntés, lesquels sont en général ceux qui contribuent le moins à la vitalité
de la création littéraire. [...]"
Question de Henriette Zoughebi à Daniel Pennac
"[...] Dans mon esprit, la notion de "service public" est tout simplement
cette conscience horizontale de l'existence de tous par chacun et de chacun
par tous, et des droits élémentaires assortis à cette existence. Le droit
à l'instruction en fait évidemment partie. À mes yeux, il comprend le libre
accès à la lecture pour tous, à commencer par ceux qui n'ont pas les moyens
de s'acheter des livres (livres qui, à mes yeux, ne sont pas des biens de
consommation comme les autres). D'où la nécessité d'une bibliothèque gratuite.
Quand à l'importance du service public dans la création littéraire contemporaine,
permettez-moi d'éluder, toute aide publique est, évidemment, bienvenue,
mais la création est affaire entre soi et soi. [...]"
François Bon : Une bibliothèque, comment ça marche ?
Site internet : http://www.remue.net/
" Une bibliothèque, comment ça marche ? On pourra lire ce texte en se recréant
l'illusion auditive d'une pièce de cinq francs qui tombe à chaque fois qu'on
cite le titre d'un livre. Il s'agit de savoir si ces bâtiments, les gens
qui y viennent et le travail qui s'y fait est une chance ou une tire-lire,
un poumon ou un parcmètre, pour que vive et survive l'art d'écrire, le goût
de lire. Dans la grande caverne de cette mutation où tous nous marchons
en aveugle, pour ne pas se tromper de cible dans l'examen, ce texte est
le récit d'une stricte observation continue, tous un samedi, d'une bibliothèque
municipale, celle de Bobigny, Seine Saint-Denis. [...]"
Extrait de Que Choisir, juin 2000
<< [...] Question : pourquoi le débat resurgit-il précisément aujourd'hui
alors que la loi sur la propriété intellectuelle permettant aux écrivains
de s'opposer aux prêts gratuits date de... 1957 ? En partie parce que ces
derniers se sentent menacés par l'essor d'Internet : il faut tenir bon sur
le principe du droit d'auteur, faute de quoi il sera impossible de contrôler
la diffusion des oeuvres sur le web. Mais surtout parce que la lecture publique
a connu dans les dernières décennies un essor considérable. [...] >>
LIENS
Contre le prêt payant en bibliothèque,
un dossier de www.remue.net
Dossier : Droit de prêt,
par l'Association des bibliothécaires français (ABF)', '', 0);
- 5 - '2001-02-27 23:42:25', 'Copyleft : les termes imprécis du débat.',
'Pas toujours facile d'expliquer la géniale efficacité de la subversion
juridique du copyleft. Exemple parmi d'autres sur un forum du Scarabé en
mai 2000... Lire
Quelques textes qui permettent de faire le point :', '<< La GPL: fréquemment
citée, rarement lue, encore moins comprise. Il n'a jamais été question de
proposer ou d'exiger d'y placer tout et n'importe quoi. Elle s'applique
exclusivement aux programmes d'ordinateurs[3]. Si on souhaite appliquer
la GPL hors de son champ d'action initial, il faut que ces excursions se
limitent aux informations techniques, d'intérêt général . Une licence, comme
la vérité, est relative aux objets sur lesquels elle porte. Richard Stallman
a d'ailleurs récemment donné une intéressante conférence à ce sujet, distinguant
trois types d'oeuvres: >>
Le Verbe est
le Sens, Sébastien Blondeelk, April, 2000
<< Le Copyleft contient la déclaration normale du copyright, affirmant
la propriété et l'identification de l'auteur. Cependant, il donne certains
des autres droits implicites dans le copyright normal: il stipule que vous
n'êtes pas seulement libre de redistribuer ce travail, mais que vous êtes
libre également de le modifier. Cependant, vous ne pouvez revendiquer avoir
écrit le travail original, ni non plus revendiquer que ces changements ont
été faits par quelqu'un d'autre. Finalement, tous les travaux dérivés doivent
être également placés selon ces termes.[...] Certaines restrictions du copyright
- telles que la distribution et la modification - ne sont pas très pratique
pour la «Cybérie», la communauté démocratique, apolitique et libre que constitue
le monde numérique fonctionnant en réseau. [...] La simple publication dans
le «domaine public» ne marchera pas, parce que certains essayeront d'abuser
de la situation à leur profit en privant les autres de la liberté. [...]
>>
Appliquer le
copyleft à de l'Information de type non logiciel, Michael Stutz
<< C'est pour cette raison fondamentale que la GNU General Public
License est écrite de cette manière - comme un copyleft. Tout code ajouté
à un programme couvert par la GPL doit être un programme libre, même s'il
est placé dans un fichier séparé. Je mets mon code disponible pour une utilisation
dans des logiciels libres, et pas pour un usage avec des logiciels propriétaires,
afin d'encourager ceux qui programment des logiciels à les faire libres.
Je suppose que comme les développeurs de logiciels propriétaires utilisent
le copyright pour nous empêcher de partager, nous, coopérateurs, pouvons
utiliser le copyright pour donner aux autres coopérateurs un avantage bien
à eux : ils peuvent utiliser notre code. >>
Copyleft: Idéalisme Pragmatique,
par Richard Stallman, 1998
<< " [...] 2.2 LA LIBERTÉ DE DIFFUSER, D'INTERPRÉTER (OU DE REPRÉSENTATION).
Vous pouvez diffuser librement les copies de ces oeuvres, modifiées ou non,
quel que soit le support, quel que soit le lieu, à titre onéreux ou gratuit
si vous respectez toutes les conditions suivantes: - joindre aux copies,
cette licence à l'identique, ou indiquer précisément où se trouve la licence,
- indiquer au destinataire le nom de l'auteur des originaux, - indiquer
au destinataire où il pourra avoir accès aux originaux (originels et/ou
conséquents). [...] >>
Licence Art Libre v1.1, Copyleft
Attitude, juillet 2000
<< Car cette notion, exprimée notamment par les logiciels libres,
est tout sauf l'anarchie mais l'encadrement par un système de licence de
la liberté des utilisateurs comme des programmateurs: étudier l'environnent
juridique de la création contemporaine peut donc apporter à la matière.
De plus, la seule définition stricte du terme de Copyleft qui peut être
donnée de manière objective est…. un calembour dont Richard Stallman est
à l'origine. Le Copyleft ne doit donc pas s'entendre comme une notion précise,
ce terme n'est repris par aucun texte de loi ni décision de jurisprudence
et ne possède donc aucune valeur juridique. >>
Le copyleft ou l'état
des interrogations quant à l'impact des NTIC en tant qu'élément déstabilisateur
des règles de propriété intellectuelle, David Geraud, 12 novembre 1999
<< Certaines pratiques sont claires aussi, et coupent court à toute
difficulté, comme celles des promoteurs des logiciels dits libres, qui ne
révoquent pas le droit d'auteur, mais se servent du droit d'auteur de manière
en quelque sorte subversive, pour réaliser un partage de l'information,
et de l'exploitation. Au point que certains on dit que l'on n'était plus
- jouons sur les mots - dans un registre de copyright, mais de copyleft.
>>
Propriété
intellectuelle et nouvelles technologies. A la recherche d'un nouveau paradigme.
Conférence de Michel Vivant, Septembre 2000, dans le cadre de l'Université
de tous les savoirs.', NULL, 0);
- 6 - '2001-02-27 23:58:54', 'Propriété intellectuelle et nouvelles technologies.',
'A la recherche d'un nouveau paradigme
par Michel Vivant, juriste, 16 septembre 2000. "[...] Je me bornerai simplement
à observer que la fonction du droit est souvent de gérer la rareté et que
l'on peut se demander si, ici, le droit d'une certaine manière, ne fabrique
pas, avec l'aide des techniciens, la rareté. [...]" Lire
ou écouter',
'', NULL, 0);
- 7 - '2001-02-28 00:10:37', 'Révolution et « Réaction nobiliaire »', 'Dans
une chronique de La Recherche n°336, novembre 2000 : << Face à ces
défis nouveaux, les entreprises traditionnelles ou même nouvelles sont saisies
d'un syndrome qui rappelle singulièrement celui de la réaction nobiliaire
à la veille de la Révolution. >> Lire',
'', NULL, 0);
- 8 - '2001-02-28 00:14:31', 'Console Dreamcast : les protections anti-copie
contournées !', 'Décembre 2000 : Une équipe de bidouilleurs allemand, "Utopia",
a développé cet automne un boot-CD permettant de lancer tout type de CD
(jeux copiés, lecteurs de MP3 et VCD, émulateurs...) alors que la Dreamcast
était bridée pour ne lire que les GDrom (format proriétaire de 1Go). Lire',
'', NULL, 0);
- 9 - '2001-02-28 00:28:14', 'Une nouvelle grille de lecture ?', 'A l'image
du féodalisme terrien du moyen-âge européen, la plupart des multinationales
se créent des rentes en confisquant le savoir. Pour arriver à leurs fins,
elles confisquent également le pouvoir en imposant leurs propres règles
de droit international, au détriment évident de l'intérêt général, et en
contradiction flagrante avec l'idéologie libérale dont elles se réclament.',
'Comment pourront-elles convaincre l'opinion publique mondiale, notamment
celle du tiers-monde, de renoncer à l'abondance de savoirs numériques ?
Par quelle propagande arriveront-elles à nous convaincre qu'il est nécessaire
de créer artificiellement de la rareté sur les oeuvres numériques, alors
que le gateau est partageable à l'infini ?
En parallèle, de nouvelles pratiques "utopiques" se développent massivement.
De plus en plus d'individus, d'associations, d'entreprises, d'états... contribuent
activement à la réalisation d'une bibliothèque universelle libre, soit par
intérêt bien compris ou par idéalisme, mais le plus souvent sans même en
avoir conscience. Jusqu'à présent, rien ne semble pouvoir arrêter la progression
de ce mouvement insaisissable mais très efficace, basé sur le partage du
savoir et la création en réseau. Le mouvement du logiciel libre constitue
actuellement l'exemple le plus avancé de cette coopération productive inédite.
Mais il préfigure sans doute d'autres bouleversements sans précédent.
De l'issue de cette concurrence dépend le visage futur de la société mondiale.
Et, quelques soient nos idées... il est désormais impossible de comprendre
le monde actuelle (et ses contradictions :-) sans se doter, entre autre,
d'une grille de lecture manichéenne (elles le sont toutes) de type "information
libre" contre "information propriétaire", "libéralisme" contre "nouveau
féodalisme", "domaine public mondial de l'information" contre "banques de
données et brevets aux mains des multinationales", "savoir gratuit et accessible
à tous" contre "marchandisation du savoir", "abondance de savoir numérique"
contre "rareté artificiellement maintenu par la répression"...
D'autres
brouillons théoriques en vrac', NULL, 0);
- 10 - '2001-02-28 00:36:02', '"Vivendi-Universal : la clé, c'est le portail"',
'Dans les cahiers du cinéma du mois de Décembre 2000, Anne Ballylinch étudie
le projet de fusion de Vivendi-Universal en vue de la création d'un portail
Internet qui possède à la fois l'accès et le contenu. Dans le même genre,
on a droit chaque années à la killer-application commerciale qui va enfin
marginaliser le web libre...', ' Mais ce coup-ci la force de frappe déployée
est impressionnante. Heureusement les consommateurs n'accepteront jamais
que l'on crée artificiellement de la rareté là ou le numérique offre l'abondance,
et on peut compter sur eux pour partager joyeusement la culture en tube
de Vivendi-Universal :-).
Extraits
" Grosso modo, dans le cas de produits numériques, les coûts supportés par
l'entreprise sont ventilés entre de très lourd investissement en recherche
et développement, et de très faibles frais de diffusion. [...] Pour être
économiquement viable, les entreprises de la nouvelle économie doivent au
départ pouvoir bénéficier d'une rente de situation. Ceci afin d'empêcher
l'arrivée de concurrents sur le marché (de poser des barrières à l'entrée),
de fixer librement leurs prix et de disposer d'une masse potentiellement
infinie de consommateurs pour amortir leurs investissements. [...] Il est
prouvé que les barrières à l'entrée du marché 'ne sont jamais aussi élevées
que lorsqu'un producteur réussit à coupler deux prestations complémentaires'
"
" [...] Vivendi Universal sera producteur, éditeur et diffuseur, à l'échelle
mondiale, de films, de musique, [...], de programmes télévisés, de jeux,
d'information, d'éducation. [...] La fusion entre Vivendi, Seagram et Canal+
ne sonnera pas le glas de la production cinématographique, loin de là. [...]
Sa naissance pourrait en revanche porter avec elle l'annonce de temps toujours
plus difficile pour les derniers indépendants dont les productions ne seront
visibles ni sur Vizzavi, ni chez ses futurs concurrents."
Repères : Vivendi détient 100% de Havas, 44% de Cegetel (SFR), 49% de Canal+
Pour plus d'info, vous pouvez éventuellement lire : Dan Schiller, monde
diplo janvier 2001,
L'ACCORD VIVENDI-UNIVERSAL,
Un prédateur à l'ère d'Internet
" L'industrie des médias se transforme autour d'une nouvelle génération
de produits et de services liés à Internet. C'est, en tout cas, le pari
que fait le secteur. De gigantesques conglomérats sont mis sur pied afin
de prendre le contrôle d'une programmation variée et des systèmes de distribution
qui vont avec. "
Commentaire perso
S'ils gagnent leur pari, on est mal. Moi je vous propose un autre pari :
ils n'arrivent pas à rentabiliser et font faillite, les consommateurs s'amusent
massivement à copier et à partager, et deviennent des consom'acteurs, créateurs
en réseau d'oeuvres d'art et de savoirs copyleftés, armés de licences contagieuses
et protégés contre toute récupération par les séquestrateurs actuels de
la culture. Et cela par plaisir, en se contrefichant des théories de partage
du savoir. Le partage est déjà de fait pratiqué discrètement mais effectivement
sans grand discours. Cela paraît déjà trop naturel à beaucoup pour que cela
vaille la peine d'en parler. On parie combien que Vivendi se casse les dents
? Rendez-vous sur Vakooler !
Extrait d'un article de Oncle Bernard dans le Charlie Hebdo spécial Toulouse
(décembre 2000 ou janvier 2001 je crois) : << Aux municipales,
les Toulousains auront à faire un choix décisif : Vivendi ou Vivendi. Qu'ils
votent ou qu'ils s'abstiennent, qu'ils fassent confiance à Douste, à Simon,
ou à Ticky Holdago, Jean Marie Messier s'en cogne : le vrai patron, c'est
lui. En quinze ans de pouvoir, le vassal Baudis a tout refilé à son suzerain
: l'eau, le câble, les parkings, la télé locale, le traitement des déchets.
Par le biais du catalogue Universal, Messier peut même se targuer d'un droit
de propriété sur Zebda "ce petit groupe de toulousains", comme ce mange-tout
les a appelés sur France Inter >>
Suivre l'actualité avec le dossier du journal Le Monde :
Vivendi Universal,
naissance d'un géant de la communication.', NULL, 0);
- 11 - '2001-02-28 00:47:59', '"Quand l'édition se met à la page du web"',
'Dans le Monde des Débats de décembre 2000, entretien recueillis par Julien
Brunn entre Jean-Pierre Arbon (00h00), François Gèze (La Découverte-Syros),
Michel Valensi (les éditions de l'éclat).
"Certains, comme les éditions de l'éclat, se situent dans la continuité
des perspectives généreuses de l'Internet..."', '<< ... ils y voient
la possibilité d'offrir gratuitement aux lecteurs des livres électroniques,
créant des "communautés de lecteurs" qui, pour autant, n'en finiraient pas
avec le livre papier. Jean-Pierre Arbon, créateur de la première maison
d'édition totalement en ligne en France, n'y voit lui, que la continuation,
par d'autres moyens, du métier d'éditeur, comme François Gèze, des éditions
La Découverte-Syros, qui se méfie des grands élans pour la gratuité.
[...] Jean-Pierre Arbon : [...] Une des idées principales qui a présidé
à la création de 00h00 était que, grâce à l'évolution technologique, on
pouvait, pour la première fois depuis des siècles et même depuis les débuts
de l'écriture, dissocier le texte de son support, et ainsi diffuser des
savoirs ou des histoires, toujours plus nombreux, d'une manière plus économique
et plus efficace, avec une distribution qui fasse l'économie de ce gâchis.
[...]
Michel Valensi : Le système actuel de diffusion et de distribution
du livre est en effet problématique et peu efficace, mais je ne suis pas
convaincu par l'efficacité du système de circulation de ce que Jean-Pierre
Arbon appelle des textes numériques. Actuellement, la relation à l'objet-livre
n'est pas satisfaite par ce qu'offre le téléchargement. [...] La question
de fond est donc, à mes yeux, celle-ci : comment va-t-on concilier ce dont
nous avons été nourris, le papier et la colle, dont nous avons manifestement
encore besoin, et cette volonté de dynamiser la circulation ? Mon idée et
mon expérience est qu'il n'y a pas exclusion de l'un par l'autre. Au contraire
: le numérique dynamise le papier. À condition que le numérique respecte
son originalité, c'est à dire qu'il soit gratuit. Nous avons des objets-livres
qui ont été travaillés pour arriver à leur état d'objet : la mise en page,
la correction des épreuves, l'impression. Lorsque commence la distribution,
le livre est dans l'ordinateur sous la forme d'un fichier numérique, et
il y reste. Du point de vue de notre maison d'édition, le fait de mettre
à disposition ce savoir ne nous coûte rien. On va donc simplement permettre
aux internautes d'accéder à l'intégralité de ces textes, à ce savoir non
matérialisé. Et ce gratuitement, puisqu'il ne nous en coûte rien de plus.
Mais je vais signaler à celui qui consultera l'ouvrage en ligne tout ce
qui a permis la mise en ligne de cet ouvrage, à savoir le livre, l'objet-livre
et son réseau de distribution. [...]
Les livres mis en ligne connaissent même quelquefois une vente - en tant
qu'objet - supérieure aux autres. Ce qui signifie que cet effort de mise
à disposition du savoir gratuit peut permettre la constitution d'une communauté
de lecteurs. Et cette communauté de lecteurs, forgée par la circulation
électronique des textes, doit en retour prendre conscience de la nécessité
de l'existence de ces objets que sont les livres. Le double support du livre
et du numérique offre enfin la possibilité de donner sa chance à une économie
du don à l'intérieur de l'économie marchande. Cette idée de gratuité des
formats numériques est développée dans le petit traité sur le "lyber" publié
(par les éditions de l'éclat, évidemment) dans le volume Libres enfants
du savoir numérique. Il est en vente dans les meilleurs librairies et disponible
gratuitement sur le Net.
François Gèze : Ce que décrit Michel Valensi - la double circulation,
dont la partie électronique serait gratuite - n'est que le résultat de l'état
actuel de la technique. Il constate que la libre circulation numérique d'un
livre n'empêche en rien sa vente dans les librairies. Mais c'est uniquement
parce que le téléchargement n'aboutit en effet aujourd'hui, malgré certains
perfectionnements, qu'à un état appauvri du texte. Le téléchargement ne
peut donc pour l'instant intéresser qu'un public qui a besoin d'ouvrages
spécialisés, très techniques, de recherche. C'est un tout petit public aujourd'hui,
mais dans quelques années, on verra sans doute apparaître de vrais appareils,
bon marché et qui ressembleront de plus en plus physiquement à un livre,
avec une qualité de lecture qui sera la même que celle du papier. Du reste
il existe déjà une catégorie de livres qui a presque entièrement migré sur
le numérique et pour lequel le papier disparaît, ce sont les encyclopédies.[...]
