Bruxelles, le 25 août 2003. Le Comité qui surveille
la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO concernant la Protection
de l’Héritage Culturel et Naturel Mondial a demandé instamment aux
autorités chinoises de revoir leur plan de développement urbain de
Lhassa, la capitale du Tibet. La décision a été prise durant la 27ème
session du Comité de l’UNESCO pour l’Héritage Mondial qui a eu lieu
à Paris du 30 juin au 5 juillet dernier. Le Comité a fait une série
de recommandations aux autorités chinoises “afin d’adoucir l’impact
négatif sur la valeur de l’héritage mondial de telles propriétés causé
par la pression du développement” et il a demandé la mise en œuvre
d’une politique nationale de protection de tous les édifices historiques
traditionnels qui subsistent à Lhassa. En 2002 les autorités chinoises
avaient fait démolir des maisons tibétaines historiques à Lhassa (www.savetibet.org/News)
soulevant de sérieuses préoccupations en ce qui concerne la volonté
de Pékin de remplir ses obligations à l’égard de la Convention de
l’UNESCO. Le Comité a également demandé d'arrêter les démolitions,
“en particulier dans la zone de Shöl. Peu après, en octobre 2002 et
en avril 2003 respectivement, des experts de l’UNESCO et de l’ICOMOS
(International Council on Monuments and Sites) avaient réalisé des
missions à Lhassa.
Question d’Olivier Dupuis, député européen, radical, à la Commission:
"Quelles initiatives la Commission a prises ou entend-elle prendre
pour s’assurer que les autorités chinoises remplissent leurs obligations
et donnent suite aux requêtes faites par l’UNESCO ? Est-ce que la
Commission envisage d'arrêter le financement de tout projet au Tibet
si les autorités chinoises devaient continuer à ne pas donner suite
aux requêtes de la communauté internationale en ce qui concerne la
protection et la sauvegarde de la culture et de l’héritage tibétains
?"
www.radicalparty.org
|
|