CRIME DE LA CHINE CONTRE L'HUMANITE

En dépit des concessions et des efforts répétés par le Dalaï-Lama pour négocier la question du Tibet, les leaders chinois ont progressivement rejeté toute ouverture. La situation pour les habitants du Tibet correspond à la répression d'un peuple colonisé, induisant des subversions de culture et d'identité, et de démoralisation du peuple, infériorisé donc (par exemple, par rapport à l'emploi). Déplorables conditions d'éducation des jeunes, comportements répressifs de l'Etat envers les autochtones, ...

Depuis la dernière année, les répressions politiques ont acquis une nouvelle rigueur avec plus d'arrestations, de tortures et d'exécutions due au déploiement des organes de sécurité dans les campagnes et plus particulièrement dans les villes. Les exécutions de prisonniers par cinquantaine s'effectuent. Diverses violations des droits de l'Homme ont lieu : arrestations sur des critères arbitraires, tortures, exécution de masse, suppression de la liberté d'expression (le port ou l'affichage du drapeau tibétain ou même du portrait du Dalaï Lama est interdit au Tibet). De plus des opérations de stérilisation forcée et d'avortement forcé atteignent les droits à la vie les plus élémentaires, en particulier chez les nomades. Des camps de concentration existent pour les opposants politiques qui, après leur exécutions, vont être utilisé pour les dons d'organes (en 1998, la police de New York mettait fin à un traffic d'organes dont le commerce fleurissant se ferait avec l'aval officieux de certaines autorités chinoises).

Nous attirons l'attention sur les produits 'made in china' qui peuvent provenir de camps de travaux forcés (peuplés notamment de prisonniers politiques) : les laogaï.

La réponse tibétaine directe est la non violence. A titre d'exemple nous pouvons citer l'action de Rangzen Alliance qui appelle tous les Tibétains, ainsi que les amis et supporters des peuples libres, à entreprendre et appuyer des actions non violentes afin de demander le respect de principes démocratiques en Chine ainsi que la liberté du Tibet et le respect des droits de l'Homme. Son action met également l'accent sur de nombreuses préocupations écologiques.

Au nom de ces luttes, nous marcherons jusqu'à Genève afin de réaffirmer, devant l'ONU, le droit à l'auto détermination d'un peuple aux traditions ancestrales ; la levée de l'emprise colonialiste et impérialiste chinoise étant la condition sine qua non de l'exercice de ce droit élémentaire.