[...] Donc, il faut être tout à fait pragmatique. Et notamment sur la gratuité.
Je partage le souci de Michel Valensi s'il s'agit de défendre la "gratuité"
de l'acte de création : il est en effet essentiel que celui-ci reste en
dehors de la pure logique marchande, faute de quoi on sera submergé par
les faux livres, "créés" et conçu pour répondre à l'attente supposée du
plus grand nombre. Mais dès lors qu'une œuvre de l'esprit (individuelle
ou collective) librement et "gratuitement" créée a vocation à être reproduite
en nombre pour être mise à la disposition des lecteurs, il est absurde à
mon sens de continuer à parler de gratuité : de quoi vivraient dans ce cas
tous ceux - l'auteur lui-même, l'éditeur, le diffuseur-distributeur, le
libraire, le bibliothécaire - dont le travail permet ce passage du créateur
au lecteur?
Ceux qui font l'apologie de la gratuité indifférencié invoquent souvent
l'utopie de la constitution de "communautés" du savoir. Je suis très sceptique
à ce sujet, notamment parce que la relation au savoir est d'abord singulière
avant d'être collective. Ce vain espoir participe de cette idéologie de
la gratuité qu'a véhiculé toute une partie des créateurs de l'informatique
et du web, lesquels malgré eux, ont fait le lit d'empires commerciaux. L'exemple
de Linux est emblématique à cet égard. Ce logiciel coopératif mondial, généreux
et gratuit, est maintenant exploité par des sociétés qui le récupèrent,
l'adaptent, et vendent ces adaptations : ce sont même les cotations en Bourse
parmi les plus élevées aujourd'hui aux États-Unis ! Plutôt que de rêver
à une économie du don qui aboutit à de gigantesques hold-up, il vaut donc
mieux réfléchir à une organisation réaliste du marché.
Le marché est là, il est dominant, et on ne peut pas faire comme si on allait
créer une sphère du don qui s'en séparerait totalement. Le véritable enjeu
consiste plutôt à contrôler les forces du marché, à créer des règles, et
notamment de rémunération juste des auteurs et de leurs éditeurs, pour éviter
un emballement anarchique qui débouchera inéluctablement sur les abus les
plus scandaleux.
Jean-Pierre Arbon : Il est encore beaucoup trop tôt pour se faire
une idée précise de la manière dont se présente l'avenir du prix du livre
dans l'univers numérique. Mais il n'y a pas de raison pour que ça se présente
différemment de ce qui se passe dans le domaine du papier. Un texte ou un
livre disponible sous format numérique, c'est une nouvelle édition, un travail
éditorial, contrairement à ce que prétend Michel Valensi, mais il n'est
pas pour autant nécessaire que cette édition soit vendue au même prix qu'une
édition traditionnelle sur papier. [...]
[...] On peut donc très bien imaginer que d'ici trois ou quatre ans, une
librairie offre sur table ou en rayon les livres de forte vente, et à la
demande, mais en impression immédiate, les livres plus rares.[...]
François Gèze : [...] frais d'archivage numérique [...] frais, nouveau,
de promotion sur le web [...] en faisant confiance à des professionnels
- les libraires en ligne - qui sauront trier le bon grain de l'ivraie [...]
le travail d'édition proprement dit, qui repose d'abord sur la sélection.
On estime en France à un million et demi le nombre de manuscrits qui sont
produits par nos concitoyens chaque année, pour 40 000 titres effectivement
édités. Ce tri, la mise en forme éditoriale et technique des textes, la
promotion des livres, voilà l'essentiel de notre travail d'éditeur. Au final,
quel que soit le mode de diffusion, par téléchargement ou impression de
proximité, le travail d'édition sera rigoureusement le même. Et ce travail
aura un coût.
Jean-Pierre Arbon : [...] Un certain nombre d'auteurs, et plus particulièrement
de jeunes auteurs, utilisent des possibilités que la machine à écrire interdisait
: ils créent des liens hypertexte, mélangent les médias [...]"
LIENS
Compte-rendu
du colloque européen de Strasbourg du 29 et 30 Septembre 2000, L'économie
du livre dans l'espace européen.
Rapport
de la Commission de réflexion sur Le livre numérique mai 1999 (Rapport Cordier)
HyperNietzsche', NULL, 0);
- 12 - '2001-02-28 00:55:54', '"DVD : la zone interdite"', 'Ou quand le
capitalisme découvre les charmes du protectionnisme... Suite à la décision
du gouvernement français d'interdire la vente des DVDs zone1 (Etats-Unis),
Libération a préparé un dossier (18 décembre 2000) sur le découpage de la
planète en zones DVD.
La
fièvre du DVD: nouveau format, nouvelles inquiétudes.
La
planète découpée en zones Les lecteurs ne lisent pas tous les DVD. Sauf
si on bidouille.
Le décret
Tasca interdisant la vente des DVD zone 1 indiffère les accros.
Editorial
: Technologie de rupture.
Histoires
de pirates chinois.', '', NULL, 0); - 13 - '2001-02-28 01:07:45', '"La
guerre des brevets"', 'Daniel Aronssohn in Alternatives économiques n° 188,
janvier 2001, page 59
" Une frénésie de dépôts de brevets sur des logiciels a saisi les Etats-Unis.
Une pratique, qui, paradoxalement pourrait nuire à l'innovation. "', '"
Une guerre économique : l'explosion récente des dépôts de brevets est le
résultat d'une dérive dans l'utilisation de cet outil à des fins de guerre
économique. Il ne s'agit plus de défendre des inventeurs, mais d'accorder
à des firmes des droits sur des idées fréquemment triviales et souvent utilisées
par d'autres depuis longtemps, dans le but d'évincer la concurrence."
" Les droits acquis sur des dizaines de milliers de trouvailles de ce type
font en quelque sorte l'effet d'un champ de mines. Il devient de plus en
plus difficile pour un programmeur de ne pas "mettre le pied", à son insu,
sur des idées ou des algorithmes déjà protégés. La menace de batailles juridiques
interminables pèse sur l'ensemble de l'industrie du logiciel, au détriment
des firmes les plus petites, qui n'ont pas les moyens financiers de se battre,
ni de se constituer des portefeuilles de brevets. "
" Les brevets sont une pratique juridique née dans le cadre de l'économie
industrielle. Elle doit être certainement repensée dans le cadre de la nouvelle
économie immatérielle, où l'information se confond avec le produit et où
l'échange de savoir est à la base de la création de valeur."
LIENS
Breveter l'oeuf pour empêcher la
poule de pondre
Sebastien Cavenet, 31 août 2000
L'AFUL brevète le passage aux 35 heures
Aful, 15 novembre 2000
Tout savoir sur les brevets logiciels
en 15 minutes, sur le site d'Eurolinux
Sauver l'Europe des
Brevets sur les Logiciels, Richard Stallman
Une réforme
des brevets n'est pas suffisante, Richard Stallman', '', 0);
- 14 - '2001-02-28 01:27:15', 'Tascataxe : faire payer les auteurs bénévoles...',
'Janvier 2001
Taxe sur le numérique : c'est Mozart qu'on assassine ! (April) Lire
Nous sommes tous auteurs de la société. (Antoine Moreau, Copyleft Attitude)
Lire
Tascataxe, un Cheval de Troie ? (Olivier Blondeau, tribune dans le Monde)
Lire',
'', NULL, 0);
- 15 - '2001-02-28 01:35:53', 'Le "pillage numérique" ne passera pas !',
'Une revue de web de Arnaud Gonzague mis en ligne le 3 janvier 2001 pour
le magazine Transfert.
<< Dans une diatribe enflammée, la procureur générale, américaine
Janet Reno, annonce la couleur : il faut que cesse le "pillage numérique"
pour le plus grand bien des USA. >>
Lire',
'', NULL, 0);
- 16 - '2001-02-28 01:43:05', 'Act-Up : "L'OMC menace la survie de 100 000
séropositifs"', 'Communiqué d'ActUp du 6 février 2001
"Le gouvernement de Mr Bush estime que cette loi, qui permet à 100 000 personnes
atteintes du Sida de survivre avec des traitements antiviraux génériques,
met en danger les brevets de ses compagnies pharmaceutiques." Lire
et 1er décembre 2000 : "Sida, mort sous brevet". Lire', '',
NULL, 0);
- 17 - '2001-02-28 02:07:32', 'Décryptage du génome humain : libre ou propriétaire
?', 'Dans Libé du 12 février 2001 : "La bataille du génome. Deux projets
présentés aujourd'hui, l'un public l'autre privé, décryptent la quasi-totalité
du génome humain" et "Querelle de propriété sur les gènes : Les américains
accordent des brevets. Pas les Européens". Le dossier génome de
libé.
', '"Cette combinaison de 30 000 gènes qui fait l'homme", Corinne
Bensimon, Libé 12 février 2001.
<< [...] Leur lecture, accessible à tous les chercheurs de la planète,
permettra, au cours du présent siècle, de comprendre l'homme, et de mieux
lutter contre ses maladies. [...] Le Consortium public est sous le choc.
Il redoute une privatisation des séquences générées par Celera, via le jeux
des brevets, alors que sa politique est de livrer dans une banque de données
publique les séquences d'ADN au fur et à mesure de leur identification.[...]
>> Lire
"Querelle de propriété sur les gènes", Denis Delbecq, Libé 12 février
2001.
<< Les américains accordent des brevets. Pas les européens. Faut-il
accepter les brevets sur le vivant et distribuer ainsi aux inventeurs un
monopole sur l'utilisation des gènes ? [...] Deux députés médecins, le français
Jean-François Mattei et l'Allemand Wolfgang Wodarg, ont lancé une pétition
en avril sur l'Internet. 'Considérant que le génome humain est un patrimoine
commun de l'humanité, je refuse l'appropriation des séquences génétiques
qu'induit la logique des brevets et m'oppose donc à la transcription en
l'état de la directive européenne 98/44/CE'[...]. Lire
"Contre l'appropriation des gènes" Par Maurice Cassier et Jean-Paul
Gaudillière, 28 juin 2000
<< Industriels et innovateurs nous répètent que la généralisation
des brevets de gènes est un signe d'évolution de notre système de recherche,
qu'elle est condition sine qua non de la recherche appliquée, de l'invention
de nouvelles techniques et finalement du progrès médical. >> Lire
Pétition à succès contre les brevets de gènes, 25 mai 2000
<< Par cet alinéa, la directive européenne autorise donc les brevets
sur les séquences géniques. Elle se fait ainsi le porte-voix de l'industrie
pharmaceutique qui considère qu'un gène est une molécule qui, une fois isolée
et éventuellement reproduite par synthèse, est assimilable à n'importe quelle
molécule chimique, brevetable. >> Lire', NULL,
0);
- 18 - '2001-02-28 02:25:23', 'Directive européenne sur les droits d'auteurs
dans la société de l'information', '"Les eurodéputés ont adopté, mercredi
14 février, en seconde lecture, la directive européenne sur les droits d'auteurs
dans la société de l'information.'Les consommateurs auront moins de droits
en ligne que hors-ligne", dénonce le BEUC (Bureau européen des unions de
consommateur) dans un communiqué' (article
transfert.net)', '
L'Europe protège la création en ligne, Jean Quatremer, Libération 15 février
2001
<< L'Internet crée des solidarités inattendues: auteurs, interprètes
et producteurs, Européens et Américains, tenants de «l'exception culturelle»
et partisans du libre marché, ont essayé de convaincre le Parlement européen
de protéger les droits qu'ils possèdent sur leurs œuvres et qu'ils estiment
menacés par le réseau. >> (l'article)
Résolution
législative du Parlement européen sur la position commune arrêtée par le
Conseil en vue de l'adoption de la directive du Parlement européen et du
Conseil sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des
droits voisins dans la société de l'information (9512/1/2000 - C5-0520/2000
- 1997/0359(COD))', NULL, 0);
- 19 - '2001-02-28 02:31:26', '"Le libéré des chaînes"', 'Télérama, 7 février
2001 : "David Guez héberge pas moins de huit cents chaînes sur teleweb.org
! Avec un credo : contrer le système marchand."
- Article
Télérama
- Teleweb.org', 'David Guez
(extrait de l'article) :
<< Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, on peut court-circuiter
le secteur audiovisuel classique (producteur, diffuseur...) et trouver
des contre-modèles à TF1 ou à Multimania. >>
<< Je ne suis pas un marchand. Je considère Teleweb comme une
œuvre artistique publique, un truc qui à terme doit appartenir à tous.>>
<< être salarié dans une boîte privée, ça bloque ta liberté >>
<< La rencontre et le partage, des notions finalement très religieuses,
c'est ce qu'il y a de plus important pour moi dans l'art. Le système
des galeries et le milieu ultralibéral de l'art contemporain, ça ne
m'intéresse pas.>>
Lu sur le site :
PROJET : << Lorsque j'ai décidé de créer teleweb, c'est dans un
esprit de liberté et de partage des connaissances et des ressources
du réseau. Je pense que l'art à cette fonction primordiale de donner
sens à un médium, en l'occurence le réseau et les nouvelles images.
Il manquait une pierre à l'édifice pour le rendre entierement libre
et autonome : son ouverture en open source et sa co-gestion avec des
entreprises associatives ou publiques qui défendent les valeurs communautaires
et de liberté d'expression. >> David Guez.', NULL, 0);
- 20 - '2001-02-28 02:41:30', 'Pire ratage au Millia : Jospin déclare
la guerre aux copieurs.', '<< [...] il a été confié au Comité
National de la Lutte Anti-contrefaçon la tâche de réfléchir en collaboration
avec les secteurs concernés, le ministère de la culture et de la communication,
celui de l'éducation nationale et le secrétariat d'état à l'industrie
à une campagne d'information sur le piratage. Je souhaite que cette
initiative débouche dès la rentrée prochaine.>>', 'Millia 2001
: Jospin au micro de Sebastien Manssour
<< Le gouvernement soutient également la lutte contre le piratage.
Certains utilisateurs peu scrupuleux n'hésitent pas à cracker, comme
vous dites, les logiciels et jeux pour se les approprier gratuitement
et les diffuser. Ce comportement prédateur est inacceptable : si les
oeuvres de l'esprit et les droits de leurs auteurs sont protégés dans
les domaines de la musique, de la littérature ou du cinéma, il doit
en être de même pour la création numérique. La mise en place d'une économie
des contenus numérique suppose un usage licite et sécurisé des oeuvres
diffusée en ligne.
Pour limiter le piratage, il nous faut également sensibiliser le grand
public aux conséquences de cet acte illégal. A cet effet, il a été confié
au Comité National de la Lutte Anti-contrefaçon la tâche de réfléchir
en collaboration avec les secteurs concernés, le ministère de la culture
et de la communication, celui de l'éducation nationale et le secrétariat
d'état à l'industrie à une campagne d'information sur le piratage. Je
souhaite que cette initiative débouche dès la rentrée prochaine.>>
"Jospin l'anti-craqueur. Accompagné de Catherine Tasca, Lionel Jospin
a inauguré hier le huitième Milia et dénoncé le piratage des 'prédateurs'".
Libération 13 février 2001.
<< Lionel Jospin a estimé que le développement d'une économie
des contenus multimédias supposait "un usage licite et sécurisé des
œuvres diffusées en ligne, permettant aux auteurs d'être rémunérés"
>>. Lire
"L'industrie du multimédia à la recherche d'un profit incertain",
Antoine Jacob, Le Monde, 14 février 2001
<< "Personne aujourd'hui ne peut savoir de façon certaine où seront
générés les revenus" de demain, concède Jean-Marie Messier, le patron
de Vivendi Universal, numéro deux mondial de la communication. Peu importe,
laisse-t-il entendre, puisque "d'où qu'ils viennent, ils resteront à
l'intérieur du groupe"... >> Lire (ben
merde alors)
----------------------
Question : comment fait un étudiant en multimedia pour apprendre à utiliser
le logiciel Macromedia Flash, dont la version de démonstration n'est
utilisable que 30 jours.
Réponse : Il achète 2500 francs une licence avec sa bourse d'étude,
et mange des pattes pendant 3 mois ? Non, mauvaise réponse. Il télécharge
très simplement un crack sur internet, qu'il exécute dans le répertoire
du logiciel Flash. C'est grace à cela, et à bien d'autres astuces illégal
mais pratiquées par tous, et à leur talent créatif bien sur, que les
créateurs multimédias français sont aussi renommés. Accessoirement,
c'est grace à ces pratiques que Macromedia a pu s'imposer comme unique
pluggin (de fait) d'animation vectorielle en ligne.
Conclusion : Bon, c'est pas parce qu'ils l'ont fait, qu'on doit le leur
faire. Si on a les moyens, il est chaleureusment recommandé de leur
acheter leurs CDs multimédias. Mais c'est quand même incroyable que
personne ne se rendent compte que l'on marche la tête en bas, que l'on
nage en pleine hypocrisie, que les CDs ne seront jamais suffisament
sécurisés, et qu'il est débile de proposer d'envoyer le gestapo dans
les cours de récréation. Un peu d'imagination que diable ! Zéro pointé
pour Jospin. J'espère qu'il rendra une meilleure copie au prochain contrôle
:-)', '', 0);
- 21 - '2001-02-28 02:51:00', '"La justice belge va inculper des Napstériens"',
'L'info sur tranfert.net (lire),
linufr.org (lire)
et escape_l (lire).
Et "Echec à Napster et à l'art gratuit" Le Monde, 19 février 2001, Véronique
Mortaigne cherche en vain des arguments pour défendre des maisons de
disques...qui la nourrissent musicalement à l'oeil )-: (Lire).', '', NULL,
0);
- 22 - '2001-02-28 02:58:19', '"Sur le Net, copier n'est pas voler"',
'Ariel Kyrou in Libé, 23 février 2001 : << Ne pensez-vous pas
que ces adjectifs de «pilleurs» et de «prédateurs» pourraient qualifier
avec un peu plus de justesse les labos pharmaceutiques et les géants
de l'agroalimentaire qui brevètent à tour de bras au mépris de la santé
publique? >> Lire',
'', '', 2);
- 23 - '2001-02-28 02:59:47', '"Php-Nuke, conte moderne de la société
de contribution"', 'Davduf sur le minirezo, 23 février 2001 : <<
Où comment un programme génère un esprit. Celui de l'open source, de
la libre attitude, du tous ensemble. >> Lire', '', NULL, 0);
- 24 - '2001-03-01 16:18:27', '"Vivendi Universal bloque la route de
Napster"', '<< On a suffisamment martelé que le peer-to-peer était
l’avenir pour que même les Majors le comprennent. Selon l’expression
du chanteur Sting, "on ne fera pas revenir le génie dans la bouteille".
Et ce n’est sans doute que le début des étripages entre majors. La guerre
des partenariats, des standards sécurisés, des portails et des logiciels
de partage de fichier ne fait que commencer dans la musique en ligne.
S’accorder tous avec Napster, ç’aurait été trop beau, non ? >>
NON ! SI ? :-)
- Vivendi
Universal bloque la route de Napster (Transfert.net)', '', NULL,
4);
- 25 - '2001-03-01 16:42:47', 'Bradley M. Kuhn : GNU GPL comme incarnation
du rêve américain - n'en déplaise...', '<< Surprise, il va de
soi, lorsque, la semaine dernière, j'entendis le vice président de Microsoft
condamner la GNU GPL comme étant en totale contradiction avec les fondements
de notre Amérique. >>
- L'article
sur Linux Today
- Les commentaires
sur Linuxfr', '', NULL, 0);
- 26 - '2001-03-02 16:24:26', 'Entrevue avec Fred Alpi (musique libre)',
'"Tu es auto-produit et utilise Napster pour diffuser ta musique.
Comment en es-tu arrivé là ?
Je considère qu'avant toute chose, ma musique doit circuler pour vivre.
Internet est pour moi comme une grosse radio.
Qu'est ce qui t'as motivé pour ne pas aller vers une maison de disque,
dont les discours se veulent actuellement très rassurants face aux artistes
?
Depuis toujours, je fais de la musique avec le même esprit, celui d'une
liberté de création totale. Il faut donc dans ce cas tout faire soi-même,
c'est pour cela que j'ai créé mon propre label et que je suis mon propre
producteur."
- Interview Techmag.net
- Commentaires
Linuxfr', '', NULL, 0);
- 27 - '2001-03-02 16:37:22', 'Open Cola Revolution !!!', '"1.2 - What?!?
Sorry. It's way too easy to have fun here. Anyway, OpenCola™ is a Cola
style soft drink that is produced and distributed under the terms of
the GNU General Public License.
1.3 - You aren't serious. Are you?
We never joke about sugar water. Some things are too sacred."
- Le site Open Cola !
- La Faq Open
Cola', '', NULL, 0);
- 28 - '2001-03-02 16:45:03', 'Manif anti-tascataxe à la villette',
'"Le site vachealait.com (de l'association "Les Defenseurs du Numérique")
appelle à manifester pacifiquement demain Samedi [3 mars 2001] à 10:00
contre la taxe Tasca.
[...] Il faut savoir qu'hier encore la commission Brun-Buisson s'est
réunie pour envisager l'extension de la taxe aux disques durs.[...]"
- La news et
les commentaires sur Linuxfr', '', NULL, 0);
- 29 - '2001-03-03 14:14:16', 'Copyleft Party au webbar le 03 Mars 2001',
'Génération/Création/Transformation d'oeuvres le 03 mars au webbar de
15 heures à minuit par les intervenants de Copyleft Attitude.
Copies, distributions et transformations de travaux réalisés sous Licence
Art Libre.
Créations et co-créations de nouvelles oeuvres libres en direct.
On-line, off-line, images, musiques, performances: on a le droit de
copier, de diffuser, de transformer les oeuvres! Et le public aussi.
Avec: Bobig, Daltex, Frédéric Goudal, Ariel Kyrou, L.L. de Mars, Ed
Mole, Antoine Moreau, Neos, Christian Roy, Thierry Vende.
Festival du web/Fête de l'internet: Webbart 32 rue de Picardie 75003
Paris.
Le 03 mars 2001 de 15h à minuit.
- Site de la copyleft party',
'', '', 0);
- 30 - '2001-03-05 18:46:22', 'Projet pour garantir une couverture indépendante
de la presse', 'au 1er Forum Social Mondial, et pour démontrer la
viabilité du travail intellectuel partagé, comme alternative à la mercantilisation
de l’information
<< 3. Pour réaliser cet objectif, la CIIIn ["Ciranda" Internationale
de Information Indépendante] va transposer au journalisme le concept
qui a permis l’épanouissement, ces dernières années, de ce qu’on appelle
“software libre” : le copyleft. Derrière ce jeu de mots sémantique,
il y a une alternative. Pour affronter le pouvoir des grandes corporations
qui veulent contrôler l’information, rien de mieux que le savoir partagé.
>>
- Texte
du projet
- Qui
a déjà adhéré ?
(Remarque : cette news doit dater de début janvier 2001)', '', NULL,
0);
- 31 - '2001-03-06 12:16:25', '"Contre l'apartheid médical : Stratégies
mondiales pour la santé populaire"', '<< Dans sa lutte contre
le sida, le Brésil connaît des succès remarquables : grâce à sa campagne
de distribution gratuite de médicaments, le nombre de décès annuel a
été divisé par deux en quatre ans. Début février 2001, les états-Unis
attaquaient cette politique devant les tribunaux de l'Organisation mondiale
du commerce, pour défendre les brevets de leur industrie pharmaceutique.
Dans le même temps la firme indienne Cipla proposait à Médecin sans
frontières des génériques à prix cassés... La guerre du médicament est
ouverte, et les pays du Sud sont en ordre de bataille >> Philippe
Demenet, monde diplo, mars 2001
- Les
articles du Monde Diplomatique
- Biopirates
et biocorsaires, Richard Stallman
- Sida : premier sommet international
pour les génériques
- Les
médicaments des pauvres en procès, Libe 5 mars
- GlaxoSmithKline
plaide pour le maintien des brevets (yahoo actu)
- Commentaires
linuxfr', '', NULL, 0);
- 32 - '2001-03-19 02:41:08', 'Rencontre avec Richard Barbrook à Paris
le 20 mars 2001', '
Rencontre avec l'innovateur,
Dr. Richard Barbrook, Université de Westminster.
Sujet : Hypermédia.
L'internet est sujet de discussions sans fin, mais
combien de personnes ne l'ont-ils pas considéré comme
le cheval de Troie cachant une révolution?
"Dans les années soixante, les révolutions étaient
portées par les gens brandissant des drapeaux sans les
rues. Les rêves les plus utopiques sont aujourd'hui
réalisés via l'utilisation des dossiers MP3 diffusés
sur le web ou envoyés par e-mail. C'est une
révolution silencieuse...", pense Dr Richard Barbrook.
Il fait partie d'un groupe de spécialistes des
médias, du design, et des technologies qui, ensemble,
ont créé le premier cours Master d'hypermédia en
Grande-Bretagne.
L'hypérmedia est un système de recherche
d'informations intégré dans un ordinateur qui permet à
l'utilisateur de fournir ou d'accéder aux textes,
enregistrements audio et vidéo, photos et graphiques
informatiques relatifs à un sujet particulier.', 'Sommes-nous "communistes"
sans nous en rendre compte,
utilisant notre accès illimité à Interne pour échanger
de l'information gratuite. Ainsi, les notions
traditionelles du marché de copyright sont-elles
vouées à disparaître? La place du marché sera-t-elle
forcée à reconsidérer sa situation et à développer
d'autres voies afin de faire du profit en remerciant
la circulation de l'information sur Internet? Quel
type de conséquence aura ceci sur les groupements
traditionnels sociaux? C'est le travail du Centre de
l'Hypermédia, situé à l'Université de Westminster, en
Grande-Bretagne de répondre à ces interrogations.
Quand? Où?
Mardi 20 mars 2001
14h00-17h00
Laboratoire du Futur
3 rue Treilhard
75008 Paris
Métro : Miromesnil', NULL, 2);
- 33 - '2001-03-27 17:53:37', 'Public Library of Science', '"12.000
scientifiques de 112 pays différents demandent que les revues scientifiques
et les universités mettent à disposition de tous, sur Internet, leurs
informations. En effet, les abonnements aux revues scientifiques, qui
réaliseraient un chiffres d'affaires annuel de 20 millions de dollars
(140 millions de francs), sont bien trop chers et empêchent les pays
pauvres d'avoir accès à ces informations cruciales. Le British Medical
Journal montre l'exemple et propose déjà la totalité de ses articles
gratuitement sur son site, six mois après leur parution dans la version
papier du journal. Néanmoins, les scientifiques demandent que toutes
ces informations, trop dispersées, soient réunies sur le site de la
bibliothèque publique de la science (Public Library of Science), et
organisées dans une base de données afin d'en faciliter l'utilisation.
Le site de la bibliothèque, sur lequel on peut signer la lettre ouverte
que lancent des personnalités de la médecine et des sciences vivantes,
devrait commencer à mettre en ligne des textes en Septembre 2001."
- http://www.publiclibraryofscience.org/',
'(Pour info, ce texte de présentation en français de la Public Library
of Science, provient d'un post
de Maurice Ronai sur la liste de diffusion escape_l.)
Presque au même moment, ailleurs...
Sur la liste de diffusion JLISTE@HOME.EASE.LSOFT.COM
"De : wild medito
Date : Tue, 27 Mar 2001 08:41:02 +0200
Objet : I) NYT (USA) 20/03 Des revues medicales optent pour la mise
en ligne gratuite
Des revues medicales optent pour la mise en ligne gratuite
Dans le secteur de la presse medicale ou certaines revues realiseraient
un chiffre d'affaires annuel de 20 millions de dollars, les abonnements
prohibitifs empechent les universites ou les bibliotheques des pays
pauvres de disposer de cette information. Pour y remedier, une revue
comme le British Medical Journal a decide de fournir gratuitement sur
Internet la totalite de ses articles. De son cote, le New England Journal
of Medicine, dont la majeure partie de son dernier numero est deja disponible
en ligne, pense desormais ajouter ses archives sur le reseau. En revanche,
le Journal of the American Medical Association reste attache a une politique
de
limitation d'acces a l'information medicale. Dans ce domaine, Internet
represente incontestablement un outil qui derange, obligeant ou Encourageant
les acteurs du secteur a repenser leurs objectifs et a reevaluer leurs
devoirs en matiere d'ethique professionnelle."
Les réactions ne se sont pas faites attendre... mais ne voyant pas personnellement
d'intérêt à la tournure que prend le débat, je me contente de vous filer
les liens, on ne pourra pas dire que je censure : post
sur escape_l et article
de Serge Benaderette du Panorama du médecin sur 0plus0.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille donc plutôt d'aller flaner
sur le site anglophone Public
Library of Science et de relire ce vieil article :
Pour une politique de contrôle des droits d'auteurs
Bernard Lang, 30 Août 1997
" [...] A ce jour, l'essentiel du travail de publication [scientifique]
est fait par les chercheurs : écriture des articles, organisation et
gestion des comités éditoriaux, lecture et sélection des articles retenus.
Le rôle des éditeurs est devenu dans la plupart des cas tout à fait
minime, se bornant à l'impression et à la diffusion (et, parfois, un
peu de présentation). Dans ce contexte, reste-t-il bien raisonnable
de continuer à leur donner un contrôle exclusif de nos publications,
nous interdisant par là-même une diffusion plus souple et moins chère
par des moyens numériques, que nous sommes capables d'assurer nous-même,
l'archivage pouvant être assuré par les divers centres de documentation
et bibliothèques de la planète. En outre, cela réduirait le prix élevé
de l'accès à ces informations, qui contribue à en tenir à l'écart les
communautés et pays les plus pauvres, voire les PME. [...]"
Lire ce texte en entier',
NULL, 0);
- 34 - '2001-03-28 01:37:33', 'Qui sont les prédateurs d'aujourd'hui
?', 'La chronique d'Olivier Blondeau
Le Monde Interactif
Edition du mercredi 28 mars 2001
<< [...] Avec l'avènement de l'immatériel conçu comme une des
sources premières de productivité et de richesse, l'économie passe d'une
logique fondée sur l'échange de marchandises à une logique reposant
sur le contrôle de l'accès à la connaissance. Ce que l'on s'acharne
à qualifier de " nouvelle économie " n'est en fait qu'une tentative
visant à pérenniser modèles économiques et rapports de domination de
l'ère industrielle. Les entraves juridiques et technologiques au mouvement
des connaissances, loin d'avoir pour seule motivation la juste rémunération
des auteurs, visent en fait à réintroduire de la pénurie dans un domaine
qui, jusqu'à présent, était celui de l'abondance. [...] >>
- Article
du Monde Interactif', '', NULL, 0);
- 35 - '2001-04-07 21:50:32', 'Le MIT mettra ses cours en libre accès',
'Le Massachusetts Institute of Technology prévoit de mettre la quasi-totalité
de ses cours en ligne gratuitement sur le net dans les 10 prochaines
années.
Alors que les autres universités américaines ont déjà commencé à spéculer
sur les cours de leurs professeurs, avec optimisme mais probablement
en vain, le MIT considère que, étant donné que cela ne peut pas concurrencer
les véritables cursus universitaires, il a plus à gagner à les mettre
en ligne.
Il s'agit certe d'un acte généreux qui bénéficiera aux étudiants et
chercheurs du monde entier, mais cette université espère aussi initier
un mouvement de même nature que celui des logiciels libres, et ainsi
obtenir de nombreux retours en terme de réputation et de feedback.
Espérons que les universités françaises en prendront de la graine.
- Article
de Transfert (fr)
- Article MIT
news (en)
- Article
Wired (en)
- Article Technologie
Review (en)', '', '', 0);
- 36 - '2001-04-10 19:52:07', 'La propriété intellectuelle, c'est le
vol.', 'Samedi 7 avril 2001
(LE MONDE)
Daniel Cohen
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--170287-,00.html
"La propriété intellectuelle est d'une tout autre nature. Lorsqu'une
idée a été trouvée, rien ne fait obstacle à son usage par tous, sinon
la propriété intellectuelle elle-même. Alors que la propriété tout court
rend possible l'appropriation d'un objet, le droit de propriété intellectuelle
la restreint. Mourir d'une maladie dont le remède existe déjà n'est
pas comme envier le propriétaire d'une paire de mocassins qu'on voudrait
porter à sa place : ce n'est pas seulement injuste au sens ordinaire
du terme, c'est inutile, "inefficient" au sens économique. Les jeunes
qui utilisent Napster ne raisonnent pas autrement."', '', NULL, 0);
- 37 - '2001-04-10 21:15:26', '17 avril 2001 : Journée internationale
des luttes paysannes', '"[...]
NON AUX OGM ET AUX BREVETS
Nous dénonçons les OGM en agriculture parce-qu'ils sont nuisibles pour
les agriculteurs, les consommateurs et l'environnement. Nous protestons
contre les brevets et les "semences mortes" qui donnent des plantes
avec des semences non fertiles, ce qui veut dire que les paysan(nne)s
et producteurs sont obligé(e)s de les acheter chaque année. De ce fait,
nous sommes dépendants des multinationales qui finalement nous excluent
de la production. Il n’est pas possible que cette richesse et diversité
créée par les paysans se convertisse en propriété privée de quelques
entreprises multinationales.', 'OUI AUX SEMENCES PAYSANNES
En ce qui concerne les semences, les droits paysans ont un profond caractère
historique: ils existent dès que l'homme a créé l'agriculture à fin
de pourvoir à ses besoins.
Ces droits restent valables, car nous préservons la biodiversité, et
nous les ratifions par le renouvellement permanent et l’amélioration
des ressources. Nous sommes ceux qui protègent les ressources génétiques
en agriculture.
Nous sommes les dépositaires de l' effort et des connaissances de ces
générations qui ont créé cette diversité biologique agricole et c'est
pour cela que nous exigeons d'être reconnus dans notre droit.
Via Campesina propose que, concernant les semences, soient reconnus
les droits des paysans participer au contrôle et au pouvoir de décider
le futur des ressources génétiques.
Il faut abolir les brevets sur le vivant et faciliter l’établissement
de règles juridiques différentes qui respectent le caractère collectif
de ces droits et qui respectent le libre accès aux ressources génétiques.
Il faut interdir les semences mortes et autres technologies qui empêchent
les paysans de reproduire leur propre semence.
[...]"
- Lire
le communiqué de presse complet de Via Campesina, Mouvement paysan international.
- Site de la Confédération
Paysanne', NULL, 0);
- 38 - '2001-04-21 16:18:01', 'Les compagnies pharmaceutiques abandonne
le procès contre l'Afrique du Sud !', '<< C'EST une grande victoire
que viennent de remporter, à Pretoria, les malades du sida des pays
pauvres. En abandonnant, le 19 avril 2001, le procès intenté trois ans
plus tôt au gouvernement sud-africain, les plus grandes compagnies pharmaceutiques
mondiales subissent une humiliante défaite. Face à une opinion publique
qui, dans le monde entier, s'est mobilisée en faveur de l'accès aux
traitements - suite à la campagne lancée en juillet 2000, depuis la
Conférence de Durban, par des activistes sud-africains -, ces firmes
ont vu de jour en jour l'étau se resserrer autour d'elles. [...]>>
- Dossier
Monde Diplomatique', '', NULL, 0);
- 39 - '2001-06-03 03:15:53', 'MULTITUDES N° 5 MAI 2001', 'PROPRIÉTÉ
INTELLECTUELLE , COPYRIGHT , BREVETS, / QUELQUES AGENCEMENTS SUBJECTIFS
POSÉS SUR L'INTERNET
Le passage à une économie qui se fonde essentiellement sur le savoir
et la coopération impose la nécessité d'une mutation du concept même
de "propriété intellectuelle". En effet, lorsque le processus productif
se présente essentiellement comme "coopération entre cerveaux", le contrôle
sur de l'innovation, les connaissances et les données devient un enjeu
majeur. D'un côté, nous assistons ainsi à une série d'offensives des
entreprises multinationales et de groupes d'intérêts pour pérenniser
ou susciter des enclosures sur les biens immatériels. De l'autre, un
certain nombre de sujets sociaux poussent par leurs pratiques à une
redéfinition de la propriété intellectuelle, tentant par là-même à se
protéger des effets dévastateurs de la logique des brevets.', 'EN-TETE
5 o Yann Moulier-Boutang
Les dévots, mai 68 et le réseau : sur les " pédophilies " imaginaires
MAJEURE
13 o Aris Papathéodorou
Propriété intellectuelle, copyright, brevets
17 o Yann Moulier-Boutang
Richesse, propriété, liberté et revenu
dans le " capitalisme cognitif "
37 o Anne Latournerie
Petite histoire des batailles du droit d'auteur
63 o Richard Stallman
La Liberté ou le Copyright ?
66 o Thierry Laronde
Propriété intellectuelle et brevets logiciels. Théorie et pratique
78 o Mélanie Clément-Fontaine
Sur la valeur juridique de la licence publique générale de GNU
82 o Richard Stallman
La licence GNU GPL et l'" American Way "
86 o Entretien avec Blicero
Un espace de déconstruction et construction.
L'experience du Loa Hacklab de Milan
92 o Severin Tagliante
L'abondance culturelle réservée aux riches !
101 o Alessandro Ludovico
Le magma contradictoire de la musique en réseau
109 o Ariel Kyrou
La musique en ligne ? Un service public !
114 o Luce Libera
268 millions de poèmes et quelques.
De l'immoralité des droits moraux
125 o Act Up-Paris
Des génériques à tout prix
ICONES
134 o François Schuiten
INSERT
146 o Eben Moglen
L'anarchisme triomphant.
Le logiciel libre et la mort du copyright
MINEURE
186 o Richard Barbrook
Le cyber-communisme, ou le dépassement du capitalisme dans le cyberespace
200 o Franco Berardi, dit " Bifo "
Techno-nomadisme et pensée rhizomatique
209 o Pierre Lévy
L'anneau d'or : intelligence collective et propriété intellectuelle
221 o Jean-Louis Weissberg
Émergence d'une figure politique en milieu numérique
HORS CHAMP
234 o Jean-Christophe Royoux
Les travailleurs du temps libre et la reconfiguration de l'espace public
:
quelques hypothèses sur le travail de Pierre Huyghe
LIENS
248 o Éric Thébault
Lettre à Multitudes sur le débat sur l'humanitaire
115 FRANCS FRANCO DE PORT AUX Éditions EXILS 2 Rue du Regard 75006 Paris',
NULL, 0);
- 40 - '2001-06-03 03:22:58', 'LES MAUVAIS COMBATS DU CONSEIL DE L'EUROPE',
'Nous sommes tous des cybercriminels
Page 3, Monde diplomatique, Mai 2001
Par PHILIPPE UAÉUQ
<< [...] Mais, jusqu'à présent, ces organisations multilatérales
n'avaient pas « criminalisé » les atteintes à la propriété intellectuelle,
préférant se situer sur le terrain du droit civil et du droit commercial.
Après les controverses sur la brevetabilité des logiciels informatiques,
l'affaire des brevets sur les médicaments - et l'abandon par 39 multinationales
pharmaceutiques du procès que leurs filiales avaient intenté à l'Etat
sud-africain pour bloquer une loi sur la production de médicaments antiviraux
génériques - a marqué l'irruption, dans un débat public alors confiné
aux seuls émissaires des ayants droit, d'associations représentant les
usagers et la prise en compte de la défense de l'intérêt public contre
certains intérêts sectoriels.
Hasardons une réponse : n'est-il pas plus facile de faire passer ce
genre de mesures dans le cadre du Conseil de l'Europe, où certains intérêts
spéciaux (éditeurs, groupes de communication) sont particulièrement
bien défendus, plutôt que dans le cadre de l'OMPI ou même de l'OMC,
relativement plus ouvertes aux intérêts des pays en développement, parce
que ceux-ci y sont majoritaires ? [...] >>
Article du Monde Diplomatique
de Mai 2001', '', NULL, 0);
- 41 - '2001-06-03 03:50:44', 'La «hacker attitude», modèle social pour
l'ère post-industrielle', '<< [...] Les mêmes mots reviennent
toujours: la passion, le jeu, le plaisir, l'échange et le partage. Cette
attitude des hackers s'oppose radicalement à l'éthique protestante,
telle qu'elle est définie par Max Weber, et qui domine le monde d'aujourd'hui:
celle du travail comme devoir, comme valeur en soi. Où vous devez juste
effectuer votre travail, peu importe en quoi il consiste. Où la souffrance
est même assez noble. Cette attitude caractérise l'ère industrielle.
Dans l'éthique hacker, vous faites quelque chose que vous trouvez intéressant
et gratifiant en soi, grâce auquel vous pouvez vous réaliser et créer
quelque chose qui a une valeur sociale. [...] >>
Interview de Pekka Himanen,
par Florent Latrive, Pour Libération', '', NULL, 0);
- 42 - '2001-06-03 03:59:26', 'Interdit,un logiciel de copie de DVD
est diffusé sous forme de poèmes, films...', 'PIRATEZ COMME CA VOUS
CHANTE
<< [...] Pour Corley et ses nombreux supporters, un code informatique
n'est rien d'autre qu'un discours, et à ce titre il est protégé par
le sacro-saint Premier amendement sur la liberté d'expression. Pour
le prouver, ils ont décidé partout sur la planète de diffuser le logiciel
interdit sous toutes les formes: chansons, poèmes, T-shirts, images
diverses... et même un générique à la Star Wars, créé par un étudiant
français de l'Ecole centrale. [...]
[...] Outre ce côté cocasse de l'affaire, l'interdiction pure et simple
du programme gêne beaucoup de monde. Et pas seulement les internautes
désireux de se faire des toiles gratos. «Diffuser un code informatique
ou de la connaissance scientifique, c'est la même chose, s'agace Bernard
Lang, directeur de recherche à l'Inria (Institut nationale de la recherche
en informatique et automatique). Cette loi revient à interdire de parler
et de faire de la recherche sur tout un ensemble de technologies, quand
bien même elles ne servent pas seulement à pirater, comme tentent de
nous le faire croire les majors». [...]
[...] Les condamnations devraient commencer à pleuvoir, mais on attend
avec impatience le premier procès d'un chanteur de code informatique.
Ou d'un poète de programme. Le jugement dans l'affaire du deCSS est
attendu à partir de cette semaine. >>
Article de Florent
Latrive, Libération, 9 mai 2001', '', NULL, 0);
- 43 - '2001-06-03 04:10:29', 'MUSIQUE LIBRE ?', 'C'EST POSSIBLE, ON
Y TRAVAILLE, REJOIGNEZ-NOUS !
<< [...] Musiciens : la recherche seule du profit affame la créativité
! Ne sommes-nous pas de plus en plus nombreux à avoir les moyens techniques
de produire de la musique de qualité par nous-mêmes ? Alors pourquoi
attendre qu'un gugus en costard infroissable bleu électrochoc daigne
- peut-être un jour, rien n'est moins sûr d'ailleurs - nous autoriser
à pénétrer dans son joli bureau pour y signer le contrat du-siècle-de-la-mort-qui-tue
(« Un havane, Serge ? »). Nous pouvons nous passer de lui, n'est-ce
pas, amigos ! Pour le moment, un paquet d'entre nous sont obligés de
trimer à autre chose qu'à leurs compos pour gagner leur croûte. Musiciens,
mélomanes, labels indépendants de France, de Navarre, d'Amérique ou
du Lesotho, aidez-nous à libérer la musique de ce système inégal et
verrouillé, qui engraisse les uns pour mieux dépouiller les autres :
rejoignez le camp de la musique libre ! >>
29 mai 2001, par Ether-Michel Pillequant,
article à propos de la création de la Free Music Public Licence, sur
le site du minirezo', '', NULL, 0);
- 44 - '2001-08-13 01:22:07', 'Etats-Unis: la programmation peut mener
à la prison', 'L'incarcération d'un jeune informaticien russe relance
le débat sur la loi protégeant le copyright lié au numérique.
<< Son programme permet de faire sauter les verrous qui protègent
les livres électroniques publiés par Adobe, firme américaine basée dans
la Silicon Valley. Avec ce logiciel ouvre-boîte, l'utilisateur peut
traduire le livre qu'il achète dans le langage «PDF», un type de fichier
très commode pour la lecture, et le faire glisser vers son Palm Pilot
ou son ordinateur portable. Tout cela est parfaitement légal en Russie
et dans la plupart des pays. Mais pas aux Etats-Unis: le DMCA, ou Digital
Millennium Copyright Act, une loi de 1998 entrée en vigueur l'an dernier,
fait de la mise au point de ce genre de programme un crime fédéral.
>>
Articles
Liberation 6 août 2001
', '', NULL, 0);
- 45 - '2001-08-13 12:59:36', 'Jouer avec les ambiguités du libéralisme',
'Extrait d'une interview de Philippe Mangeot (revue Vacarme), Politis
du 14 juin 2001
<< Phillipe Mangeot : Le militant d'Act Up que je suis est très
engagé dans le combat pour les antirétroviraux génériques. Dans ses
formes actuelles, ce combat joue sur les ambiguités du libéralisme :
on réclame la suspension de la protection de la propriété intellectuelle
et la mise en concurrence des producteurs de copies et des producteurs
de médicaments brevetés. De même l'exigence du revenu universel garanti
n'est pas exempte d'une dimension libérale. Dans tous ces cas, il s'agit
de prendre le libéralisme à son propre piège, en ayant en tête que le
libéralisme tire sa substance des forces de libération, qu'il laisse
malgré tout, et à son corps défendant une place. >>
', '', NULL, 0);
- 46 - '2001-08-13 13:27:37', 'Alerte à la brevetabilité des logiciel
!', 'APRIL 10 août 2001: Actions immédiates suite à l'avis de l'Académie
des technologies
<< Vous ne savez pas quoi faire pour informer au sujet des dangers
de la brevetabilité des programmes d'ordinateur, mais vous voulez agir.
Vous n'avez que 30 minutes dans la semaine, dans le mois, pour informer
sur les brevets logiciels, et faire entendre votre voix. Alors lisez
ce qui suit, et agissez.
La Commission Européenne a demandé aux États membres de se prononcer
officiellement sur la question de la brevetabilité des programmes d'ordinateur
afin d'en tenir compte dans l'élaboration de la directive européenne
concernant ce sujet.
Le gouvernement français avait sollicité l'avis de la toute jeune Académie
des technologies (créée en décembre 2000 à partir du CADAS, Conseil
pour les Applications de l'Académie des sciences). Le 18 juillet 2001,
cette institution a remis au Secrétaire d'Etat à l'Industrie un avis
favorable à une brevetabilité encadrée des programmes d'ordinateur.
>>
La page
de l'APRIL', '', NULL, 0);
- 47 - '2001-08-13 13:39:13', 'Planète privatisée,
Défense d'entrer !', 'Une campagne contre les brevets sur le vivant
Par Agir ici pour un monde solidaire, mars-juillet 2001, avec le soutien
de la confédération paysanne, greenpeace, solagral, Ecoropa, OGM danger,
Action contre la faim, Artisans du monde, France Liberté, les amis de
la terre, l'observatoire de la mondialisation et de nombreuses autres
associations...
Date limite de participation, 31 juillet 2001 (désolé, j'étais en vacance
:-)
<< Les textes internationaux et nationaux légalisant le brevetage
du vivant se multiplient. L'accord sur les Aspect de la propriété intellectuelle
qui touchent au commerce, entré en vigueur dans le cadre de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) en 1995, va permettre une généralisation
du système des brevets à l'échelle de la planète. Parallèlement, une
directive concernant la protection des inventions biotechnologiques
a été adoptée par l'Union européenne en 1998. Il est prévu que celle-ci
soit transposée dans le droit national des pays membres. Il est urgent
de se mobiliser contre sa transposition. >>
Campagne Agir
Ici', '', NULL, 0);
- 48 - '2001-08-13 14:23:27', '"Les sites persos sont-ils l´avenir de
l´information en ligne ?"', 'Un article de Transfert du 10 août 2001
(quelle ironie:-)
"On parle de Code Rouge, mais le vrai vers qui ronge l´Internet, c´est
le mouvement des "Weblogs", l´alternative actuelle au contenu fourni
par les gros groupes.
En favorisant les mises à jour constantes et les conversations interactives,
les nouveaux médias génèrent de véritables communautés et des infos
pertinentes."
"Le "Blogging" est le virus qui effraie Microsoft : la transparence
opposée à la com´ ou à l´opacité. L´info plutôt que la propagande. Proposant
une nouvelle forme de journalisme participatif et générant des audiences
à faire pâlir certains portails, les Weblogs deviennent de véritables
sources d´informations prisées par les internautes."
Lire
l'article de Transfert', '', '', 0);
- 49 - '2001-08-13 14:40:50', 'Les opposants à la brevetabilité des
logiciels totalement ignorés', 'Un article de Internet Actu du 26
juillet 2001, par Geneviève Vidal
"L'Académie des technologies, composée de scientifiques et ingénieurs
ayant pour vocation "d'éclairer la société pour une meilleure utilisation
des technologies actuelles et futures", se déclare favorable à la brevetabilité
des logiciels."
"L'académie souligne que la brevetabilité ne fait pas obstacle à la
diffusion alternative des logiciels libres. Mais l'Aful crie au "mensonge".
Le monde du libre doit développer sous la menace, sans cesse prendre
des risques et contourner les problèmes juridiques et les embûches posées
par les éditeurs de logiciels multimédia propriétaires, qui font en
sorte d'empêcher, par exemple, le portage des "players" sous Linux."
"On se rappelle alors des propos de Jean-Paul Smets, ingénieur expert
de la question de la brevetabilité, en septembre 2000 : "Contrairement
aux domaines industriels traditionnels où le brevet stimule l'innovation
et la concurrence, et favorise le partage des connaissances techniques,
le système de brevet dans le domaine du logiciel tend à réduire l'innovation,
à entraver la concurrence et à freiner la diffusion des connaissances
techniques.""
Lire l'article d'Internet
Acu', '', '', 0);
- 50 - '2001-08-18 00:49:19', '3 000 hackers se sont réunis aux Pays-Bas.',
'" Derrière ces rebelles de l'âge numérique, certains voient émerger
un modèle social pour l'ère postindustrielle. Aujourd'hui, la frange
la plus politisée du hacking - les «hacktivistes» (contraction de hacker
et activiste) - fournit un soutien logistique aux combattants de l'antimondialisation.
Inversement, ces derniers soutiennent certaines «causes» du hacking,
comme la lutte contre le copyright et la marchandisation du logiciel.
"
Article Libé
13 aout 2001', '', NULL, 0);
- 51 - '2001-08-18 01:57:18', 'Des liens sur le Libre à ne pas manquer...',
'Salut à toi, lecteur égaré de la toile !
- L'équipe de Freescape a mis au point une nouvelle version de son site
de nouvelles : "La propriété intellectuelle dans tous ses débats". En
plus d'une présentation claire et aérée, pleins d'articles passionnants
et indispensables... et ce n'est qu'un début. Un bon complément aux
archives de la liste de diffusion Freescape qui regroupe tout ceux qui
veulent débattre du Libre sous tout ses aspects, et suivre cette actualité
au plus près.
Freescape nouvelles
Freescape List Archive
- Quant à moi, je viens de terminer une nouvelle version des "Archives
de l'autre monde" qui contient désormais 145 citations d'articles sur
"le copyleft, le partage du savoir et l'intelligence collective". Nouveaux
sujets abordés en plus des logiciels libres : analyse des dangers et
limites du capitalisme cognitif; les brevets sur le vivant, les gènes
et les médicaments (si vous aimez vous faire peur...); la critique libéral
de la soi-disante "propriété intellectuelle" "naturelle"; le droit de
copier la musique, etc.
Archives de l'autre monde
- Enfin, je rappelle que le site de Bernard Lang (Aful) propose une
page "repères" bien pratique qui répertorie régulièrement et chronologiquement
les nouveaux articles sur le logiciel libre.
Repères', '', '', 0);
- 54 - '2001-09-05 11:14:26', 'Une DMCA (Digital Millennium Copyright
Act) européenne ?', '
Directive 2001/29/CE du parlement européen et du conseil, du 22 mai
2001, sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des
droits voisins dans la société de l'information.
Elle a pour objectif d'imposer une réglementation européenne commune
sur la repression de la reproduction numérique, et de définir les exceptions
autorisées pour copie privée. Jusqu'à là rien à redire (l'équilibre
entre les éditeurs et les utilisateurs est à peu près respecté), et
si on peut regretter que cette directive soit sévère, il risque en pratique
de se retrouver avec une résistance passive des utilisateurs copieurs
au moins aussi massive que celle des fumeurs de canabis. Dans un cas
comme dans l'autre, ce n'est qu'une question de temps :-)
On rigole moins à la lecture du paragraphe suivant, qui instaure de
fait d'ici deux ans, une DMCA à l'européenne : concrètement la recherche
scientifique et les producteurs de matériel électronique seront criminalisés
s'ils permettent de près ou de loin aux utilisateurs de contourner les
systèmes de protection anti-copie ou anti-decriptage. Lecture :
" [...] Article 6 : Obligations relatives aux mesures techniques
1 - Les Etats membres prévoient une protection juridique appropriée
contre le contournement de toute mesure technique efficace, que la personne
effectue en sachant, ou en ayant des raisons valables de penser, qu'elle
poursuit cet objectif.
2 - Les Etats membres prévoient une protection juridique appropriée
contre la fabrication, l'importation, la distribution, la vente, la
location, la publicité en vue de la vente ou de la location, ou la possession
à des fins commerciales de dispositifs, produits ou composants ou la
prestation de services qui:
a) font l'objet d'une promotion, d'une publicité ou d'une commercialisation,
dans le but de contourner la protection, ou
b) n'ont qu'un but commercial limité ou une utilisation limitée autre
que de contourner la protection, ou
c) sont principalement conçus, produits, adaptés ou réalisés dans le
but de permettre ou de faciliter le contournement de la protection de
toute mesure technique efficace.
3- Aux fins de la présente directive, on entend par "mesures techniques",
toute technologie, dispositif ou composant qui, dans le cadre normal
de son fonctionnement, est destiné à empêcher ou à limiter, en ce qui
concerne les oeuvres ou autres objets protégés, les actes non autorisés
par le titulaire d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur
prévu par la loi, ou du droit sui generis prévu au chapitre III de la
directive 96/9/CE. Les mesures techniques sont réputées efficaces lorsque
l'utilisation d'une oeuvre protégée, ou celle d'un autre objet protégé,
est contrôlée par les titulaires du droit grâce à l'application d'un
code d'accès ou d'un procédé de protection, tel que le cryptage, le
brouillage ou toute autre transformation de l'oeuvre ou de l'objet protégé
ou d'un mécanisme de contrôle de copie qui atteint cet objectif de protection.
[...] "
', '', NULL, 3);
- 52 - '2001-08-29 14:48:06', 'ALERTE : MOBILISATION GENERALE POUR LE
DROIT AUX GENERIQUES', 'Act Up
Le 20 juin dernier, une alliance de pays Africains a entamé un processus
visant à obtenir de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) des garanties
pour qu'à l'avenir les pays pauvres puissent importer ou fabriquer des
versions génériques bon marché de médicaments brevetés par les laboratoires
occidentaux.
Actuellement, de nombreux pays Africains hésitent encore à autoriser
l'importation des copies de médicaments récents (notamment des médicaments
contre le VIH/sida). En effet, la plupart d'entre eux craignent que
les Etats-Unis ou l'Union Européenne leur intentent un procès devant
l'Organisation Mondiale du Commerce pour violation des brevets détenus
par les compagnies occidentales.', 'C'est pourquoi de nombreux gouvernements
Africains se mobilisent à l'heure actuelle pour obtenir que l'OMC soutienne
officiellement le recours des pays pauvres aux dispositions inscrites
dans les accords internationaux et qui prévoient qu'un gouvernement
peut autoriser l'importation ou la fabrication de copies de médicaments
sous brevet.
L'objectif des pays Africains est d'obtenir ce soutien officiel de l'OMC
lors de son Assemblée Générale, du 9 au 13 novembre 2001 à Doha au Qatar.
Lors de cette réunion, les Ministres du Commerce du monde entier ratifieront
une déclaration qui précisera les règles du commerce international pour
les années à venir. Ainsi, cette déclaration peut établir un moratoire
sur les procès devant l'OMC à l'encontre des pays qui cherchent à promouvoir
l'accès aux médicaments et à protéger la santé publique en ayant recours
à des copies de médicaments brevetés. C'est le but que veulent atteindre
les pays Africains.
L'OMC organise son travail en commissions thématiques. Le Conseil de
l'ADPIC (Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle liés au Commerce)
est la commission chargée des questions de brevets et donc des questions
de copies de médicaments. Cette commission doit élaborer un projet de
déclaration pour la réunion des ministres au Qatar.
Lors de la dernière réunion du Conseil de l'ADPIC en juin dernier, les
gouvernements africains se sont mobilisés et ont obtenu un consensus
quasi total en faveur de l'utilisation des clauses pro-génériques, en
particulier afin de lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Seuls les Etats-Unis et la Suisse, pays où sont domiciliés les plus
grandes compagnies pharmaceutiques du monde, s'y sont opposé.
Si le 19 septembre 2001, date à laquelle se tiendra le prochain conseil
de l'ADPIC, cette position triomphe il sera alors possible que la déclaration
du Qatar impose le moratoire.
Dans ce combat crucial, les diplomates des pays du Sud ne peuvent pas
être le seuls à se mobiliser. Les associations et organisations non-gouvernementales
du monde entier doivent alerter les opinions publiques. L'enjeu est
de taille : les pays pauvres ne doivent plus craindre de l'OMC de mesures
de rétorsion s'ils importent ou fabriquent des copies bon marchés de
médicaments.
La seule perspective pour que les médicaments anti-VIH/sida soient abordables
pour les pays pauvres et leurs malades, c'est qu'une intense concurrence
entre différents fabricants de génériques s'établisse et fasse baisser
les prix.
Il est donc essentiel de nous mobiliser et de diffuser l'information
sur les enjeux du Conseil de l'ADPIC du 19 septembre 2001 à Genève.',
NULL, 0);
- 53 - '2001-08-31 12:19:30', 'Manif pour Sklyarov à Moscou', 'ArticledeInternet Actu, 30 aout 2001
" "Un programmeur russe a écrit un programme qui permet de copier
un livre acheté chez Adobe et il est poursuivi comme s'il avait écrit
un samizdat (édition clandestine) au temps de l'Union Soviétique".
C'est ce qu'a déclaré au reporter de l'AFP l'un des informaticiens russes
qui manifestait devant l'ambassade américaine à Moscou ce 30 août. "
http://www.freesklyarov.org/', '', NULL,
0);
- 55 - '2001-09-05 11:49:09', 'Article Libé : "Linux, la victoire en
troquant"', '"Fondé sur un modèle coopératif, ce logiciel qui fête ses
dix ans d'existence a su s'imposer dans les entreprises.
Par FLORENT LATRIVE ET LAURENT MAURIAC, Le lundi 3 septembre 2001"
Un article de Libération qu'il est vraiment très très très bien :-)
Extrait choisi : "En dix ans, le modèle a fait ses preuves dans le secteur
de l'informatique. Certains s'interrogent aujourd'hui sur son extension
à d'autres domaines pour lutter contre les abus de la propriété intellectuelle:
c'est l'ouverture du «modèle» Linux aux OGM, aux médicaments, etc. En
avril, le procès intenté par les firmes pharmaceutiques contre l'Afrique
du Sud, accusée de contourner les brevets sur les médicaments antisida,
fut l'occasion pour Act Up de se rapprocher des militants des logiciels
libres, très avertis des dangers d'une extension trop grande de la propriété
intellectuelle. Le «hobby» de Linus Torvalds est devenu un modèle politique."
Lien vers
l'article entier', '', NULL, 0);
- 56 - '2001-09-06 17:12:33', 'Article Libé : L'Institut Curie s'en
va en guerre de brevets', 'Une firme américaine détient le monopole
des tests génétiques du cancer du sein. Par SANDRINE CABUT, Le jeudi
6 septembre 2001
Extraits : "Nous ne savons pas encore précisément comment va s'organiser
la procédure. Mais une chose est claire: les professionnels commencent
à se mobiliser, en France et dans toute l'Europe. Il est plus que temps
de prendre conscience que les droits concédés sur les brevets ne sont
plus du tout adaptés."
- Article Libé
(Cliquez sur "suite" si le lien n'est plus valide)
- Débat sur
Linuxfr', 'L'article
---------
Dominique Stoppa-Lyonnet dirige le service d'oncogénétique de l'Institut
Curie, à Paris. Elle explique pourquoi l'institut part en guerre contre
Myriad Genetics, la société américaine qui détient le monopole des brevets
sur BRCA1 et BRCA2, les tests génétiques de prédisposition aux cancers
du sein et de l'ovaire.
Que reprochez-vous exactement à Myriad?
D'abord leur monopole. Je ne suis pas opposée au principe du brevetage,
mais là, c'est comme si on leur avait donné un blanc-seing sur tous
les tests diagnostiques de prédisposition aux cancers du sein et de
l'ovaire. Et ce, tant aux Etats-Unis que, depuis janvier 2001, en Europe.
Leur brevet est tellement large que même en employant d'autres techniques
de diagnostic des mutations, on s'expose à un procès pour contrefaçon!
Et puis leurs ambitions sont démesurées. Je ne connais aucun autre exemple
où des détenteurs de brevet ont revendiqué leurs droits de cette façon.
Ainsi, Myriad n'entend pas délivrer de licence d'exploitation pour les
premières recherches de mutation dans une famille. Les laboratoires
européens sont donc tenus d'envoyer leurs prélèvements à Salt Lake City.
Cela veut dire que nous risquons de perdre notre savoir-faire, nos crédits
et, à terme, toute possibilité de faire de la recherche. Pendant que,
de l'autre côté, les tests sont facturés trois fois et demie plus cher.
Et, pendant ce temps, Myriad se constitue une jolie banque de données
mondiale. Tout cela est inacceptable, d'autant que, comme nous l'avons
démontré il y a quelques mois, les tests Myriad peuvent être pris en
défaut. Parce qu'ils n'utilisent que la technique du séquençage, ils
passent à côté de 10 % à 20 % des mutations.
Concrètement, quelles sont les pratiques aujourd'hui en France?
Il faut savoir que les tests sont destinés aux familles à risque de
cancer du sein ou de l'ovaire. Ces formes héréditaires représentent
5 % à 10 % des 34 000 nouveaux cas annuels en France. Ces tests se font
en deux temps. Il faut d'abord faire une première recherche de mutation
familiale. Cette étape peut durer plus de neuf mois, parce qu'il y a
plus de 800 mutations du gène BRCA1. Ensuite, quand la mutation a été
identifiée chez un membre de la famille, un test individuel peut être
proposé aux apparentés. Cela permet de savoir rapidement s'ils sont
porteurs ou non de la mutation. Actuellement, ces recherches sont effectuées
dans 17 laboratoires spécialisés, qui n'utilisent pas les tests Myriad
mais d'autres techniques équivalentes. Nous sommes donc, en quelque
sorte, hors la loi, puisque, depuis janvier, Myriad a obtenu le monopole
européen. La firme pourrait d'ailleurs nous attaquer pour contrefaçon,
et même de façon rétrospective depuis le dépôt de brevet, en 1995. Mais
nous sommes bien décidés à ne pas envoyer nos prélèvements aux Etats-Unis
et à ne pas nous laisser faire.
Comment allez-vous manifester votre opposition?
Tout simplement en contestant le brevet, auprès de l'Office européen.
L'Institut Curie va le faire d'ici au 10 octobre, date butoir. Au départ,
je partais battue. Mais nous avons longuement étudié le dossier, avec
des juristes. Et, finalement, nous nous sommes rendu compte qu'il y
avait de sacrées failles dans leur cuirasse. Et nous allons objecter
sur trois points. Primo, le défaut de nouveauté: avant eux, il y avait
déjà des tests de prédisposition. Secundo, le défaut d'invention. Car,
pour gagner la course finale, ils ont largement bénéficié des résultats
du consortium public, résultats qu'ils n'ont même pas tous cités dans
le texte du brevet. Tertio, l'insuffisance de description: la séquence
qui a servi de base au premier brevet est insuffisante pour réaliser
un test de prédisposition.
Mais l'Institut Curie n'est-il pas trop isolé dans cette démarche?
Nous sommes soutenus par les ministères de la Santé et de la Recherche
et aussi par des sociétés savantes, comme la Société française de génétique
humaine et le Collège national des enseignants et praticiens de génétique
médicale. D'autres vont sans doute suivre, dont l'Assistance publique
des hôpitaux de Paris et des centres de lutte contre le cancer. Nous
ne savons pas encore précisément comment va s'organiser la procédure.
Mais une chose est claire: les professionnels commencent à se mobiliser,
en France et dans toute l'Europe. Il est plus que temps de prendre conscience
que les droits concédés sur les brevets ne sont plus du tout adaptés.
', NULL, 0);
- 57 - '2001-09-08 03:12:36', 'Un collectif « Abolissons la P.I.! »',
'Note perso : Un collectif
"Abolissons la Propriété Intellectuelle est né, et je m'en réjoui.
Parmi les nombreux acteurs du logiciels libres, et les beaucoup moins
nombreux militants du copyleft en général, il y en a qui défendent la
PI (propriété intellectuelle) qui est à la base de la construction juridique
du copyleft, et d'autres qui veulent l'abolir, le copyleft n'étant qu'une
étape faute de mieux. Si cet antagonisme reflète de véritable divergence
de fond, il s'exprime cependant par le biais d'un grave malentendu,
puisque la propriété intellectuelle englobe des choses très diverses,
qui n'ont en général rien à voir avec le mot propriété quand il désigne
un bien matériel. Personnellement je suis partisan d'abolir tout monopole
d'exploitation sur les biens immatériels, mais de défendre le droit
moral de paternité et de diffusion/ou non sur une oeuvre. Ensuite je
suis partisan de défendre le droit des marques : ainsi n'importe qui
doit pouvoir copier n'importe quel modèle de Nike, mais en précisant
que c'est une copie, en apposant sa propre marque (mandrake par exemple
:-), et sans avoir à payer de droit à Nike évidemment. Pour arriver
à cet objectif, le meilleur moyen est le copyleft autant pour son aspect
contagieux, irrécupérable, que pour les pratique de communauté qu'il
développe et qui sont nécessaire à l'innovation (substitutio par rapport
au monopole d'exploitation. Je propose donc le nom de "collectif pour
l'abolition des monopoles d'exploitation" et de ne plus employer le
terme dangeureusement trompeur de "propriété intellectuelle".
Cela étant dit, je vous
invite à lire leur excellent manifeste.
(Quoique brouillon sur la forme, il est vrai)', '', '', 1);
- 58 - '2001-09-11 22:50:45', 'Brevet logiciel : L'Europe doit-elle
suivre les Etats-Unis et le Japon ?', 'Extrait de l'article-débat
du Monde Intéractif du 12 septembre 2001 :
B. L. : C'est pourtant très simple : les gens du libre vont être poursuivis
en contrefaçon puisque pratiquement tous les gens qui font des logiciels
se retrouvent attaqués, vu la multiplicité des brevets, la complexité
des systèmes, la difficulté à faire des recherches d'antériorité. Comme
l'a dit un représentant d'AT & T : " Nous voulons construire des
clôtures autour des technologies qui nous semblent importantes pour
le futur. " Le brevet logiciel ne sert pas l'innovation, il sert à empêcher
les autres d'innover.
J. V.-C. : Vous voudriez que le logiciel libre ne soit pas attaqué,
et par conséquent non attaquable. Donc que tous les brevets déposés
soient annulés pour vous permettre de travailler librement.
B. L. : Vous avez reconnu qu'ils étaient illégaux !
J.V.-C. : Ce n'est pas à moi d'en décider, mais à un juge. (-) Tout
inventeur reste libre de garder son invention secrète, de la breveter,
ou de la mettre dans le domaine public. (-) Lorsque quelqu'un aura pris
un brevet solide, cela bloquera les logiciels libres qui voudront l'utiliser.
C'est tout à fait normal.', '', NULL, 0);
- 59 - '2001-09-11 23:13:09', '"Le copyright complète sa panoplie liberticide"',
'Un article
de Transfert du 11 septembre 2001 : "L´esquisse d´une proposition de
loi émanant du sénateur américain Hollings rendrait illégal l´achat
de matériel et de logiciel n´intégrant pas un mécanisme de protection
du copyright agréé par le gouvernement."
Hallucinant ! Les lecteurs MP3 rendues illégaux, bonjour le marché noir
en perspective. A mon avis, il n'y a aucune chance qu'il parvienne à
faire passer une telle loi, et encore moins à la faire respecter. C'est
un gag ?', '
Extraits :
Les Américains vont-ils devenir des criminels s´ils écoutent leurs disques
transcrits au format MP3 sur leur disque dur ? S´ils transmettent par
e-mail l´actualité du cours de Bourse d´une action qu´ils viennent de
consulter sur un portail spécialisé ? S´ils utilisent un e-Book européen,
donc non soumis à la réglementation US, pour lire un livre américain
? C´est apparemment vers ce sombre futur qu´on se dirige, si l´avant-proposition
de loi du sénateur Hollings passe la rampe du vote par le Congrès. Le
texte, encore secret, a été dévoilé par Wired et Webnoize la semaine
dernière. Le Security Systems Standards and Certification Act stipule
qu´"il est illégal de manufacturer, importer, offrir au public, fournir
ou trafiquer de quelque manière un appareil numérique interactif qui
n´inclut et n´utilise pas de technologies de sécurité certifiées". Les
ordinateurs, logiciels, enregistreurs audio et vidéo, assistants personnels,
e-books devront tous intégrer les dispositifs de gestion numérisée des
droits (Digital Rights Management) ayant reçu l´aval du gouvernement
!
Embastillé par le FBI
Le secrétariat au Commerce laisserait un an aux constructeurs et aux
éditeurs logiciels pour se concerter sur les meilleures spécifications.
Après quoi tous se verraient contraints par la loi d´intégrer la nouvelle
norme – probablement LES nouvelles normes, d´ailleurs, et toutes sans
exception sur chaque plate-forme. Quant aux utilisateurs, il leur serait
tout simplement interdit d´acheter un ordinateur ou un lecteur MP3 non
homologué. Si la possibilité d´autoriser une copie par œuvre est ouverte,
aucune mention n´est faite dans le texte du mot fair use, qui recouvre
les exceptions légales au copyright. Le SSCA parachève l´édifice liberticide
bâti avec le Digital Millenium Copyright Act, voté en 1998 et entré
en vigueur en 2000. Le DMCA interdit en effet de contourner ou de subvertir
les dispositifs technologiques de protection du copyright. C´est au
nom de ce texte pour l´instant sans équivalent en Europe que le Russe
Dimitri Sklyarov a été embastillé par le FBI, lors d´un voyage en terre
de copyright.
Les gros sous du lobbying
Les détenteurs de copyright ? Ils sont aux anges – il s´agit bien entendu
des éditeurs, et non des auteurs, dont l´enrichissement dépend moins
de tels textes. "C´est une approche excessivement modérée et raisonnable",
prétend un dirigeant de Walt Disney cité par Wired : "Nous pensons que
cela va probablement faire décoller la révolution du haut débit, parce
que le contenu de divertissement créera une demande auprès des consommateurs."
La bonne vieille rhétorique de 1998 ressort des cartons : si les États-Unis
ne font pas au moins ce geste pour protéger le copyright, ils seront
pillés par les pirates étrangers. L´industrie de l´information, qui
fait la puissance de l´Amérique, s´effondrera, entraînant le pays dans
sa chute. Webnoize analyse également les dessous d´une affaire plus
liée aux financements politiques qu´à la gloire nationale. Les groupes
de communication comptent parmi les principaux donateurs de la campagne
électorale du sénateur Hollings : AT&T, numéro un, lui a offert
plus de 35 000 dollars, AOL Time Warner, numéro trois, 33 500 dollars,
suivis de l´Association nationale des diffuseurs (22 000 dollars), de
News Corp (plus de 28 000 dollars), de Walt Disney (18 500 dollars),
de Viacom CBS (16 600 dollars). Quant aux constructeurs informatiques,
pas franchement favorables à une loi qui rendrait brusquement inutiles
tous les standards de DRM développés ces dernières années au prix fort,
ils sont absents du budget électoral du Sénateur. Le droit à la culture,
à l´éducation, ne serait-il plus q´une histoire de gros sous ?', NULL,
0);
- 60 - '2001-09-13 23:34:52', '"Contre José Bové, chercheurs et industriels
sortent du silence"', 'Quand la Confédération Paysanne s'attaquait au
Mac-Donald, elle s'attirait quasiment la sympathie condescendante des
journalistes, hommes politiques et lobbies. Mais depuis qu'ils fauchent
des champs de maïs transgénique, les voilà requalifiés d'obscurantistes
et de vandales, et menacés de repression sévère par le gouvernement.
Pourquoi ? Parce que les enjeux économiques sont énormes. La directive
européenne de 1998 sur la brevetabilisation du vivant encourage le développement
d'OGMs, ainsi sur-protégés par les mécanismes de propriété intellectuelle.
La meilleure façon de lutter contre les OGMs, c'est de lutter contre
les brevets, et réciproquement. La recherche n'a pas besoin de brevet
sur le vivant, seul les multinationales en ont besoin pour accroitre
encore leur contrôle sur nos vies. On ne peut pas perdre cette bataille,
tant pour des raisons environnemental, que de liberté paysanne : Monsanto,
c'est le Microsoft du vivant; Il faut aller faucher !
Articles du
Monde
Revue de texte
sur le sujet (indispensable!)', 'Extraits :
8 - Empêcher le hold-up des transnationales sur le vivant
Conseil Scientifique de Attac, Juin 1999
http://attac.org/fra/cons/doc/inter7.htm
" [...] Terminator est une nécrotechnologie si répugnante que la campagne
internationale d’interdiction en cours réussira peut-être à la mettre
hors la loi. Mais cet arbre ne doit pas cacher la forêt. Le brevet permet
d’atteindre le même objectif. L’exemple des Etats-Unis le montre. Lorsqu’un
agriculteur veut utiliser des semences de Monsanto ogémisées et brevetées,
il doit s’engager par contrat à ne pas semer le grain récolté. Si l’agriculteur
s’est procuré ces semences sans signer de contrat, par exemple auprès
de voisins, comme c’est une pratique courante, Monsanto peut alors le
poursuivre devant les tribunaux parce que ces semences sont brevetées.
Pourtant, l’agriculteur avait l’assurance que sa pratique de semer le
grain récolté était un droit. Mais, selon Monsanto et la bio-industrie,
ce droit s’applique aux semences obtenues par les méthodes ordinaires
de sélection, et pas aux semences ogémisées brevetées !
Le brevet est donc tourné contre l’agriculteur, contre la faculté des
plantes et des animaux de se re-produire, contre le vivant et, par conséquent,
contre chacun d’entre nous. De même que l’Accord multilatéral sur l’investissement
(AMI) entendait protéger les investisseurs contre les risques économiques,
le brevet, en rendant les plantes et les animaux légalement stériles,
les protège de la malheureuse faculté des êtres vivants de se re-produire.
La mystification d’une société néolibérale n’est-elle pas de créer des
privilèges nouveaux tout en célébrant le bicentenaire de leur abolition
? Le brevet est un encouragement formidable à généraliser les techniques
de transgénèse aux dépens du travail d’amélioration des plantes ou des
animaux par des méthodes disponibles, efficaces, mais exemptes (pour
l’instant) de privilège pour quiconque.
Pour faire bonne mesure, Monsanto invite les agriculteurs à dénoncer
leurs voisins “ pirates ” et met à leur disposition une ligne téléphonique
gratuite de délation. Le brevet, c’est Terminator légalisé, avec l’immense
avantage d’éviter aux transnationales d’avoir à faire ces transgénèses
complexes de stérilisation biologique, et de faire assurer par le contribuable-citoyen
les coûts de sa propre expropriation ! Le brevet permet effectivement,
lui aussi," une captation totale des ressources génétiques ”. [...]
"', NULL, 0);
- 61 - '2001-09-15 14:57:29', 'Deuxièmes Rencontres CEDAR', '"La Villa
Arson accueillera du 24 au 26 septembre la seconde édition des Rencontres
CEDAR (Coordination des Ecoles d'Art en Réseau) autour de la notion
thématique: Réseaux et modèles coopératifs.[...]"
Conférences : "INFORMATIQUE LIBRE" par Frédéric Couchet, "CONTENUS LIBRES"
par Mélanie Clément-Fontaine, "CYBERCULTURE: TRAVAIL IMMATERIEL" par
Maurizio Lazzarato...
http://www.491.org/cedar/
Coordination Ecoles D'Art En Réseau', '', NULL, 0);
- 62 - '2001-09-21 19:17:44', 'L’OMC : les malades du sida demandent
un moratoire', 'Communiqué Act Up, mercredi 19 septembre 2001
Du 9 au 13 novembre, au Qatar, l’OMC devra se prononcer sur l’accès
aux médicaments pour les malades des pays en développement.
Les gouvernements africains ont demandé un moratoire sur les actions
menées devant l’OMC à l’encontre des pays pauvres qui veulent recourir
à des médicaments copiés, moins coûteux.
Les pays du nord s’y opposent, l’OMC se range à leurs côtés.
Aujourd’hui, une vingtaine d’associations de personnes atteintes et
d’associations de lutte contre le sida ont adressé une lettre ouverte
à l’OMC. Elles soutiennent la demande des pays du Sud et exigent que
l’OMC reconnaisse l’absolue priorité des enjeux de santé.
Lire le communiqué',
'', NULL, 1);
- 63 - '2001-09-21 20:12:01', 'Un usage de la licence Art Libre (Copyleft)',
'Par L.L. De MARS, Aout 2001
(Lien trouvé sur la liste Copyleft Attitude)
"Il y a, entre ma pleine adhésion à la Licence Art Libre et ce qui fut
depuis son origine ma pratique de l'art, toute l'imperceptible distance
qui sépare la morale de l'éthique : l'édiction d'un discours organisant,
collectif, le poids d'une parole légiférante, dont la nature est moins
propre à bouleverser l'ordre déjà régnant que son principe ; disons
donc que si, au fond, la façon dont jusqu'ici je diffusais mes travaux
n'a pas été modifiée par cet acquiescement aux règles du Copyleft, c'est
l'existence de l'énoncé qui en accompagne le cours qui fut décisive.
Ce qui, jusqu'à aujourd'hui n'était que la forme accidentelle, inévitable
cependant, d'une inaptitude aux règles du jeu (et peu importe au fond
qu'elle soit le fruit d'une radicalité héroïque ou de la stupeur tremblante
devant l'invariabilité des rapports de force dans tous les groupes sociaux)
devient alors une déviation manifeste à la violence que ces règles font
à l'idéal d'intégrité de tout artiste."
Le texte en
entier
Le Terrier', '', '', 0);
- 64 - '2001-09-21 21:04:28', 'Plaidoyer pour l'abolition des droits
d'auteur', 'La propriété intellectuelle c'est le vol !
Le Monde Diplomatique - Septembre 2001 - page 3
"Il est légitime que les artistes reçoivent une juste rémunération de
leur travail. Les droits d'auteur semblent
représenter l'une de leurs plus importantes sources de revenu. Pourtant,
ceux-ci sont en train de devenir l'un des
produits les plus commerciaux du XXIème siècle. Le système n'apparaît
plus capable de protéger les intérêts de la
majorité des musiciens, compositeurs, acteurs, danseurs, écrivains designers,
peintres ou metteurs en scène... un
constat qui pousse à ouvrir un débat sur les chemins à défricher pour
assurer aux artistes les moyens de vivre de
leur travail, et à leurs créations le respect mérité."
Par JOOST SMIERS (texte bientôt en ligne)', 'Commentaire perso : Ce
texte est efficace quant il s'agit de montrer l'usage de la propriété
intellectuelle que font les multinationales de la culture, de montrer
que on ne peut s'opposer à ces organismes sans en questionner les fondements
jusridiques, de montrer que la répression de la copie numérique personnelle
échouera, de suggérer que la rémunération des artistes fonctionne autrement.
Il ne convaint pourtant pas tout à fait, par la légereté de certains
arguments, et notamment quant il tente de critiquer également le droit
moral d'auteur. Il peine à percevoir, comme son sous-titre amalgame
l'indique, que l'on peut reconnaître à la fois la propriété d'un auteur
sur une oeuvre, la possibilité pour tous de la distribuer librement,
et que si l'on doit pouvoir dans certaines circonstances modifier ou
s'inspirer d'une oeuvre, cela ne s'oppose en aucun cas à la reconnaissance
des paternités successives de tous les auteurs.
Décidemment, ce terme de propriété, destiné à l'origine aux biens matériels,
mais étendu aux biens immatériels pour
1 - accentuer le caractère sacré de la paternité d'un auteur sur une
oeuvre, et
2 - pour légitimer moralement un soucis économiques de garantir l'innovation
par des monopoles d'exploitation
pose bien des soucis. Il s'agit de conserver 1, mais pour cela il faut
se débarasser de 2. Il y a du boulot sémantique à faire. Courage.
Mais cet article en page 3 du Monde Diplo est tout de même exceptionnel,
pour ne pas dire inespéré. Il indique que la grande et subtile subversion
du capitalisme cognitif par la remise en cause du copyright et des brevets
murit. Allez-y doucement cependant, rien ne presse, et plutôt que de
tenter le prosélytisme, mieux vaut commencer par des pratiques nouvelles
comme l'art copyleft, le logiciel libre, le web indépendant, l'édition
lyber, la free music, l'application d'une licence autorisant la redistribution
conforme de ses textes, l'utilisation du copyleft et de l'échange véritable
par les radios, télés, fanzines libres... et également par les réalisateurs
indépendants... Il faut certe poser la question politiquement, notamment
celle du revenu, mais en parallèle avec des pratiques nouvelles, de
gens qui gagnent de toute façon suffisament peu de leur travail pour
avoir intérêt à tenter un chemin de traverse...', NULL, 0);
- 65 - '2001-09-24 12:10:41', 'Refonder la protection sociale', '[Un
peu hors-sujet] Le site des Etats-Généraux de l'écologie-politique propose
un compte-rendu du livre "Libre débat entre les gauches, La découverte",
2001, 200 pages, de Jean-Michel Bélorgey, Alain Caillé, Robert Castel,
Denis Clerc, etc.
Extraits : "Pour la première gauche, attachée à défendre le statut salarial
comme norme protectrice opposée à la marchandisation des hommes, reconnaître
la flexibilité c'est renoncer à la combattre et tout ce qui peut alléger
le sort des "travailleurs pauvres" et des précaires ne peut qu'encourager
la dégradation des normes salariales (le smic notamment). Evidemment
si la première gauche rêve d'une forte mobilisation pour imposer ce
retour à la norme sociale, cela n'empêche pas la situation de se dégrader.
Ce qui peut être mis sur le dos de la deuxième gauche qui prête la main
à la volonté patronale de dérégulation ! Pour cette "deuxième gauche"
il s'agit pourtant d'imposer une nouvelle régulation tenant compte des
évolutions de la production ou des familles et non pas de céder au marché
ni aux appétits du patronat. Il s'agit, dans le sillage des propositions
d'Alain Supiot, de protéger la mobilité des travailleurs et d'assurer
leur formation dans un monde aux changements accélérés, j'aurais souhaité
qu'on y ajoute la nécessité de favoriser la créativité, les logiciels
libres, et de protéger les "intellectuels précaires"."
Lire ce texte',
'', NULL, 0);
- 66 - '2001-09-24 12:17:49', 'Un forum du Libre sur le site de la SACD.
Insolite ?', '"Les partisans du mouvement du "Libre" ont les mêmes préoccupations
que la communauté d'auteurs que représente la SACD. Comment concilier
aujourd'hui la liberté de la création et de la production avec la tournure
ultra libérale de la marchandisation des biens culturels.
Au-delà des divergences qui semblent nous opposer, nous avons dans le
fond un combat commun à mener. Nous, auteurs du multimédia, qui depuis
dix ans essuyons les plâtres de cette nouvelle donne marchande (le droit
d'auteur n'est toujours pas reconnu dans la création des jeux vidéo),
faisons appel à tous les auteurs de la SACD pour établir une multimédiation
entre tous ceux, auteurs, créateurs, producteurs, qui s'opposent dans
la stérilité, avec le risque de voir la division nous être fatale à
tous."
- Le Forum du Libre SACD
- Article sur le Libre dans le journal
de la SACD', '', NULL, 0);
- 67 - '2001-09-30 10:07:28', 'Copyright et Copyleft sur Samizdat.net',
'" Nous sommes, par définition, opposés à tout ce qui pourrait limiter
la libre circulation des savoirs et des cultures, et donc à toutes les
formes d'appropriation privée des créations intellectuelles. N'est-il
pas incroyable, par exemple, que les lois imbéciles qui régissent le
copyright et le « droit d'auteur » empêchent pratiquement, en France,
des étudiants de travailler sur l'oeuvre de Raymond Queneau, et de publier,
même sur le web, leurs travaux s'ils contiennent une trop forte ( !)
proportion d'estraits de textes du maîtres, à moins de s'acquittés au
passage d'exorbitants « droits » auprès des « ayants droits ». "
Cet article recense les différentes licences textuelles "alternatives".
Simple, mais précieux. (sur un air de manif) Ce n'est qu'un début, continuons
le débat !
Lire l'article "Copyright
et Copyleft sur Samizdat.net"', '', NULL, 0);
- 68 - '2001-10-11 15:54:47', 'Les logiciels libres, utopie ou réalité
?', '(trouvé sur le site de J-M Besnard,
ça date de l'an dernier)
" Vous utilisez sans doute des 'copies interdites' de logiciels, savez-vous
les peines que vous encourez ? Savez-vous aussi que les logiciels, tels
qu'ils vous sont distribués, vous interdisent de comprendre leur fonctionnement
?
Vous me répondrez sans doute que n'y aviez même pas songé et, qu'après
tout, cela ne vous tracasse guère. Certaines personnes estiment pourtant
qu'à cause de cela vous êtes esclaves et ont décidé de se battre passionnément
pour votre liberté. En effet, les logiciels que vous utilisez, comme
MS Word, tendent à vous aliéner en vous rendant dépendant de leur utilisation
et en vous interdisant la capacité de comprendre leur fonctionnement,
tel un secret défense.
Aujourd'hui, les logiciels libres vous proposent de retrouver votre
liberté. Ils vous redonnent ce bien précieux car ils n'ont pas de but
égoiste, vous autorisent à accroître votre culture et à faire profiter
des talents de tous à la communauté. Ceci n'est plus une utopie, mais
une réalité qui se démontre chaque jour davantage. "
http://www.besnard.org/ll/',
'', NULL, 0);
- 69 - '2001-10-11 16:00:35', 'Médicaments contre le sida : l’OMC méprise
les malades', '(Communiqué de presse, Act-Up, jeudi 4 octobre 2001)
"Le 19 septembre 2001, le conseil sur la propriété intellectuelle de
l’OMC se réunissait en préparation de la conférence ministérielle de
Doha (Qatar) pour trancher sur le droit des pays en développement à
recourir à des médicaments génériques. Le même jour, une lettre ouverte
signée par des ONG de malades et de lutte contre le sida d’une vingtaine
de pays, majoritairement du Sud, était adressée à l’OMC afin qu’elle
se prononce pour l’accès à ces médicaments."
http://www.actupp.org/news/news_2001/news_04102001.html',
'', NULL, 0);
- 70 - '2001-10-11 16:12:58', 'La "guerre de l´information" tient salon',
'"Et le militaire de regretter que "dans les forces armées, Bill Gates
règne aujourd´hui en maître" : la majeure partie de leurs serveurs tournent
en effet sous Windows NT, personne n´ayant encore eu le courage de s´en
passer. La NSA, elle, annonçait le 26 septembre la disponibilité de
la deuxième mouture du SELinux, une version sécurisée du système d´exploitation
libre sur lequel elle travaille depuis janvier 2001. Le général Devisgnes
avance ainsi qu´il eut été préférable pour l´armée française d´investir
dans le développement de ses propres applications "libres" plutôt que
de dépendre de technologies "propriétaires" américaines. Français, encore
un effort..."
http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=7492',
'', NULL, 0);
- 71 - '2001-10-11 16:30:13', 'Un appel au démantèlement international
de la contrefaçon de T-Shirts', 'PAR NAOMI KLEIN - 10 OCTOBRE (lu sur
Samizdat)
" Qu'est ce que ces luttes commerciales ont à voir avec le terrorisme
? Rien, absolument rien. Mais demandez donc à Robyn A. Mazer, qui a
publié la semaine dernière un article dans le Washington Post titré
« Du T Shirt au Terrorisme ; est-ce que les Nike contrefaites contribuent
au financement du Réseau Ben Laden ». "
http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=107',
'', NULL, 0);
- 72 - '2001-10-11 16:44:46', 'Selon Jean-Noël Tronc, il n'y aura pas
de brevets logiciels s'il n'est pas', 'prouvé qu'ils favorisent l'innovation.
AFUL - APRIL - EUROLINUX
Communiqué de presse, pour diffusion immédiate
Paris, le 4 octobre 2001
"L'AFUL et l'APRIL ont également rappelé que le rapport du Conseil général
des mines et celui du CCSTIC (Comité de Coordination des Sciences et
Technologies de l'Information et de la Communication), estiment que
le brevet logiciel a un impact négatif sur l'innovation et la concurrence,
et qu'il est probablement impossible d'éviter une extension du système
de brevet aux algorithmes, aux mathématiques, aux méthodes d'affaires
et à toutes les méthodes intellectuelles si le brevetage du logiciel
était légalisé."
http://www.april.org/articles/communiques/pr-jntronc.html',
'', NULL, 0);
- 73 - '2001-10-11 18:03:26', 'La RIAA veut frapper fort contre le piratage',
'(yahoo actualité, mardi 9 octobre 2001, 9h00)
" La semaine dernière, on apprenait que la RIAA et la MPAA attaquaient
en justice Kazaa, Morpheus et Grokster, des logiciels de partage de
musique par Internet (voir édition du 3 octobre 2001). Durant la réunion,
la présidente de la RIAA a pointé du doigt ce type d'applications en
les rendant responsables de la baisse des ventes de CD. Tout en insistant
sur les poursuites menées à leur encontre, Hilary Rosen a dévoilé quelque
peu les autres plans d'attaque de son association. "Nous travaillons
avec les fabricants de cartes audio afin qu'ils implémentent des technologies
qui empêcheraient l'enregistrement de matériel marqué numériquement
à la fois sous forme numérique et analogique", a-t-elle indiqué, citée
par The Register. Voilà qui ressemble fort au projet de loi du Sénat
américain qui prévoyait de rendre obligatoire la présence d'un système
de protection contre la copie sur tous les équipements... "
http://fr.news.yahoo.com/011009/35/222mg.html',
'', '', 2);
- 74 - '2001-10-11 18:20:42', 'Communiqué du Bureau de la Valorisation',
'et des Relations Industrielles de l'Université Denis Diderot
Paris, le 20 Septembre 2001
"Les universités françaises sont chargées de la valorisation et de la
diffusion des logiciels issus de leurs laboratoires. L'émergence de
licences d'utilisation dites « libres » telles que la « GPL » et de
modèles économiques alternatifs basés sur celles-ci, représente une
opportunité pour les établissements publics supérieurs et techniques
souhaitant mettre en oeuvre une politique de valorisation innovante."
http://www.artenum.org/docs/communique/Communique_ll_P7.html',
'', NULL, 0);
- 75 - '2001-10-11 18:28:17', 'StarOffice 6 fait front à Office XP',
'21 septembre 2001 "Sun a choisi LinuxWorld pour présenter la sixième
version de sa suite bureautique StarOffice. Toujours gratuite et désormais
en open source, celle-ci est bien évidemment en concurrence frontale
avec la suite Office XP à qui elle ravirait bien des parts de marché."
http://www.01net.com/rdn?oid=159993',
'', NULL, 0);
- 76 - '2001-10-11 18:35:43', 'Copyleft attitude : Contre-concours en
propriété intellectuelle', '"[extrait de la présentation] Mars 2001
; L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (WIPO) a lancée
un concours international pour étudiants. Les étudiants doivent répondre
sous forme d'un essai à la question suivante : 'Qu'est-ce que la propriété
intellectuelle signifie pour vous dans votre vie quotidienne ? Il est
évident que la Wipo s'attend à un nombre d'essais assez important qui
mettent en valeurs que les bénéfices de la propriété intellectuelle.
Les étudiants qui traiterons cette question de la façon suivante : 'Je
ne peux pas acheter des médicaments anti-VHI à cause du droit des brevet'
ou, 'étant paysan, je ne peux pas utiliser des semences protégées par
des droits de brevets' ou 'étant enseignant, je ne peux distribuer le
materiel nécessaire aux étudiants à cause des restrictions du copyright'
ne seront jamais élus pour gagger un des prix, même si leurs arguments
sont bien fondés. S'il y a assez de gens qui écrivent des essais de
ce genre, il faut une place où ils peuvent faire entendre leur voix.
C'est pour cette raison que nous avons organisé un contre-concours."
http://artlibre.org/news/23.html',
'', '', 0);
- 77 - '2001-10-12 08:39:18', '"Quand Napster trinque, ses clones boivent
du petit lait"', 'Internet Actu 11/10/2001
"Tandis que Napster se débat contre les maisons de disques par justice
américaine interposée, des clones tout neufs du service d'échange de
fichiers musicaux voient exploser leur audience.[...]"
http://www.internet-actu.org/flash/flash349-11octobre.html#t1', '',
NULL, 0);
- 78 - '2001-10-12 10:56:32', 'Mobilisation sur le site "Independant
Technologies"', 'Extrait : " Une nouvelle proposition de loi émanant
du sénateur américain Hollings est à l'étude aux USA. Cette proposition
définit comme délit la création ou la vente de tout équipement informatique
et logiciel qui n'utilise pas des " technologies certifiées et approuvées
par le gouvernement fédéral des "Etats-Unis d'Amérique ". Cela représenterait
un "arret de mort" pour les développements des logiciels libres (OpenSource),
dont font partie Php-Nuke, PostNuke et les autres Weblogs.Pour en savoir plus,
un article sur Zdnet
Nous mettons à la une, sur Independant Technologies, la réaction
de Bernard Lambey car son initiative est intéressante et mérite d'être
mise en évidence. Nous vous proposons d'écrire à vos élus pour qu'ils
se mobilisent contre cette proposition. Tous les outils sont là : le
modèle de lettre et la possibilité de trouver les adresses mail de vos
élus. Mobilisons-nous pour défendre nos OS et logiciels libres préférés
et si nous voulons qu'ils fassent quelque chose !!!"', '', '', 0);
- 79 - '2001-10-12 11:07:50', 'Licencieuses licences de Microsoft',
'" [...] Dépêchez-vous d'acheter FrontPage 2002. " Cet appel a de quoi
étonner lorsque l'on sait qu'il est lancé sur Linuxfr.org. A vrai dire,
c'est moins le logiciel de création de sites Web de Microsoft lui-même
que sa licence utilisateur qui suscite l'admiration ironique, sinon
agacée, de la communauté Linux. [...] "
Chronique Olivier Blondeau, Le Monde Interactif, 10 oct. 2001
http://interactif.lemonde.fr/article/0,5611,2857--229524-0,FF.html',
'', '', 0);
- 80 - '2001-10-28 13:29:25', '', 'Articles : "La bibliothèque infinie"
et "l'obstacle des droits d'auteur"', 'Libé 20 octobre 2001
"Voilà deux ans que Ludovic est copiste. Copiste électronique. Un passe-temps
«militant» : «Au travers de ces quelques heures consacrées à la reconnaissance
d'ouvrages du domaine public, je souhaite augmenter le corpus de textes
de langue française accessibles en ligne.» Ludovic appartient à cette
petite armée de bénévoles, dactylographes ou scannéristes, membres de
l'Association des bibliophiles universels (ABU)."
"Tous les projets de bibliothèque immatérielle se heurtent à un obstacle
: presque un siècle de littérature en est exclu. Or, les œuvres qui
manquent à l'appel représentent pas loin de 90 % de ce qui est lu aujourd'hui.
Elles sont gérées par les éditeurs, gardiens de la protection des droits
d'auteur. "La reconnaissance de ce droit en France remonte au XVIIIe
siècle, notamment sous l'impulsion de Beaumarchais. Depuis la loi du
27 mars 1997, la durée de protection des œuvres est passée de cinquante
ans à soixante-dix ans après la mort de l'auteur." [...] Pour le représentant
du SNE, il faut veiller à ce que les libraires, les auteurs et leurs
éditeurs soient protégés, et que le monde du livre ne soit pas confronté
à la même situation que la musique. «On ne maîtrise pas suffisamment
les technologies aujourd'hui pour avoir des garanties suffisantes contre
le piratage...» "
La bibliothèque
infinie
L'obstacle des
droits d'auteurs', '', NULL, 0);
- 81 - '2001-11-03 20:44:57', 'Contre-concours en propriété intellectuelle',
'Bienvenue à wipout.net, le site Internet sur le contre-concours en
propriété intellectuelle.
http://www.wipout.net/home_fr.html
"Les organisateurs de Wipout ne font pas campagne pour l'abolition de
la propriété intellectuelle, mais veulent encourager une PI moins tournée
vers les individus ou les sociétés commerciales. Le comité est composé
pour une grande partie d'auteurs et d'artistes, qui ont également un
intérêt à la protection de la PI. Le comité n'est donc pas contre la
propriété intellectuelle mais contre sa surprotection. Nous sommes contre
une protection exagérée de la PI et ses effets sur valeurs et priorités
sociales comme l'accès aux médicaments, l'éducation, et la circulation
d'idées et d'information."', '', NULL, 0);
- 82 - '2001-12-15 19:02:06', 'Message à propos de LiBre AcTu 0.1',
'Ce site n'est plus mis à jour depuis plus de deux mois. Pourtant l'actualité
du Libre, du Copyleft, du net indépendant, etc... est toujours aussi
riche. (Je ne vous ai même pas parlé du dossier sur les brevets de Politis...)
Oui mais voilà j'ai d'autres envies en ce moment. Alors tant pis. En
plus je n'ai jamais voulu faire un site individuel, je voulais participer
à une communauté de veille et de débat sur l'actualité du Libre en général,
à la manière de linuxfr. Ce site n'existait pas, j'ai tenté de le faire...
en vain.
Conclusion : Je recommencerai peut-être à poster sur ce site en janvier
2002... Mais je préfererai le faire sur un site plus collectif, et ce
sera peut-être sur celui de madchat. A moins que je change de centre
d'intérêt :-) En attendant la discussion continue sur de nombreuses
listes de diffusion (abolish-ip, freescape, copyleft attitude... surement
sur quelques listes autour de Samizdat... sans oublier les liste du
mouvement du logiciel libre qui aborde souvent le sujet... et plein
d'autres :-)
Bref, abonnez-vous :-)', '', NULL, 0);
- 83 - '2001-12-15 19:24:47', 'Internet en France - 7 ans d´aventures
: Les Interviews', 'Vu sur linuxfr.
Dépechez-vous, c'est sur Transfert, ça va pas rester longtemps.
http://f2.transfert.net/fr/culture/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=7721
Bon, j'ai dis que je postais plus, en fait je continue à poster mais
de façon très discontinue. Si je lis un texte intéressant sur le net,
je prends 2 minutes pour faire partager ma trouvaille. Mais plus question
d'y consacrer des efforts. Vive la paresse ! Ce site deviendra intéressant
le jour où je ne serait plus le seul à y poster des news. Si vous connaissez
un autre site (plus collectif) où je peux poster des news sur le sujet,
faites le moi savoir.', '', NULL, 3);
- 84 - '2001-12-17 03:42:33', '', 'Opération Boucanier... plus que 100
millions de pirates a rééduquer :-)', '"Les services des douanes ont
mené 38 perquisitions dans 27 villes américaines et saisi 129 ordinateurs
dans le cadre de "l'Opération Boucanier" contre le réseau dit "Warez"
qui comprend plusieurs groupes de pirates, a indiqué un porte-parole
Kevin Bell. " (source Zataz)
http://www.zataz.com/zataz/news.php?id=417&file=01.html
http://www.usdoj.gov/opa/pr/2001/December/01_crm_643.htm
http://www.wired.com/news/technology/0,1282,49096,00.html
Attention partager ses logiciels et sa musique à plusieurs est un crime.
En fait c'est surtout un crime contre l'économie du spectacle. Depuis
le 11 septembre les atteintes aux libertés progressent lentement mais
surement. Je manifeste donc ma solidarité avec tous les partageurs de
la scène inquiétés par la justice. Mais je les invite aussi à réflechir
sur la seule solution viable à long terme : le logiciel libre et le
copyleft dans tous les domaines. Et pour les impatients, je conseille
les logiciel p2p (les nouveaux "napster") moins risqués et moins élitistes.
L'information n'est pas une marchandise.
L'information veut être libre.
Marrant... Une recherche du terme "Warez" dans Google fournit 1.400.000
réponses. A mon avis, ils purront tojours se brosser avec leurs lois
sur le copyright :-)', '', '', 0);
- 85 - '2002-01-18 15:52:48', 'NO-ZELIG 25-27 janvier 2002', 'RENCONTRE
[HACKMEETING] DES CONTRE-CULTURES DIGITALES
Paris
"L'an 2000 a eu sa zeligConf', rencontre européenne des contre-cultures
digitales. Ellle ne devait avoir lieu qu'une seule fois. Depuis, la
LSQ est passée par là. L'an 2001 aura donc droit à sa sa no-zelig, première
étape d'un Forum de l'insoumission et la désobéissance sociale, petit
hackmeeting en introduction des Big Brother Awards France."
Avec entre autre : Propriété privée, brevets logiciels & pharmaceutiques
vs logiciels libres & médicaments génériques (débat) Emmanuelle
Cosse (Act Up-Paris), Frédéric Couchet (APRIL/Eurolinux), & Christine
Tréguier (Les Virtualistes)
(Zut. Plus assez de sous pour le voyage à Paris :-(
Si vous êtes sur place : allezy !
http://no-zelig.org/', '', NULL,
0);
- 86 - '2002-01-22 02:05:51', 'Novembre 2001 : Interview de Richard
Stallman par 01NET', 'Deux interviews de RMS (et surtout les interminables
débats sur linuxfr). Ca bouillonne et ça bastonne la dedans :-)
Courte interview, novembre
2001
Annonce de
l'interview prévue pour la Linux Expo 2002', '', NULL, 0);
- 87 - '2002-02-13 10:24:30', 'DCISO C'EST FINI : répression sur la
scène dreamcast...', 'Manu : "DCISO C'EST FINI :-( Et oui, j'ai étais
mis en garde à vu, et je vais passer au tribunal [...] Je n'ai pas fais
DCISO dans le but de nuire à SEGA et aux éditeurs de jeux, mais juste
pour pousser la Dreamcast au top de ses capacités et ainsi la rendre
plus attractive mais cela ils ne l'ont pas compris, pour eux, lire des
Vidéos CD ou des MP3 sur sa console de jeux c'est de la contrefaçon..."
-http://dciso.free.fr/
-Scan du procès-verbal
-Page
archive google
-"Débats" entre les ex-utilisateurs
du site
Commentaire perso : Vous allez me dire c'est normal, c'est la loi. Mais
oubliez une seconde vos à priori, et demandez-vous une seconde quel
est le mal qui a été fait sur le plan moral... Certe le droit et la
moral ne se confondent pas toujours. Il y a également un aspect pragmatique
: ici, il s'agit de permettre aux producteurs de rentabiliser leur investissement
en leur garantissant un monopole d'exploitation. Il s'agit au final
d'un argument d'utilité sociale. Mais la créativité de la scène Dreamcast
est à mon avis d'une utilité sociale bien plus grande : il y a un l'aspect
pédagogique (apprentissage technologique pour de nombreux jeunes), l'aspect
politique (ré-appropriation d'outil soit-disant "magique", groupe bénévole
producteur et distributeur de contenus et d'information), et l'aspect
scientifique (Du programmeur aux béta-testeurs, développement de nombreux
programmes participant de l'innovation globale : lecteur musical, video,
émulateurs, etc.).
Défendre la scène "Warez" contre la répression et les pressions dont
elle est victime est sans doute une perte de temps étant donné la grille
de lecture de la plupart des gens et surtout des médias. Mais SVP restons
informé et ayons l'esprit critique : il y a matière à débat, et il y
a des pauvres gars bien sympatiques qui se retrouvent dans la merde.
Sans vouloir comparer deux situations de nature différente, rappelons-nous
par exemple qu'il n'y a pas si longtemps peu de militants acceptaient
de défendre les sans-papiers par crainte de ne pas être compris du grand-public.',
'"Procès-verbal de convocation en justice
[...]
Le 26 Décembre 2001 à 16H00
[...]
En application de l'article 390-1 du Code de Procédure Pénale, sur instruction
de Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande
Instance de Draguignan, nous vous notifions que vous êtes convoqué(e)
[...]
Pour y être jugé(e) en tant que prévenu(e)
Pour avoir, sur un site Internet, entre octobre 2000 et ce jour proposé
librement aux public de nombreux modes opératoires destinés à fabriquer
des contrefaçons (interactive (jeux), audiovisuelles (films), musicales
(formats compressés MP3), utilisables après assemblage sur une console
de jeux standard "DREAMCAST", ainsi que de nombreuses contrefaçons de
jeux à télécharger en libre accès.
Faits prévus par l'article.L.335-3 et réprimés par l'article.L.335-2
du Code de la Propriété Intellectuelle (Code NATINF 428)
[...]', NULL, 2); - 88 - '2002-02-13 11:30:32', 'Libé 11/02/2002 : Ce
petit pirate qui énerve hollywood', 'Un Norvégien auteur d'un logiciel
de copie des films DVD écope d'un procès.
"[...] Imaginez: un ado mal dégrossi qui bidouille, avec quelques comparses
épars sur la Toile, un petit logiciel capable de casser le système de
protection (CSS) des films DVD, afin de pouvoir les regarder sur son
ordinateur fonctionnant sous Linux, chose impossible jusqu'alors. Fier
de sa trouvaille, il diffuse le code, baptisé DeCSS, sur l'Internet.
Et la guerre commence. Car, si DeCSS permet de regarder un DVD sur n'importe
quelle machine, il permet aussi la copie. [...]"
Un bon résumé de l'histoire édifiante et passionante de DeCSS
Lire
l'article', '(copie provisoire)
On l'appelle «DVD-Jon». Que ce soit dans les médias, le monde de l'Internet
ou à la brigade financière norvégienne, c'est DVD-Jon. A Hollywood,
pour faire bonne mesure, on lui collerait bien une affichette du genre
«Reward 100 000 $, Jon Johansen, casseur de code DVD». Ce Norvégien
de 18 ans, cheveux courts et lunettes d'étudiant sage, a réussi à se
mettre à dos les géants du cinéma américain pour un scénario qu'en d'autres
circonstances Hollywood n'aurait pas renié. Imaginez: un ado mal dégrossi
qui bidouille, avec quelques comparses épars sur la Toile, un petit
logiciel capable de casser le système de protection (CSS) des films
DVD, afin de pouvoir les regarder sur son ordinateur fonctionnant sous
Linux, chose impossible jusqu'alors. Fier de sa trouvaille, il diffuse
le code, baptisé DeCSS, sur l'Internet. Et la guerre commence. Car,
si DeCSS permet de regarder un DVD sur n'importe quelle machine, il
permet aussi la copie. Sous la pression des majors américains, qui avaient
tenté en vain de faire juger DVD-Jon en Californie, une procédure judiciaire
est maintenant en cours en Norvège, et DVD-Jon sera jugé à Oslo dans
quelques mois.
Etendard. «Toute cette histoire est un non-sens», s'insurge Bjørn Remseth,
président d'Electronic Frontier Norway, une association de défense des
droits civiques qui a organisé à Oslo une manifestation devant ÿkokrim,
la brigade financière norvégienne, lors de l'annonce de l'inculpation
de Jon à la mi-janvier. «La copie de DVD se pratiquait avant l'existence
du programme DeCSS. Ensuite, Jon avait légalement acheté son DVD, mais
il ne pouvait pas le voir. Cela voudrait-il dire que l'on ne peut regarder
son DVD que sur un système que l'on vous impose? C'est inadmissible,
et il est vraiment regrettable que les autorités aient plié devant les
pressions du lobby américain.»
L'affaire démarre il y a deux ans. Jon, lycéen de 16 ans, habite alors
chez ses parents dans un petit village le long de la côte norvégienne.
A travers des groupes de discussion sur l'Internet, il entre en contact
avec quelques adeptes de la communauté Linux, ce système d'exploitation
libre qui fait la nique au tentaculaire Windows de Microsoft. A cette
époque-là, Jon a un souci: il a acheté légalement des films
DVD, mais il ne peut les regarder sur son ordinateur, qui fonctionne
sous Linux. La DVD Copy Control Association (DVD-CCA), qui distribue
les licences de production des lecteurs de DVD, n'a alors pas admis
Linux en son sein. Avec deux internautes, allemand et néerlandais, non-identifiés,
Jon casse le système de protection anticopie CSS et diffuse son DeCSS
sur le site Web de son père à l'automne 1999. Le succès est immédiat.
Quelque 5 000 internautes téléchargent le programme. Un groupe de hackers
américains fait du logiciel son étendard pour protester contre les très
restrictives lois américaines en matière de copyright numérique. Aussitôt,
la MPAA (Motion Picture Association of America), qui représente les
sept plus gros producteurs de films au monde, en bref Hollywood, s'en
inquiète. La justice américaine s'en mêle et interdit la diffusion du
code sur la Toile. Les autres contre-attaquent en diffusant le code
sur des T-shirts, dans des chansons. A la même époque, l'affaire atterrit
sur le bureau de la procureure de la brigade financière norvégienne,
ÿkokrim. Dans un premier temps, le 17 janvier 2000, elle perquisitionne
chez les parents de Jon, saisit les ordinateurs de Jon et de son père.
Après deux ans d'investigation, ÿkokrim a finalement inculpé DVD-Jon
pour avoir cassé un système protégeant l'accès à des informations électroniques.
«Mes clients voient cela comme le vol de leur bien», explique Espen
Tøndel, l'avocat norvégien des Américains. «La loi norvégienne autorise
certes la copie à usage privé, mais elle permet aussi au propriétaire
du contenu de mettre un code de protection. Ce sera la première fois
en Norvège que l'interférence entre ces deux principes sera jugée par
un tribunal.»
Bouc émissaire. «Dans un sens, c'est bien de pouvoir éclaircir les choses,
mais il est vraiment dommage que cela tombe sur Jon, si jeune et si
talentueux», juge Håkon Wium Lie, responsable technologique d'Opera
Software, une compagnie norvégienne qui développe un browser libre concurrent
d'Internet Explorer et de Netscape. Il voit en Jon Johansen, qu'il a
tenté en vain d'embaucher, le bouc émissaire des Américains. «Le problème,
ce n'est pas tellement de pouvoir copier les DVD. Ce n'est pas Jon qui
a ouvert la voie au piratage. Si vous avez les bons logiciels, c'est
possible d'en copier sur des systèmes Microsoft. Le véritable enjeu,
c'est qu'Hollywood veut contrôler la façon dont ce qu'il produit est
utilisé par le consommateur. Avec le code conçu par les majors, un DVD
acheté bon marché aux Etats-Unis ne peut pas être lu sur un lecteur
européen. Les majors veulent nous imposer l'achat de certains types
de matériel, ce qui les conduit à une situation de quasi-monopole. Avec
Jon, Hollywood veut faire un exemple.»
Dos rond. Espen Tøndel, l'avocat d'Hollywood, ne s'émeut pas pour autant.
«On ne pense pas que Jon Johansen ait fait ça pour de l'argent. Mais,
s'il n'a fait son code que pour voir son film, pourquoi l'a-t-il diffusé
sur l'Internet? Pour aider les autres? A notre sens, ce n'est pas une
raison suffisante. C'est tout de même un vol de propriété.» Inger Marie
Sunde, la procureure norvégienne qui a inculpé DVD-Jon, se fait plus
mordante. «Lorsque nous avons perquisitionné chez lui, il y avait un
ordinateur fonctionnant avec Windows. Il aurait donc très bien pu voir
son film dessus. Et s'il n'a pas gagné d'argent directement avec son
programme, il a profité de sa célébrité soudaine. Il a obtenu un emploi
chez un fabricant de jeux électroniques protégés contre la copie. Je
me demande comment cela s'accorde avec ses principes moraux sur la liberté
d'accès.»
Terje Svendsen, l'avocat de DVD-Jon, reste sur une ligne de défense
épurée: «Il doit être possible d'avoir accès à des informations que
vous avez légalement achetées.» En attendant le procès, Jon lui-même
fait le dos rond et ne s'exprime plus publiquement. Avant son inculpation,
il avait justifié ainsi son acte: «C'est comme si je construisais mon
propre moteur automobile qui ne consommerait qu'un dixième de litre
aux dix kilomètres et que Statoil me fasse un procès parce que je n'ai
pas de licence pour utiliser leur essence dedans.»
Peu après la perquisition et le violent coup de projecteur auquel il
a été soumis, DVD-Jon a quitté le lycée et son petit village. Il habite
désormais Oslo et travaille, un peu écrasé par toute cette affaire qui
fait peser sur lui une menace allant jusqu'à deux ans de prison.', NULL,
0);
- 89 - '2002-02-13 12:11:55', '"Quitter la Gravité", un nouveau lyber
aux éditions de l'Eclat !', 'De nouveaux lyber sont en ligne aux éditions
de l'Eclat, dont:
AAA : Quitter la Gravité, dans la collection Premier Secours
(http://www.lyber-eclat.net/collections/secours.html)
Les lybers sont des livres qui sont en vente en librairie mais aussi
feuilletable sur le net pour les découvrir avant de les acheter, et
plus si on est vraiment à cours d'argent et qu'on supporte de lire un
bouquin entier sur un écran (je pense que je dois être le seul dans
ce cas:-).
Encore une fois : A bas les e-books bridés, Vive les éditions de l'Eclat,
Pour les Lybers hip hip hip hourra !
Sur le fond, le bouquin "quitter la gravité" semble retranscrire les
analyses de doux dingues qui souhaitent voyager dans l'espace sans dépendre
pour cela de l'Etat et des entreprises. Après les logiciels libres,
bientôt les micro-processeurs libres, alors pourquoi pas un jour la
conquête spatiale libre ?', '', NULL, 0);
- 90 - '2002-02-13 15:58:00', 'Napster partout ! Sur l'échange de fichiers
(court extrait)', 'Petit extrait d'un texte de Richard Barbrook à paraître
dans le prochain numéro de la revue Multitudes (n°8)
"Dans les années 60, la génération hippie avait appelé à la révolution
politique et avait violé presque tous les tabous esthétiques et sociaux.
Mais l'industrie de musique a toujours été capable de profiter de cette
créativité culturelle. Comparées à leurs prédécesseurs, les ambitions
de la génération Napster ont semblé beaucoup plus modestes : partager
des airs de musique sympas sur le net. Mais par une ironie de l'histoire
c'est cette sous-culture jeune apparemment apolitique qui a confronté,
pour la première fois, l'industrie musicale à une demande impossible.
à satisfaire Tout est permis dans ce merveilleux monde de la pop, mais
avec une seule exception : la musique gratuite. À la différence des
formes précédentes de la rébellion jeune, l'informatique d'égal à égal
constitue une menace directe pour l'économie de l'industrie musicale."
La revue sort dans un mois environ, et cette traduction française de
Richard Barbrook sera disponible un jour ou l'autre sur le net. (je
vais demander à partir de quand c'est possible).', '', NULL, 0);
- 91 - '2002-02-13 23:14:19', 'newscientist : copyleft dans d'autres
domaines', '(Comme d'hab ou presque j'ai trouvé l'info sur linuxfr :-)
Un article libre mais en anglais qui parle de : Opencola, OpenLaw, Open
Audio Licence, encyclopédie libre de droits...
http://www.newscientist.com/hottopics/copyleft/copyleftart.jsp', '',
NULL, 0);
- 92 - '2002-02-18 23:39:04', 'Brève d'Alter Eco janvier à propos du
bouquin de Warusfel', '(J'ai peur d'interpréter l'approximation de cette
critique comme la continuation du peu d'intérêt, voire de la condescendance,
qu'accorde ce mensuel à la problématique de la PI et des alternatives
en cours d'invention et d'expérimentation. C'est vachement contrariant...
Voir aussi ça,
pour la coïncidence...)
"ALTERNATIVES ECONOMIQUES n°199. janvier 2002.
Page 90. Guide Lectures. Innovations.
La propriété intellectuelle et l'internet.
par Bertrand Warusfel.
Avec Internet, que deviennent les droits intellectuels et ceux de la
propriété industrielle ? Diffuser dans le monde entier, instantanément
et quasi gratuitement, des textes, des images et des sons totalement
conformes aux productions originales ne va pas sans poser quelques problèmes
juridiques. Et en voulant protéger les créateurs, ne risque-t-on pas
de porter atteinte à la vie privée ou aux libertés ?', 'Bertrand Warusfel
montre que les mondes virtuel et réel sont compatibles et que la plupart
des lois existantes peuvent s'appliquer au Net, sous réserve de les
adapter et de les compléter.
Par exemple, en droit français, aujourd'hui encore, on ne peut pas breveter
un logiciel. Lorsqu'on sait quelle quantité de créativité et de travail
il représente et la valeur qu'il peut atteindre, la règle paraît obsolète.
Quant aux conflits sur les noms de domaine ou les problèmes de signature
électronique, ils sont apparus récemment, en même temps que les enjeux
commerciaux. Il faut donc faire progresser le droit. Dans quel sens
? Celui du business classique ou celui des militants de l'Internet "originel",
libertaire et communautaire, qui poussent à une refondation des droits
intellectuels et de l'économie de l'information ? Les paris sont ouverts.
Marc Mousli
Ed. Flammarion, 2001, 129 p., 6,25 E (41 F)"', NULL, 0);
- 93 - '2002-02-19 00:29:29', 'A L'ABORDAGE DES REVUES SCIENTIFIQUES',
'Les signataires de l'appel de Budapest vont mettre les articles
en accès libre.
C'est un article de Libération du 14 février 2002 par Denis DELBECQ,
et c'est une excellente nouvelle :-)
L'article
sur liberation.fr
(Extrait) "L'an dernier, des milliers de chercheurs avaient lancé une
pétition pour demander aux revues scientifiques de mettre en libre accès
les articles dans un «délai raisonnable» après publication (Libération
du 14 et 15 avril 2001). Et posaient un ultimatum au 1er janvier de
cette année. «Il ne s'est rien passé», constate Stevan Harnad, professeur
de sciences cognitives à l'université de Southampton (Grande-Bretagne)
et fer de lance de «l'initiative pour l'accès libre de Budapest» qui
entre en vigueur aujourd'hui (1). «Nous avons donc décidé d'agir. C'est
subversif, mais il n'y a pas d'autre solution.» Il s'agit, ni plus ni
moins, de placer dans le domaine public les articles publiés dans les
revues scientifiques, sans leur autorisation."
L'appel de budapest :http://www.publiclibraryofscience.org/
', '
(extrait) "Le monde de l'édition scientifique abrite des dizaines de
milliers de revues. Vingt mille d'entre elles s'appuient sur un comité
de lecture : elles imposent une révision des articles par des scientifiques
avant publication, un gage de qualité respecté dans le monde entier.
Ces revues sont diffusées en ligne ou imprimées en contrepartie d'abonnements
coûteux, dont certains atteignent les 15 000 euros par an. Pire, des
revues font payer les auteurs dont les laboratoires déboursent parfois
1 500 euros pour un article. «Même une université riche comme celle
de Harvard ne peut s'offrir qu'une petite partie de la littérature scientifique,
s'insurge Harnard. L'édition scientifique est une exception dans le
domaine de l'écrit puisque les auteurs ne sont jamais rétribués pour
leurs textes.» Les revues en profitent pour dégager des profits parfois
considérables.
Fondations. Cette fois, la coupe est pleine et les chercheurs exigent
que leurs travaux soient accessibles à tous. Pour parvenir à leurs fins,
les auteurs de l'initiative de Budapest proposent deux pistes. La première
passe par la création de nouvelles revues scientifiques à comité de
lecture, accessibles exclusivement en ligne. «Elles seront financées
dans un premier temps par des fondations, annonce Stevan Harnad. Une
des fondations du financier George Soros a offert un premier financement
de 3 millions de dollars (3,3 millions d'euros). Et d'autres suivront.
A terme, les articles seront financés par des cotisations des institutions
scientifiques.» Un système de répartition permettra aux laboratoires
pauvres de publier leurs travaux.
«Inattaquable». Comme il semble difficile de créer rapidement des centaines
ou des milliers de revues, les signataires du texte misent sur une seconde
méthode, plus radicale et qui menace directement le mono- pole des revues
scientifiques. «Nous avons beaucoup travaillé sur le plan juridique
et nous avons trouvé une solution inattaquable», avertit Stevan Harnad.
Rien n'empêche en effet un chercheur de publier sur l'Internet le manuscrit
initial, dont il est seul propriétaire, ainsi qu'un fichier de correction
séparé. Les revues n'ont de droits que sur le manuscrit définitif qu'elles
publient. «C'est moins pratique à lire qu'un article unique, mais aujourd'hui
près de 100 % de la littérature scientifique n'est pas accessible»,
commente Stevan Harnad. Son université diffuse librement le logiciel
qui permettra la mise sur pied d'une gigantesque bibliothèque scientifique
sur l'Internet.
Avant même que le texte ne soit public, près de trois cents chercheurs
et une trentaine d'institutions (universités, bibliothèques, etc.) ont
signé l'appel. Les revues pourraient, en cas de succès de l'initiative,
se retrouver dans une position délicate. Il sera difficile de porter
l'affaire sur le terrain juridique. «Comment pourront-elles lutter alors
que leur objet est de diffuser la connaissance ?», augure Stevan Harnad,
qui précise qu'aucun procès n'a jamais été tenté en dépit de l'existence
d'archives publiques comme celles de Los Alamos (2). Le modèle économique
des revues pourrait donc en sortir profondément remanié. «C'est là tout
notre objectif. La libre diffusion du savoir», conclut le cogniticien.
(1) www.soros.org/dev/manifesto
(2) fr.arxiv.org "', NULL, 0);
- 94 - '2002-02-19 02:48:30', 'Appel pour un rezo de contenu libre :
"contenu ouvert"', '"Une information indépendante
Aujourd'hui, l'esprit du "logiciel libre" souffle sur la planète. Sur
la toile, depuis quelques années, le contenu alternatif foisonne. La
mobilisation de Seattle a révélé la force de l'information alternative,
notamment via les sites Indy média qui existent de par le monde. Depuis,
nombreux sont les exemples de mobilisation qui se servent du Net comme
outil, voir le Forum Social Mondial (la Ciranda), pour ne citer qu'eux.
Le copyleft permet aux idées et aux textes de circuler très rapidement
dans les milieux alternatifs et militants, sur la toile et par courrier
électronique, via la multitude de bulletins et listes de diffusion et
sites Web, et ce dans toutes les langues. À l'instar de Linux qui symbolise
l'alternative à Windows, le "contenu ouvert" (Open Content) est une
alternative à une information formatée, à la pensée unique, alternative
aussi à une marchandisation à outrance, de l'Internet en particulier.
Contenu ouvert [*] est un site et un rezo collaboratif, qui souhaite
devenir un carrefour de contenus citoyens et altermondialistes (articles,
témoignages, analyses, expériences de terrain…), à l'image de ces personnes
qui partout dans le monde donnent de leur temps pour concrétiser un
monde plus solidaire.
Nous proposons, nous webmestres et auteurs indépendants, de mettre en
commun nos énergies et nos plumes, en collaborant à une initiative fonctionnant
sur le modèle des développeurs de logiciel libre : organisation décentralisée
et travail partagé. Notre projet consistera à créer du contenu (texte,
vidéo, son, graphique), notamment en regroupant des articles sous licence
copyleftée — licence qui autorisera la reproduction non lucrative des
contenus — puis à coordonner des dossiers thématiques, en mettant en
commun leurs résultats.
Pour un contenu au service d'un monde solidaire et humain,pour un Internet
du partage et du bien commun,
Parce qu'un autre monde est possible
Natacha Quester-Séméon
Responsable de Cyberhumanisme.org
http://www.cyberhumanisme.org
et du site de Les Humains Associés
http://www.humains-associes.org
Patrick Dedoni
Responsable du Portail Entrée Libre
http://www.entreelibre.org
[*]Pour l'instant une liste de diffusion est ouverte pour développer
le projet et le site collectif est en travaux (site réalisé avec SPIP)
logo : Sacha et Natacha Quester-Séméon, Les Humains Associés, copyleft"
Lire l'article
d'origine, sur le site Entrée
Libre.
(Nuance perso : Entre "copyleft anti-commercial" à la façon d'Indymedia,
et véritable copyleft contaminant le système, c'est à dire utilisable
par tous à condition de conserver la licence d'origine, à la façon des
textes de Richard Stallman, il faut à mon avis être plutôt stratégique
qu'éthique... En ce qui concerne le contenu journalistique, une question
me trouble : comment définir ce qui peut-être modifier, mixer... et
ce qui ne peut être reproduit qu'à condition de ne pas être modifié.
Ces débats ont déjà été entamé par le texte Copyright et copyleft
sur samizdat.net et sur la liste "Copyleft attitude".)', '', NULL,
1);
- 95 - '2002-02-19 03:19:55', 'Faut-il appliquer aux publications scientifiques
la Directive', 'européenne 2001/29/CE du 22 mai 2001 sur le copyright
?
Appel de scientifiques français
http://www-mathdoc.ujf-grenoble.fr/DA/
" [...] Nous croyons utile de soumettre ces réflexions à quelques auteurs,
éditeurs et bibliothécaires scientifiques. Si elles reçoivent votre
agrément, moyennant éventuellement quelques retouches, nous vous serions
reconnaissants de nous le faire savoir. Nous pourrions alors envisager
une consultation plus large en vue de tenter d'obtenir la suspension
de l'application de la Directive aux publications scientifiques, (les
États Membres peuvent proposer des exceptions), et d'élaborer des propositions
sur leur avenir possible.
Au nom de la Sous-Commission du Groupe "Science Société" de l'Académie
des Sciences chargée des questions de propriété intellectuelle : Paul
Caro (Académie des Sciences, Chimie), le 9 décembre 2001 "', '', NULL,
0);
- 96 - '2002-02-20 14:45:21', 'Collusion entre la BSA et la Commission
Européenne', 'Lu sur Linuxfr
"Paris, Munich, Amsterdam - 2002-02-19 - La commission européenne devrait
approuver ce mercredi une proposition de directive sur les brevets logiciels.
EuroLinux est parvenu à obtenir une version préliminaire de cette directive.
Ce document a également été reçu par des représentants officiels des
gouvernements européens.
Curieusement, l'auteur du document si l'on se réfère au fichier Microsoft
Word, se trouve être Francisco Mingorance (franciscom@bsa.org), expert
en propriété industrielle et "director of public policy" à la BSA (Business
Software Alliance), une association qui représente les intérêts des
grands éditeurs américains de logiciel en Europe."
Lire la suite du communiqué
d'Eurolinux', '', NULL, 0);
- 97 - '2002-02-20 19:26:10', 'Le logiciel libre et son gourou, en vedette
américaine à Porto Alegre', 'Par Stéphane Mandard, Le Monde 7 février
2002
(trouvé sur le site de Bernard Lang)
" [...] Lundi 4 février, à midi, devant un parterre de journalistes,
l'Américain lançait très officiellement, dans le stand du gouvernement
de l'Etat de Rio Grande do Sul, le Forum international sur le logiciel
libre, qui se tiendra les 2, 3 et 4 mai prochain dans la capitale gaucha.
Dans la matinée, il partageait l'estrade avec le Belge François Houtard
du Forum mondial des alternatives, l'Anglais Michael Bailey de l'ONG
Oxfam, et le chercheur français de l'INRA Jean-Pierre Berlan, pour une
conférence consacrée au savoir et au droit de reproduction. Le tout
devant un public fourni d'un millier de personnes. "Comme les fermiers
doivent avoir le droit de changer leurs semences, les utilisateurs d'informatique
doivent pouvoir changer de logiciels", explique Richard Stallman après
l'intervention d'un petit agriculteur de Via Campesina venu présenter
la campagne que lance son organisation contre la brevetabilité des semences.
[...]"
Lire
l'article en entier', '', NULL, 0);
- 98 - '2002-02-20 19:39:36', 'Guerre ouverte contre le monopole des
revues scientifiques (in Le Monde)', 'Par Stéphane Foucart, Le Monde,
17 février 2002
(Lu sur le site de Bernard Lang)
"La Fondation Soros a investi 3 millions de dollars dans le projet de
l'"Initiative de Budapest"
ASSOCIÉ à la Fondation Soros, un collectif de chercheurs de renom a
déclaré la guerre, mercredi 13 février, aux grandes revues scientifiques.
Signé par plusieurs centaines d'universitaires dès le lendemain de sa
publication, le manifeste de l'"Initiative de Budapest pour l'accès
ouvert" (BOAI) revendique "l'accès libre à toute la littérature scientifique"et
annonce son intention de libérer celle-ci du monopole des grands éditeurs.
[...]"
Lire la suite
de l'article sur le site du Monde
http://severino.free.fr/libre/www.soros.org/dev/manifesto',
'', NULL, 0);
- 99, 9, 2, '2002-04-05 02:10:02', 'Framasoft, annuaire de logiciel
libre et gratuit pour windows (et plus encore)', 'J'ai souvent pensé
ces derniers mois : je numériserais bien ce texte pour le poster sur
mon petit webnews, je mettrais bien un lien vers cet article, je donnerais
bien mon avis sur ce sujet, mais bon le tourbillon d'la vie étant ce
qu'il est, tant pis.
Je fais juste une petite exception pour ce site qui vaut le détour :
pratique pour les windoziens, pédagogique pour ceux qui ne sont pas
encore convaincu ;), des actus (miam), des disquettes mensuelles pour
contaminer dicrètement ses amis avec de la GPL. Y a-t-il aussi du Warez
? Hé, stop, faut se reposer maintenant !
http://www.framasoft.net/', '', NULL, 2);
- 102 - '2002-05-26 16:28:48', 'Anonymous', '', 'Copyright et Mondialisation
à l'âge des réseaux informatiques', 'Un texte passionnant de Richard
Stallman. (Trouvé sur le Flash info été 2001 de l'école polytechnique
de Lausanne.)
http://sawww.epfl.ch/SIC/SA/publications/FI01/fi-sp-1/sp-1-page63.html',
'Note du modérateur : Libre Actu est en pause, ce post est (encore)
une exception, histoire de ne pas s'arrêter sur un hors-sujet. Par ce
texte, Stallman inscrit son combat dans le camp des "antimondialistes
libéral". Mais il a le mérite, selon moi, de définir la "mondialisation"
comme une prise de pouvoir des firmes, cammouflé par une instrumentalisation
des théories du libre échange. Il ne s'inscrit donc pas dans un combat
idéaliste et aléatoire contre le libre échange, mais dans un combat
pragmatique pour que les décisions collectives (et notamment la réglementation
du copyright et des brevets) soient prises en fonction de l'intérêt
public et non sous la pression des lobbies. Selon moi, des mouvements
comme Attac pourrait avoir plus d'efficacité en construisant plus d'argumentaires
pragmatiques et moins de manifestes anti-économie de marché. En effet,
si dénoncer les prétention scientifique des économistes néo-libéral
demeure une oeuvre de salut public, et qui a permis à beaucoup de se
remobiliser, dénoncer sans cesse l'économie de marché comme seul ennemi
est contre-productif, si ce n'est pour se donner bonne conscience. Bon,
j'arrête de critiquer : si je ne suis pas content, je n'ai qu'à m'inscrire
à Attac et à commencer la recherche d'argumentaires, et comme je ne
le ferais pas, je retirer ce que j'ai dit :-)
Non, en fait je continue, qui aime bien, chatie bien : Attac me désespère
aussi en focalisant toujours sur l'objectif du plein emploi à vie, refusant
ainsi de fait de consacrer un minimum de temps de réflexion et d'imagination
à l'amélioration concrète de la situation des précaires, qui sont malheureusement
en train de devenir majoritaire, et qui le sont déjà si on inclut les
précaires potentiels, les inquiets à juste titre. Retourner aux plein
emploi à vie d'un coup de baguette magique est impossible, ne serait-ce
que parceque cela ne correspond plus aux aspirations individuelles actuelles
: les gens recherchent la stabilité, la sécurité, pas à l'emploi à vie
s'ils peuvent espérer autre chose. Mais admettons que l'on puisse revenir
au plein emploi à vie, je ne serais pas contre. Admettons au contraire
que la flexibilité salariale soit inscrite pour longtemps dans la société
capitaliste dans laquelle nous vivons, et admettons que l'on puisse
obtenir concrètement, symboliquement mais aussi surtout économiquement,
de dédramatiser, de simplifier, de ne plus stigmatiser, les situations
de chômage provisoire... faudrait-il le faire ? Je pense que oui. D'autre
pense que ce serait se résigner à la flexibilité, sans concevoir ce
que la nouvelle situation pourrait avoir à terme de libérateur, à condition
de lutter dans la bonne direction. Bref, il n'est pas possible actuellement
d'être à Attac tout en militant pour le revenu d'existence. Et pourtant
si Attac n'existait pas, il faudrait l'inventer. Mais SVP évoluez !
Bon donc, pour en revenir au sujet du commentaire, ce site s'arrête.
A propos d'arrêt, Transfert s'arrête. C'est logique.. Et le fameux Internet
Actu est bloqué depuis un bail maintenant(entièrement payant). Du coup
quelques brebis égarées, effrayés, se joignent aux loup du lobby silicon-culture,
réconverti depuis peu en don quichotte culturel qui prêche le retour
aux bons vieux principes du minitel. Hé les brebis égarés, c'est dur
à entendre quand on cherche à vivre de son art, mais rappelons tout
de même que la véritable richesse du net est lié à la difficulté de
marchandisation de l'information. Bref quand je vois que Télérama, pour
ne pas citer les autres, adhère à ce lobby, tout en soutenant les luttes
contre la marchandisation du monde (voir le magazine qu'il ont fait
avec alter-éco), il y a de quoi se décourager. Ne faites pas comme eux
! Si beaucoup de sites disparaissent, d'autres naissent ou sont découvert
tardivement, et la mort de Transfert et d'Internet Actu devrait nous
motiver à aller voir parmi les nombreux webzines contributifs. Un lien
pour commencer : http://www.homo-numericus.bonidoo.net/.
Un de ces jours, le journalisme deviendra sans-doute contributifs dans
son ensemble. Il faudra inventer des nouveaux systèmes de rémunération.
Pas facile. Mais en attendant, je rappelle que le papier marche très
bien. Le web et ses pratiques de partage, n'est tout simplement pas
bien adapté pour vendre de l'information. C'est dommage, mais c'est
mieux ainsi.
Mais qu'est-ce que j'raconte. C'est quoi ce charabia politico rabajoi
? Heu, vous êtes durs là. Au moins c'est pas consensuel. Qu'est-ce qu'on
s'emmerde quand tout le monde pense pareil. Bref c'est le mot de la
fin. A partir de maintenant je ne cause plus politique. Et je m'en balance,
je fais confiance aux gens sérieux qui nous dirigent (vers où? :-)
A+
severino', NULL, 0);
- 101 - '2002-05-08 20:02:29', 'Anonymous', '', 'Article à lire sur
Samizdat !!!', 'UN AUTRE MONDE EST NÉCESSAIRE !
LES MULTITUDES CONTRE LA BARBARIE IMPÉRIALE
http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=150
Note du modérateur : Pub ! Il y a des idées qui gagneraient à être connues.
Mais ce sera malheureusement sans moi. Ce site est en pause jusqu'en
2004 environ. J'arrête aussi plein d'autres (petites) activités. Et
je vous conseille de lire le n°8 de multitudes malgré l'article
sympatique mais très caricatural du Monde. En deux mots : des plus révolutionnaires
aux plus gestionnaires, la gauche manque cruellement d'imagination politique.
Et ça fait franchement plaisir de sortir des sentiers battus. Quant
à moi je me lance dans de nouvelles aventures (le salariat et la programmation).
A+. Severino :-)', '', '', 0);
FIN
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